La manifestation de Washington le 18 février : le reportage de Democracy Now !
Depuis 1996, bientôt trente ans, ils et elles sont sur le front. Leur heure d'information mondiale diffusée sur plus de 1 500 stations de télévision et de radio, partage les combats menés dans le monde par les défenseurs de la démocratie. Pour la France, rendez-vous en direct du lundi au vendredi de 8 h à 9 h sur democracy.org riche aussi de multiples autres informations.
Angela Davis : le pouvoir de "l'espoir infini"
"Il se passe beaucoup plus de choses dans le monde que l'investiture de quelqu'un qui représente le fascisme dans ce pays et le monde. Et si nous regardons de plus près les luttes pour la justice et l'égalité, on note qu'il n'y a pas souvent des moments propices à ces luttes. Nous avons toujours été confrontés à des vagues de conservatisme et, même si nous ne pouvons pas créer les bonnes conditions pour poursuivre les luttes dans lesquelles nous sommes engagées, nous pouvons nous appuyer sur notre détermination, sur notre vision d'un avenir meilleur. Martin Luther King disait que nous devons pas capituler devant le déception qui n'aura qu'un temps. Ce que nous devons faire, c'est de nous y confronter avec un espoir infini."
Dans l'Amérique profonde désindustrialisée,
des "organizers" réinventent la démocratie
des "organizers" réinventent la démocratie
Ce voyage est celui de Lumir Lapray, 32 ans, militante associative et politique, engagée avec le Nouveau Front Populaire dans les actions de mobilisation citoyenne contre l'extrême-droite. En octobre dernier, elle est partie pour plusieurs mois aux États-Unis pour "comprendre, dit Socialter, le vote Trump rural et étudier les stratégies des militants de terrain pour regagner les cœurs et les esprits."
C'est ainsi que le lendemain de l'élection de Trump, en novembre, elle a pris l'autoroute qui traverse les Appalaches et s'est retrouvée dans les profondeurs du vote Trump, dans l'immense bassin charbonnier qui a nourri des générations de mineurs et leurs familles tout en les silicosant avant de fermer et les abandonner à leur désarroi.
Mais là, elle a trouvé une autre chose, prometteuse : "Malgré la désolation – et peut-être, à cause d’elle – des dizaines de militants, appelés ici « organizers », se relient, se forment, et mènent bataille ensemble." Et de nous raconter cette histoire, disponible en ligne, rappelant, par ses épisodes et ses actrices et acteurs, que la relation humaine, plutôt que les argumentations péremptoires, doit être au cœur de la démocratie. Et que là-bas comme en France la politique doit se ressourcer localement.
Contre l'Amérique de Trump, des visages à retrouver sur Histoires Ordinaires
Dans la salle jadis réservée aux Noirs, soudain une voix…
Le jour s'achève. Grand Coteau et son millier de paroissiens, au cœur de la Louisiane, sont déjà ensommeillés. Le silence et la pénombre enveloppent les maisons de bois que Dieu protège, vierge et drapeau américain posés en sentinelles. Seules passent sur Church Street quelques voitures et silhouettes. Elles s'arrêtent à l'église des Noirs : ce soir se réunissent les amis et invités de Patrice Melnick, la voix poétique et réconciliatrice de Grand Coteau.
Le jour s'achève. Grand Coteau et son millier de paroissiens, au cœur de la Louisiane, sont déjà ensommeillés. Le silence et la pénombre enveloppent les maisons de bois que Dieu protège, vierge et drapeau américain posés en sentinelles. Seules passent sur Church Street quelques voitures et silhouettes. Elles s'arrêtent à l'église des Noirs : ce soir se réunissent les amis et invités de Patrice Melnick, la voix poétique et réconciliatrice de Grand Coteau.
Mavis et Robert font revivre le français en Louisiane
Les "tables" de Mavis Arnaud Frugé rassemblent régulièrement des Cajuns et Créoles par dizaines qui peuvent partager la vie et les mots dans leur langue maternelle : le français. Les écoles d'immersion en français lancées il y a trente ans par Robert Desmarais-Sullivan ont fait tache d'huile. Rencontre avec deux figures du renouveau de la francophonie en Louisiane.
Les "tables" de Mavis Arnaud Frugé rassemblent régulièrement des Cajuns et Créoles par dizaines qui peuvent partager la vie et les mots dans leur langue maternelle : le français. Les écoles d'immersion en français lancées il y a trente ans par Robert Desmarais-Sullivan ont fait tache d'huile. Rencontre avec deux figures du renouveau de la francophonie en Louisiane.
La philosophie de George : nos différences nous rendent meilleurs
George Marks est un artiste, il vit en Louisiane, à Arnaudville, et il a fondé .un collectif nommé NUNU, qui promeut la célébration des différences, par la culture et les rencontres. Il en a fait un modèle économique qui vient "d'en bas". "Je suis une personne meilleure parce que je te connais., dit-il. Tu es une personne meilleure parce que tu me connais. Merci de m'aider t'aider m'aider t'aider m'aider t'aider... C'est comme ça que ça marche."
George Marks est un artiste, il vit en Louisiane, à Arnaudville, et il a fondé .un collectif nommé NUNU, qui promeut la célébration des différences, par la culture et les rencontres. Il en a fait un modèle économique qui vient "d'en bas". "Je suis une personne meilleure parce que je te connais., dit-il. Tu es une personne meilleure parce que tu me connais. Merci de m'aider t'aider m'aider t'aider m'aider t'aider... C'est comme ça que ça marche."
Quand des adolescents traversent symboliquement le mur de la frontière mexicaine
C'était en 2008 et déjà les deux villes sœurs, Tijuana la mexicaine et San Diego la californienne, étaient séparées par un mur long de 40 km et allant fendre la mer. Grâce à une opération animée par des Rennais, durant quatre semaines, à l'été, dix jeunes de 12 à 14 ans ont brisé la séparation avec leurs caméras. C'étaitcomme dans un autre temps mais les humains n'ont-ils pas toujours réussi à franchir les murs quels qu'ils soient ?
C'était en 2008 et déjà les deux villes sœurs, Tijuana la mexicaine et San Diego la californienne, étaient séparées par un mur long de 40 km et allant fendre la mer. Grâce à une opération animée par des Rennais, durant quatre semaines, à l'été, dix jeunes de 12 à 14 ans ont brisé la séparation avec leurs caméras. C'étaitcomme dans un autre temps mais les humains n'ont-ils pas toujours réussi à franchir les murs quels qu'ils soient ?