Une exposition très riche consacrée à la mémoire des objets et métiers du verre et de la chaussure
En février 2013, Histoires Ordinaires relatait - sous forme d'un podcast - l'action des 300 adhérents de "La Sirène", entraînés par sa dynamique présidente, Nelly Evrard. En deux ans le projet s'est poursuivi et a pris de l'ampleur, rassemblant désormais plus de 400 adhérents.
2O15, l'année du cinquième anniversaire, est marquée par deux réalisations d'envergure : un nouveau concert de soutien de Gilles Servat - parrain dès les premières heures du projet - qui a fait salle comble en juin ; puis l'ouverture, dans une boutique, rue de la Pinterie sous le château, d'un lieu d'exposition et d'animation. Tout l'été, il accueille les Fougerais et les nombreux touristes de passage, préfigurant concrètement le futur "centre de mémoire" promis par la municipalité. « Nous nous sommes associés avec l'association "les Amis des verriers", précise Nelly Evrard, pour concevoir et animer cet espace. Nous cherchons avant tout, précise-t-elle, à mettre en valeur le patrimoine industriel de la chaussure et du verre. »
Dans les 40m2 du local, une masse impressionnante d'objets attend le visiteur, mis en perspective grâce à des photos et à la projection permanente d'un film sur la fabrication de chaussures dans un atelier de la Bazouge du désert. L'échope est aussi le théâtre d'animations, en particulier un atelier de pliage de cuir pour les enfants, ce qu'apprécient particulièrement les visiteurs. A raison de 150 à 200 personnes, 4 jours par semaines, ils sont près de 3 000 à être passés sur le mois de Juillet.
2O15, l'année du cinquième anniversaire, est marquée par deux réalisations d'envergure : un nouveau concert de soutien de Gilles Servat - parrain dès les premières heures du projet - qui a fait salle comble en juin ; puis l'ouverture, dans une boutique, rue de la Pinterie sous le château, d'un lieu d'exposition et d'animation. Tout l'été, il accueille les Fougerais et les nombreux touristes de passage, préfigurant concrètement le futur "centre de mémoire" promis par la municipalité. « Nous nous sommes associés avec l'association "les Amis des verriers", précise Nelly Evrard, pour concevoir et animer cet espace. Nous cherchons avant tout, précise-t-elle, à mettre en valeur le patrimoine industriel de la chaussure et du verre. »
Dans les 40m2 du local, une masse impressionnante d'objets attend le visiteur, mis en perspective grâce à des photos et à la projection permanente d'un film sur la fabrication de chaussures dans un atelier de la Bazouge du désert. L'échope est aussi le théâtre d'animations, en particulier un atelier de pliage de cuir pour les enfants, ce qu'apprécient particulièrement les visiteurs. A raison de 150 à 200 personnes, 4 jours par semaines, ils sont près de 3 000 à être passés sur le mois de Juillet.
Des résultats favorables de l'étude de faisabilité du "centre de mémoire"
Ouvert tout l'été, rue de la Pinterie à Fougères
Avant les élections municipales de 2013, la mairie s'était engagée pour une politique ambitieuse de valorisation du patrimoine fougerais. En accord avec la Sirène, elle avait commandé une étude de faisabilité. En juin dernier, le cabinet qui l'a réalisée, a présenté ses conclusions devant la commission culture de la municipalité. Elles sont favorables à la réalisation d'une structure importante soutenant un projet d'envergure, reprenant l'idée d'un "lieu de mémoire industrielle reliant l'espace Jean Guéhenno, centre d'interprétation du patrimoine et de l'architecture."
« Suite à nos dernières rencontres avec le maire, se réjouit Nelly Evrard, une réunion est programmée en septembre pour présenter à l'association l'avis de la commission culture. Il est prévu aussi de constituer un groupe de travail (ville et Sirène) fin 2015 début 2016, pour échanger sur notre projet. Le maire envisage aussi de lancer une autre étude de faisabilité pour préciser "l'histoire", le fil conducteur de ce futur lieu de mémoire. »
Les adhérents de La Sirène savent que le projet retenu dans l'étude est d'envergure et ils s'interrogent sur les possibilités financières qu'aura la collectivité locale de le réaliser rapidement. L'ouverture de la boutique éphémère de la rue de la Pinterie illustre leur stratégie permanente d'agir petit mais sans attendre. « Cela confortera d'autant notre intégration dans un projet d'envergure, mais encore lointain », rappelle la présidente de la Sirène.
« Suite à nos dernières rencontres avec le maire, se réjouit Nelly Evrard, une réunion est programmée en septembre pour présenter à l'association l'avis de la commission culture. Il est prévu aussi de constituer un groupe de travail (ville et Sirène) fin 2015 début 2016, pour échanger sur notre projet. Le maire envisage aussi de lancer une autre étude de faisabilité pour préciser "l'histoire", le fil conducteur de ce futur lieu de mémoire. »
Les adhérents de La Sirène savent que le projet retenu dans l'étude est d'envergure et ils s'interrogent sur les possibilités financières qu'aura la collectivité locale de le réaliser rapidement. L'ouverture de la boutique éphémère de la rue de la Pinterie illustre leur stratégie permanente d'agir petit mais sans attendre. « Cela confortera d'autant notre intégration dans un projet d'envergure, mais encore lointain », rappelle la présidente de la Sirène.
Le livre de photos, rapidement épuisé.
Fin 2013, l'association a mené à bien l'édition et la diffusion de l'ouvrage de Gérard FOUREL - Textes de Xavier BARON - présentant 80 portraits - parmi 10 000 pris dans les années 80 - d'ouvrières et d'ouvriers au travail dans les ateliers de la chaussure à Fougères. Tiré à 800 exemplaires, il a été rapidement épuisé. Une nouvelle édition, moins luxueuse, est envisagée.
Nul doute que se poursuive dans les années à venir cette "histoire pas si ordinaire" de la Sirène mue par l'énergie et la fierté indéfectible de ses animateurs et de ses nombreux membres. Nelly Evrard aime à rappeler son adresse au Maire et aux élus de la municipalité de Fougères : « Vous êtes fiers de Fougères la médiévale et de Fougères la littéraire (Jean Guéhenno), soyons fiers de Fougères l'ouvrière, Fougères l'industrielle. »
Alain Jaunault
Alain Jaunault