23/08/2012

Eléphant



Deux ans que les salariés de Fralib, près de Marseille, affrontent Unilever, occupent leurs ateliers, protègent leurs machines, remuent la Justice. Face à la multinatinale qui a fermé leur usine pour s'engraisser ailleurs, ils tentent de créer une coopérative et de garder leur marque, Eléphant, née à Marseille il y a 119 ans. Hors de question, vient de répliquer le Pdg de la firme. Blocage. Les Fralib restent ainsi aux avant-postes de la rentrée sociale 2012, la première du pouvoir socialiste. Suspense. Eléphant, heureusement, ça parle au PS ; d'un autre côté, François Hollande, qui va les recevoir le 31 août, un peu trop souvent dodeline. Qu'il n'oublie pas : il y a un an, il se faisait fort de maintenir la marque Eléphant à Marseille. Les Fralib, eux, ont de la mémoire.
 
Michel Rouger


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