08/01/2025

2025, année de la refondation pour Histoires Ordinaires


Histoires Ordinaires entre en 2025 dans sa quinzième année. A cette occasion, la rédaction a engagé une large réflexion avec ses adhérentes et adhérents le 12 décembre en assemblée générale. Les fondamentaux ne changent pas - montrer des citoyennes et citoyens engagés localement - mais comment mieux transmettre ces histoires en s'adaptant aux nouvelles habitudes de lecture ? Un atelier a été créé sur le sujet ainsi que trois autres : le passage à une gouvernance collective, le rajeunissement de la rédaction, la recherche de nouveaux financements. Cette réflexion avec les adhérents, adhérentes et tous les amis d'Histoires Ordinaires intéressés, va se poursuivre jusqu'à l'été. Les changements devraient donc être visibles à l'automne.


12 décembre 2024 : assemblée générale d'Histoires Ordinaires. Les 22 adhérent.e.s présents ont travaillé et ce que vous allez lire, ce sont leurs réflexions et leurs propositions que l'équipe d'Histoires Ordinaires a fait siennes. Voulez-vous embarquer avec nous pour mettre en mouvement autrement les 15 années de travail d'Histoires ordinaires ?

« Que vous manquerait-il si Histoires Ordinaires n’arrivait pas dans votre boîte mail ? »

« Histoires Ordinaires, c’est quelque chose d’unique. Ce ne sont pas des experts qui s’expriment mais des gens engagés qui vivent dans le quotidien et analysent leurs actions. Cette essence doit rester. »
« J’aime le côté vivant, authentique des portraits. Ce sont des vrais gens ! »
« Il y a une diversité, une ouverture au monde avec des expériences, des histoires qu’on ne lit pas ailleurs.»
« Vous faites « accoucher la parole » dans les témoignages »
« Je lis surtout le billet et le blog Villejean. Ces gens qui bougent me donnent envie de bouger ! »
« Nous sommes envahi.e.s d’informations mais quand j’en cherche une précise sur le net, je peux tomber sur HistoiresOrdinaires et je trouve la réponse à ma  question. On ne lit pas forcément tout de suite les articles, on y retourne après, en fonction de nos besoins. »

Des idées pour 2025

« Qu’est-il arrivé aux portraits ? On partage une tranche de leur vie mais… que deviennent-ils ? Les retrouver 5 ans après comme ce qui s’est passé avec les personnes de l’habitat participatif de Villejean, c’est intéressant de suivre leur parcours. »
« Reprendre les portraits pour croiser les initiatives, les expériences nouvelles, les difficultés. C’est une forme d'évaluation nécessaire des initiatives. »
« Ouvrir un peu plus le site à des histoires collectives, voir les interactions entre les gens, leur énergie pour mettre en place des projets, leur méthode. »
« Le contenu, c’est un apport pour les jeunes, une transmission. Mais comment les toucher ? »
« Quand je lis le billet de Michel Rouger, je suis en lien avec l’actualité. Pourquoi ne pas faire la même chose avec les portraits ? Interviewer des gens qui luttent et qui proposent des choses en lien avec les problèmes d’aujourd’hui ? »
« Mettre le site sur les mobiles, c’est un bon moyen de toucher les jeunes. Ce serait productif de travailler avec des jeunes pour faire quelque chose de différent dans une espace et un format qui leur sont habituels mais toujours dans le respect des valeurs d'Histoires Ordinaires. »

Des ateliers pour avancer

Peu importe où vous vivez, nous avons décidé d'user de la visio pour travailler, en programmant un rendez-vous hebdomadaire court. L'idée est de dégager une question entre deux rendez-vous, la travailler, échanger par mail si besoin. Pendant la visio, il s'agira d'apporter une réponse à la question et d'en dégager une autre. Nous souhaitons expérimenter très vite. Nous nous sommes fixés une période de 6 mois pour mener à bien les travaux.

Quatre ateliers sont proposés. Le premier travaillera sur l'adaptation du site aux formes de lecture d'aujourd'hui (mobiles, réseaux sociaux). Le deuxième se préoccupera de gouvernance, afin de partager, par une organisation adaptée, la charge mentale. Le troisième groupe cherchera à élargir le site en recrutant des jeunes qui voudraient s'essayer au journalisme, des retraités en recherche d'activités et des amoureux de l'écriture. Et pour le dernier groupe, le nerf de la guerre : l'argent qui permettrait d'élargir le nombre de pigistes, voire même recruter un temps partiel. 

Vous voulez en savoir plus ? Ecrivez-nous sur contact@histoiresordinaires.fr

 


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