Engagés
20211118 L'actualité de nouveau et toujours des violences faites aux femmes.mp3 (4.07 Mo)
Les violences subies par les femmes constituent l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde. Elles constituent la manifestation la plus aiguë de l’inégalité homme-femme. La déclaration des Nations Unies les lie explicitement à la domination des hommes et à la subordination des femmes.
Le bilan des violences pendant le confinement, publié par La mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains en juillet 2020, confirme leur forte hausse entre le 16 mars et le 10 mai 2020. Le nombre d'appels au 3919 a bondi : la plateforme a reçu 44 235 appels et déclenché une prise en charge pour 15 610 d'entre eux. Les appels pour violences conjugales ont triplé par rapport à 2019 sur la même période : ils représentaient 9% des appels en 2019, 19% au début 2020 et 25% pendant le premier confinement. La crise sanitaire et le confinement auraient eu un effet révélateur (et non déclencheur) des violences conjugales, et un effet aggravant dans certaines situations.
En France, le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a publié en octobre 2020 un rapport sur le parcours des femmes et des enfants entre la révélation des faits et la sortie du cycle de violences. Il déplore des carences et des dysfonctionnements persistants dans la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales et de leurs enfants : il y a trop de moments où "elles sont laissées seules et exposées face à un conjoint ou un ex-conjoint violent alors qu'elles ont osé briser le silence imposé par l'agresseur", écrit le HCEfh.
Si le 25 novembre permet de prendre un temps pour y penser, c'est tous les jours que des femmes à travers le monde sont en situation de danger.
A noter que les Centres d'information des femmes organisent auparavant samedi 20 novembre une "marche contre toutes les violences sexistes et sexuelles".
Le bilan des violences pendant le confinement, publié par La mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains en juillet 2020, confirme leur forte hausse entre le 16 mars et le 10 mai 2020. Le nombre d'appels au 3919 a bondi : la plateforme a reçu 44 235 appels et déclenché une prise en charge pour 15 610 d'entre eux. Les appels pour violences conjugales ont triplé par rapport à 2019 sur la même période : ils représentaient 9% des appels en 2019, 19% au début 2020 et 25% pendant le premier confinement. La crise sanitaire et le confinement auraient eu un effet révélateur (et non déclencheur) des violences conjugales, et un effet aggravant dans certaines situations.
En France, le Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a publié en octobre 2020 un rapport sur le parcours des femmes et des enfants entre la révélation des faits et la sortie du cycle de violences. Il déplore des carences et des dysfonctionnements persistants dans la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales et de leurs enfants : il y a trop de moments où "elles sont laissées seules et exposées face à un conjoint ou un ex-conjoint violent alors qu'elles ont osé briser le silence imposé par l'agresseur", écrit le HCEfh.
Si le 25 novembre permet de prendre un temps pour y penser, c'est tous les jours que des femmes à travers le monde sont en situation de danger.
A noter que les Centres d'information des femmes organisent auparavant samedi 20 novembre une "marche contre toutes les violences sexistes et sexuelles".
Rappel de quelques chiffres
Pour la France
- Une femme est tuée tous les 2 jours et demi par son conjoint ou ex-conjoint.
- Une femme sur 10 est victime de violences.
- 3,6 milliards d’euros par an est le coût estimé des violences conjugales pour la société.
Dans le monde
- 35% des femmes ont subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, ou bien des violences sexuelles de la part d’une autre personne.
- Chaque jour, 137 femmes sont tuées par un membre de leur famille.
- Les femmes adultes représentent près de la moitié (49 pour cent) de toutes les victimes de trafic d’êtres humains repérées dans le monde.
- En 2019, une femme sur cinq ayant entre 20 et 24 ans s’était mariée avant l’âge de 18 ans.
- Au moins 200 millions de femmes et de filles âgées de 15 à 49 ans ont subi des mutilations génitales féminines dans les 31 pays où se concentre cette pratique.
- 15 millions d’adolescentes dans le monde (âgées de 15 à 19 ans) ont été forcées d’avoir des rapports sexuels.
- Une femme de l’Union européenne sur dix rapporte avoir subi un harcèlement en ligne au moins une fois depuis l’âge de 15 ans.
- Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, 40 à 60 pour cent des femmes ont déjà été harcelées sexuellement dans la rue.
- Une femme est tuée tous les 2 jours et demi par son conjoint ou ex-conjoint.
- Une femme sur 10 est victime de violences.
- 3,6 milliards d’euros par an est le coût estimé des violences conjugales pour la société.
Dans le monde
- 35% des femmes ont subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, ou bien des violences sexuelles de la part d’une autre personne.
- Chaque jour, 137 femmes sont tuées par un membre de leur famille.
- Les femmes adultes représentent près de la moitié (49 pour cent) de toutes les victimes de trafic d’êtres humains repérées dans le monde.
- En 2019, une femme sur cinq ayant entre 20 et 24 ans s’était mariée avant l’âge de 18 ans.
- Au moins 200 millions de femmes et de filles âgées de 15 à 49 ans ont subi des mutilations génitales féminines dans les 31 pays où se concentre cette pratique.
- 15 millions d’adolescentes dans le monde (âgées de 15 à 19 ans) ont été forcées d’avoir des rapports sexuels.
- Une femme de l’Union européenne sur dix rapporte avoir subi un harcèlement en ligne au moins une fois depuis l’âge de 15 ans.
- Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, 40 à 60 pour cent des femmes ont déjà été harcelées sexuellement dans la rue.
