C'est par cette phrase que commence l'article d'Inès Magoum paru dans AFRIK 21. Le site porté par de jeunes journalistes regroupés au sein d’une rédaction basée en Afrique centrale, a pour objectif d’informer sur les enjeux, les initiatives et les solutions concernant la transition énergétique et écologique du continent.
Dans son article "Afrique : quand la mode se met au vert", Inès Magoum montre comment les grandes marques prestigieuses essaient de se racheter une bonne conscience. Cette industrie est responsable à elle seule de 8 % à 10 % des émissions de dioxyde de carbone mondiales, soit plus que ce que génèrent les vols internationaux et le transport maritime réunis, selon les données du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Même constat pour l'eau : la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement estime qu’environ 93 milliards de mètres cubes d’eau – équivalents aux besoins de cinq millions de personnes – sont utilisés chaque année par cette industrie. Ce sont 500 000 tonnes de microfibres de plastique, soit l’équivalent de 3 millions de barils de pétrole, qui sont déversées chaque année dans les océans.
Cette pollution est liée à la production des matières premières dont une bonne partie se situe en Afrique. Coton, peaux animales, écailles de crocodile, de serpent et de pangolin, le continent est un réservoir sans fin pour les grandes marques de la mode.
Pression de leur clientèle, obligation des instances internationales ou nouvelle pratique de communication ? Les grandes marques mettent de plus en plus en place des critères écoresponsables et labels bio qu'elles imposent à leurs fournisseurs africains.
Inès Magoum parle aussi de la volonté des jeunes entrepreneurs africains de changer la donne. Pour exemple, la marque Nkow qui recycle des vêtements d’occasion importés de l’étranger, en s'inspirant des techniques de tissage artisanales africaines.
Dans son article "Afrique : quand la mode se met au vert", Inès Magoum montre comment les grandes marques prestigieuses essaient de se racheter une bonne conscience. Cette industrie est responsable à elle seule de 8 % à 10 % des émissions de dioxyde de carbone mondiales, soit plus que ce que génèrent les vols internationaux et le transport maritime réunis, selon les données du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Même constat pour l'eau : la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement estime qu’environ 93 milliards de mètres cubes d’eau – équivalents aux besoins de cinq millions de personnes – sont utilisés chaque année par cette industrie. Ce sont 500 000 tonnes de microfibres de plastique, soit l’équivalent de 3 millions de barils de pétrole, qui sont déversées chaque année dans les océans.
Cette pollution est liée à la production des matières premières dont une bonne partie se situe en Afrique. Coton, peaux animales, écailles de crocodile, de serpent et de pangolin, le continent est un réservoir sans fin pour les grandes marques de la mode.
Pression de leur clientèle, obligation des instances internationales ou nouvelle pratique de communication ? Les grandes marques mettent de plus en plus en place des critères écoresponsables et labels bio qu'elles imposent à leurs fournisseurs africains.
Inès Magoum parle aussi de la volonté des jeunes entrepreneurs africains de changer la donne. Pour exemple, la marque Nkow qui recycle des vêtements d’occasion importés de l’étranger, en s'inspirant des techniques de tissage artisanales africaines.