Dans deux mois, nous aurons donc notre maire et son conseil municipal. Et aussi, sur les écrans et les journaux, une belle carte de France allant du bleu marine de l’extrême-droite au rouge vif de l’extrême-gauche. Le ministère de l’Intérieur est en train de poser ses étiquettes de couleur sur les listes. Beau travail d’épicier. De 17 étiquettes aux dernières municipales, nous passons à 22. On se demande bien pourquoi des citoyens ne vont pas encore trouver de bulletin à leur convenance. En réalité, l’épicier est en train de traficoter. Et que je te supprime les étiquettes dans les communes de moins de 9 000 habitants : voilà un tiers de la carte électorale sans couleur. Et que je t’invente une étiquette DVC (divers centre) destinée à accueillir les listes pourtant de gauche ou de droite mais soutenues par En Marche faute de pouvoir présenter des candidats. Mais que cherche donc à cacher le parti du Président ?
Michel Rouger
Michel Rouger