Gilles Cervera publie aujourd'hui un roman, Les Mourettes, où, à partir d'un mot d'enfant, il "fait ressurgir des langues familiales, minuscules sabirs d’ancêtres bretons si loin et si proches."
Les Mourettes. 158 p. 16 €. Commande auprès de l'éditeur, Un ange passe, chez P Gaucher,18 Rue Jim Sevellec, 35740 Pacé. Mail : ecrire@pierregaucher.com.
Disponible à partir du 15 juin dans les librairies L’encre de Bretagne et Planète Io à Rennes.
Ça se passe, on le devine, en Bretagne. "Un pays de mer, lit-on en 4e de couverture. Un pays de pères partis en mer, de monuments disséminés sur les côtes. Cela se passe quand les uns et les autres, se promenant sur le littoral, regardent vers la vastitude bleue. On ne peut pas s’empêcher de regarder vers elle. La tête tournée, tous les gens qui s’engagent sur les chemins de douanier regardent de ce côté. Vers les lignes pas si parallèles que l’écume à la crête des vagues dessine. Immense cahier d’écriture. Ces alignements blancs strient l’immense demi-sphère du monde que tous regardent. Le monde se divise en deux. Ou plus bas au port, là que cela se passe. Le long de quais égrenés d’entrepôts, lacérés de rails. Aussi des tas de ferrailles, d’ossements, de poissons, des os de seiche, survolés d’oiseaux. Leurs yeux pétillent, ronds, étonnés. Leurs becs affamés claquent. Posé au faite des toits de tôle, comme l’écume sur la vague, le pointillé blanc des oiseaux."
Les Mourettes. 158 p. 16 €. Commande auprès de l'éditeur, Un ange passe, chez P Gaucher,18 Rue Jim Sevellec, 35740 Pacé. Mail : ecrire@pierregaucher.com.
Disponible à partir du 15 juin dans les librairies L’encre de Bretagne et Planète Io à Rennes.