L’équipe a vécu avec les danseurs et les musiciens, la même expérience. Les mêmes sensations : tourner, tenir, manger, danser, danser, danser, dormir, tourner, danser, boire, tourner, danser, se rencontrer… Et filmer les regards, les échanges, la communauté, la somme de ses singularités, le mouvement balbutiant, naissant, l’agilité, la simplicité des expérimentés, les lâcher-prises, les libertés que l‘on prend, la folie douce, la grande humanité qui défile, la joie qui illumine les visages, les attentes sur les chaises, l’amour qui naît, la fatigue qui tombe, les liens qui resserrent et font tenir debout. Donner à voir comme c’est différent, quand on ose enfin se toucher, quand on se regarde, quand on vit vraiment ensemble. Et que la vie pulse.
« J’ai toujours aimé danser, écrit Laëtitia Carton. Je n’ai pourtant pas eu de modèles, mes parents ne dansaient pas. Mais ma grand-mère me racontait souvent que, jeune, dans un temps où je ne la connaissais pas encore, elle montait sur le parquet en début de bal et ne le quittait plus avant le petit matin. Que la danse la transportait. Son visage s’illuminait quand elle me racontait ces nuits dans l’ivresse du mouvement, de la musique. Je pense que même sans l’avoir vue danser, elle m’a transmis son amour des bals. Mon premier bal trad a été un coup de foudre. C'était un samedi soir de janvier, au fin fond d’un petit village auvergnat, dans une grange pleine à craquer, avec des vrais musiciens sur scène. »
Après des études aux Beaux-arts de Clermont-Ferrand, Laëtitia Carton emprunte le chemin du cinéma documentaire en 2005, en intégrant l’École du documentaire de Lussas. Elle a depuis réalisé quatre longs métrages : La pieuvre (2009), J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd (2015), Edmond, un portrait de Baudoin (2014). Le grand bal a concouru pour l’Œil d’or du meilleur documentaire au festival de Cannes en 2018, a été nommé pour le César du meilleur film documentaire en 2019 et diffusé dans de nombreux festivals.
un film produit par Jean-Marie Gigon, SaNoSi productions
À VOIR gratuitement jusqu’au 4 février ICI
« J’ai toujours aimé danser, écrit Laëtitia Carton. Je n’ai pourtant pas eu de modèles, mes parents ne dansaient pas. Mais ma grand-mère me racontait souvent que, jeune, dans un temps où je ne la connaissais pas encore, elle montait sur le parquet en début de bal et ne le quittait plus avant le petit matin. Que la danse la transportait. Son visage s’illuminait quand elle me racontait ces nuits dans l’ivresse du mouvement, de la musique. Je pense que même sans l’avoir vue danser, elle m’a transmis son amour des bals. Mon premier bal trad a été un coup de foudre. C'était un samedi soir de janvier, au fin fond d’un petit village auvergnat, dans une grange pleine à craquer, avec des vrais musiciens sur scène. »
Après des études aux Beaux-arts de Clermont-Ferrand, Laëtitia Carton emprunte le chemin du cinéma documentaire en 2005, en intégrant l’École du documentaire de Lussas. Elle a depuis réalisé quatre longs métrages : La pieuvre (2009), J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd (2015), Edmond, un portrait de Baudoin (2014). Le grand bal a concouru pour l’Œil d’or du meilleur documentaire au festival de Cannes en 2018, a été nommé pour le César du meilleur film documentaire en 2019 et diffusé dans de nombreux festivals.
un film produit par Jean-Marie Gigon, SaNoSi productions
À VOIR gratuitement jusqu’au 4 février ICI