L'appel lancé le 16 janvier par Laurent Rochut, le directeur de La Factory à Avignon, a été entendu samedi après-midi par une quarantaine de théâtres qui ont ouvert leurs portes durant une heure en respectant strictement les mesures sanitaires.
Cette heure de désobéissance civile n'a pas laissé les autorités sans réaction. A Avignon justement, cinq policiers sont rapidement intervenus au théâtre de l'Oulle empêchant les artistes de se produire. A Laval, au Théâtre du Tiroir, trois policiers, dans leur tenue habituelle arme et gilet pare-balles, sont entrés dans la salle à 16 h 15, un quart d'heure après le début de la représentation. Ils n'ont pas sanctionné les 62 personnes du public (un peu moins d'un fauteuil sur deux) mais relevé l'identité du directeur, Jean-Luc Bansard, en lui annonçant une amende de 135 €. Vendredi, ajoute Jean-Luc Bansard, la directrice de cabinet du préfet lui avait signifié le risque d'une fermeture de trente jours.
La représentation a cependant pu se poursuivre jusqu'à 17 h. A la Station théâtre de La Mézière, près de Rennes, six comédiens ont pu aussi à tour de rôle lire des poèmes pendant une heure devant 70 personnes. "Je ne sais pas les risques qu’on encourt mais on fait une oeuvre de salubrité et de santé mentale, émotionnelle, créative imaginaire, qui vaut autant que la santé physique", a déclaré le directeur de la Station théâtre Gwenael de Boodt.
Ci-dessous, leurs témoignages à la veille de l'action.
Cette heure de désobéissance civile n'a pas laissé les autorités sans réaction. A Avignon justement, cinq policiers sont rapidement intervenus au théâtre de l'Oulle empêchant les artistes de se produire. A Laval, au Théâtre du Tiroir, trois policiers, dans leur tenue habituelle arme et gilet pare-balles, sont entrés dans la salle à 16 h 15, un quart d'heure après le début de la représentation. Ils n'ont pas sanctionné les 62 personnes du public (un peu moins d'un fauteuil sur deux) mais relevé l'identité du directeur, Jean-Luc Bansard, en lui annonçant une amende de 135 €. Vendredi, ajoute Jean-Luc Bansard, la directrice de cabinet du préfet lui avait signifié le risque d'une fermeture de trente jours.
La représentation a cependant pu se poursuivre jusqu'à 17 h. A la Station théâtre de La Mézière, près de Rennes, six comédiens ont pu aussi à tour de rôle lire des poèmes pendant une heure devant 70 personnes. "Je ne sais pas les risques qu’on encourt mais on fait une oeuvre de salubrité et de santé mentale, émotionnelle, créative imaginaire, qui vaut autant que la santé physique", a déclaré le directeur de la Station théâtre Gwenael de Boodt.
Ci-dessous, leurs témoignages à la veille de l'action.
Gwenael de Boodt (la Station-Théâtre à La Mézière) :
"Retrouver le public est un besoin pressant, nos spectateurs le demandent"Jean-Luc Bansard (Le Théâtre du Tiroir à Laval) :
"Nous voulons dire qu'une autre société est possible"This browser does not support the video element.
Bruno Hallauer (Le Théâtre de l'Arentelle en Lozère) :
"Nous ouvrirons pour manifester notre indignation"This browser does not support the video element.
Retrouvez aussi le portrait de Hervé Monnerais (La Grange Théâtre près de Rennes)
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