Ainsi les fraudeurs feraient perdre à l'État 20 % de ses recettes, selon le rapport du syndicat Solidaires-Finances Publiques. Jusqu'à 80 milliards d'euros. La citoyenneté est une valeur qui se porte bien mal en ces temps de crise. D'autant qu'il faut ajouter à ces fraudeurs, les champions - il est vrai partiellement les mêmes - de la très pudique "optimisation fiscale" : les as de ces niches qui, hormis les dons aux œuvres qui nous permettent de vivre un peu mieux ensemble, ne servent pratiquement à rien. Ajoutons encore les remises très idéologiques faites aux riches depuis 30 ans et notamment sous Sarkozy… Si les finances de l'État sont en crise, c'est moins par l'excès de dépenses que par le manque de recettes et l'inflation de filous. Vive l'impôt.
Michel Rouger
Michel Rouger