Le Mouvement ATD Quart Monde vous présente la démarche du Croisement des savoirs et des pratiques sous forme d'un livret téléchargeable sur leur site. C'est le fruit du travail croisés de militants d'ADT, de professionnel.le.s de différents domaines et d'universitaires de disciplines variées. Ces programmes mettent en présence et en dialogue trois types de savoirs, qui ont du mal à communiquer entre eux : le savoir académique, le savoir de l’action et le savoir de l'expérience.
Ces trois types de savoirs avaient été identifiés par Joseph Wresinski, le fondateur du mouvement ATD Quart Monde, dans un texte de 1980. Les études sur la pauvreté faites par des chercheurs il y en a des quantités, sans qu'on tienne compte vraiment de ce que vivent les gens qui sont objet de l'étude. L’université tient ainsi le savoir et le pouvoir. Le savoir de l’action est reconnu : il existe des compétences, des savoir-faire. Ce qui ne l'est pas, c’est l'expérience vécue des gens qui, avec du recul sur leur situation, produisent aussi des savoirs, non reconnus et souvent dévalorisés.
L’un des enjeux de la démarche est de croiser ces savoirs. Un bon moyen de ne pas mettre dans une catégorie à part les personnes qui vivent la grande pauvreté, comme objet d'étude. Reconnaître ce savoir, c'est se donner les moyens de l'analyser, le confronter et l'articuler avec d'autres savoirs. Ce sont les conditions pour co-construire ensemble, créer des liens et faire progresser la démocratie.
Télécharger le livret ici
Ces trois types de savoirs avaient été identifiés par Joseph Wresinski, le fondateur du mouvement ATD Quart Monde, dans un texte de 1980. Les études sur la pauvreté faites par des chercheurs il y en a des quantités, sans qu'on tienne compte vraiment de ce que vivent les gens qui sont objet de l'étude. L’université tient ainsi le savoir et le pouvoir. Le savoir de l’action est reconnu : il existe des compétences, des savoir-faire. Ce qui ne l'est pas, c’est l'expérience vécue des gens qui, avec du recul sur leur situation, produisent aussi des savoirs, non reconnus et souvent dévalorisés.
L’un des enjeux de la démarche est de croiser ces savoirs. Un bon moyen de ne pas mettre dans une catégorie à part les personnes qui vivent la grande pauvreté, comme objet d'étude. Reconnaître ce savoir, c'est se donner les moyens de l'analyser, le confronter et l'articuler avec d'autres savoirs. Ce sont les conditions pour co-construire ensemble, créer des liens et faire progresser la démocratie.
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