La photo premier support de mémoire
La Sirène va éditer en fin d'année un livre de photos de Gérard FOUREL avec des textes de Marc BARON. Les photos sont un extrait du colossal travail réalisé par le photographe Fougerais dans les années 80. Plus de 10 000 portraits d'ouvriers et d'ouvrières au travail dans la plupart des usines de Fougères.
Une souscription va être lancée en Mars. A suivre sur le site de l'association.
A noter : vous pourrez aussi voir une sélection des photos au Musée de Bretagne qui a fait l'acquisition de soixante dix tirages.
Le travail de mémoire du photographe Cédric MARTIGNY, élément déclencheur du projet de la Sirène
Une souscription va être lancée en Mars. A suivre sur le site de l'association.
A noter : vous pourrez aussi voir une sélection des photos au Musée de Bretagne qui a fait l'acquisition de soixante dix tirages.
Le travail de mémoire du photographe Cédric MARTIGNY, élément déclencheur du projet de la Sirène
Nelly EVRARD, initiatrice et présidente de la Sirène reconnait l'influence déterminante du travail du Photographe Cédric MARTIGN Y. Le couple l'a rencontré, en 2009, lors d'un collectage. Ainsi, le travail de mémoire que le photographe a réalisé dans le cadre des Cahiers de Fougères a été un réel déclencheur.
« Fougères est une ville marquée par la mono industrie de la chaussure, explique-t-il sur son site. Dans le quartier de Bonabry, durant près d'un siècle, la vie sociale s'est organisée autour de l'usine et de l'église, au rythme des sirènes. Ici comme partout, le travail en usine a modélisé un type d'habitat et d'urbanisme tout en imprégnant la sphère du privé (loisirs, éducation, vie de couple...).
J'ai souhaité documenter cette histoire en train de disparaître en réalisant des portraits de travail, des vues d'architecture/paysages et des portraits en intérieur de retraités. Il se dessine ainsi une histoire fragile et intimiste, où le temps semble suspendu. »
« Fougères est une ville marquée par la mono industrie de la chaussure, explique-t-il sur son site. Dans le quartier de Bonabry, durant près d'un siècle, la vie sociale s'est organisée autour de l'usine et de l'église, au rythme des sirènes. Ici comme partout, le travail en usine a modélisé un type d'habitat et d'urbanisme tout en imprégnant la sphère du privé (loisirs, éducation, vie de couple...).
J'ai souhaité documenter cette histoire en train de disparaître en réalisant des portraits de travail, des vues d'architecture/paysages et des portraits en intérieur de retraités. Il se dessine ainsi une histoire fragile et intimiste, où le temps semble suspendu. »
Le portrait de Nelly et Michel EVRARD par Cedric MARTIGNY, Les cahiers de Fougères, Histoires. Tous droits réservés
Le reportage en podcast audio
Réunis en une joyeuse tablée autour de Nelly EVRARD, président de La Sirène, huit membres très actifs de l'association évoquent leur engagement et racontent l'histoire, pas si ordinaire, de "Fougères l'ouvrière".
Avec la participation de Nelly et Michel EVRARD, Jean HERISSET, Gérard FOUREL, Marc BARON, Pierrick URVOY, Yves BONANT, Gérard SORIN.
Reportage et montage, Alain JAUNAULT
Vous pouvez écouter le podcats
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Avec la participation de Nelly et Michel EVRARD, Jean HERISSET, Gérard FOUREL, Marc BARON, Pierrick URVOY, Yves BONANT, Gérard SORIN.
Reportage et montage, Alain JAUNAULT
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Fougères l'ouvrière - Gérard FOUREL - tous droits réservés
La Sirène reconnue comme partenaire de la ville pour la valorisation de la mémoire ouvrière.
Nelly EVRARD Présidente de la Sirène signe la convention avec monsieur le Maire de Fougères
Pour les militants de "La Sirène" le 4 Février 2013 est un jour important. Le maire de Fougères les a reçus dans le salon d'honneur de l'Hôtel de Ville pour la signature solennelle d'une convention. Elle définit le cadre et les moyens de la collaboration entre la ville et l'association pour "la sauvegarde, la préservation et la valorisation de la mémoire ouvrière et industrielle aboutissant à la création d'un « lieu de mémoire ouvrière et industrielle »".
Cette signature est le signe de reconnaissance du combat pour la mémoire, engagé depuis cinq années par le petit groupe d'anciens ouvriers, d'artistes, d'animateurs culturels, qui a su mobiliser autour de lui plus de 300 personnes. D'anciens ouvriers de la chaussure, de la cristallerie, mais aussi des patrons, anciens ou actuels dirigeants industriels, attachés à l'ancrage industriel de la Ville.