Les agriculteurs sont toujours dans la rue avant d’être à la rue et sur la paille pour cause de Mercosur, cet accord avec les pays d’Amérique latine qui feront entrer bovins, maïs, poulets et autres denrées alimentaires à moindre prix venant concurrencer nos produits. Manif quasi soutenue par le gouvernement promettant implicitement de fermer les yeux, comme d’habitude, sur les exactions commises par les plus virulents des manifestants.
Il semblerait qu’on connaisse le résultat de la négociation par avance. La France fera les gros yeux et obtiendra quelques miettes pour faire passer la pilule amère d’un traité qui profitera a d’autres filières, par exemple les producteurs de vin voyant s’ouvrir de nouveaux marchés.
Mais les dés sont pipés. A la veille d’élections professionnelles dans le monde agricole, les syndicats engagés dans le mouvement, FNSEA et Coordination rurale, ont quelques arrière-pensées. Sans compter qu’une majorité de manifestants a les lois environnementales dans le viseur. Enfin Il y a une multitude de métiers en agriculture et tous ne sont pas, comme la FNSEA derrière l’agro-caplitalisme. « Et moi je ne veux pas bouffer mes voisins ni m’associer à une manifestation qui prend pour cible l’environnement » assure un producteur en bio de Muzillac qui explique dans le journal Ouest France du 18 novembre pourquoi il n’ira pas manifester.
Jean Luc Poussier
Il semblerait qu’on connaisse le résultat de la négociation par avance. La France fera les gros yeux et obtiendra quelques miettes pour faire passer la pilule amère d’un traité qui profitera a d’autres filières, par exemple les producteurs de vin voyant s’ouvrir de nouveaux marchés.
Mais les dés sont pipés. A la veille d’élections professionnelles dans le monde agricole, les syndicats engagés dans le mouvement, FNSEA et Coordination rurale, ont quelques arrière-pensées. Sans compter qu’une majorité de manifestants a les lois environnementales dans le viseur. Enfin Il y a une multitude de métiers en agriculture et tous ne sont pas, comme la FNSEA derrière l’agro-caplitalisme. « Et moi je ne veux pas bouffer mes voisins ni m’associer à une manifestation qui prend pour cible l’environnement » assure un producteur en bio de Muzillac qui explique dans le journal Ouest France du 18 novembre pourquoi il n’ira pas manifester.
Jean Luc Poussier