Philippe Meirieu est de longue date un miltant de l'éducation populaire. Instituteur de classe unique, en début de carrière, il découvre « des élèves abîmés, qui s'abîmaient entre eux, qui abîmaient l'école et qui abîmaient parfois les gens autour d'eux » et aussi « beaucoup d'adultes qui avaient baissé les bras et qui considéraient que la seule chose qui restait à faire était de les garder en essayant qu'ils fassent le moins de dégâts possible. »
Il découvre alors « Lettre à une maîtresse d'école » livre écrit par des enfants recueillis par un curé des Abruzzes. La lettre s'adresse à cette maîtresse qui les a exclus de l'école. « Si j’étais l’Etat, je vous payerai un forfait. Tant pour chaque enfant qui réussit, ou plus exactement un prélèvement sur votre salaire pour tout enfant qui ne réussit pas à passer en classe supérieure. (...) Il faudrait voir comment vous vous relèveriez la nuit pour chercher le moyen de les faire passer. Actuellement, plutôt que de faire ça, vous dites qu’ils ne sont pas doués. Ca vous permet de ne pas avoir à vous creuser les méninges pour trouver un moyen de les faire réussir. »
Ce texte lui fait comprendre que l'éducateur doit faire le pari de l'éducabilité. « Tout le monde peut apprendre et grandir et en même temps nul ne peut apprendre ou grandir à la place de quelqu'un parce que les êtres humains et les petits d'homme sont des sujets en constitution. (...) On ne les fabrique pas, on les accompagne dans l'émergence de leur individualité, de leur personne, de leur liberté. »
Il découvre alors « Lettre à une maîtresse d'école » livre écrit par des enfants recueillis par un curé des Abruzzes. La lettre s'adresse à cette maîtresse qui les a exclus de l'école. « Si j’étais l’Etat, je vous payerai un forfait. Tant pour chaque enfant qui réussit, ou plus exactement un prélèvement sur votre salaire pour tout enfant qui ne réussit pas à passer en classe supérieure. (...) Il faudrait voir comment vous vous relèveriez la nuit pour chercher le moyen de les faire passer. Actuellement, plutôt que de faire ça, vous dites qu’ils ne sont pas doués. Ca vous permet de ne pas avoir à vous creuser les méninges pour trouver un moyen de les faire réussir. »
Ce texte lui fait comprendre que l'éducateur doit faire le pari de l'éducabilité. « Tout le monde peut apprendre et grandir et en même temps nul ne peut apprendre ou grandir à la place de quelqu'un parce que les êtres humains et les petits d'homme sont des sujets en constitution. (...) On ne les fabrique pas, on les accompagne dans l'émergence de leur individualité, de leur personne, de leur liberté. »
Philippe Meirieu a dirigé CAP CANAL seule chaîne de télévision en Europe consacrée à l'éducation. Initiée par la ville de Lyon, elle diffuse sur la région Rhônes-Alpes et par internet.
Cliquez sur Cap infos Les décrocheurs : Philippe Meirieu y accueille Gilbert Longhi, proviseur et auteur de « Décrocheurs d'école », Christine Maurel, parent de décrocheur, Naïma Benjamin, professeur, Ugo, ancien décrocheur et Pierre Souchaud, critique d'art.
Cliquez sur Cap infos Les décrocheurs : Philippe Meirieu y accueille Gilbert Longhi, proviseur et auteur de « Décrocheurs d'école », Christine Maurel, parent de décrocheur, Naïma Benjamin, professeur, Ugo, ancien décrocheur et Pierre Souchaud, critique d'art.
Pour en savoir plus
Lettre à une maîtresse d'école, article sur Don Lorenzo Milani et les enfants de Barbiana sur le site d'ATD Quart Monde
Lettre à une maîtresse d'école, article sur Don Lorenzo Milani et les enfants de Barbiana sur le site d'ATD Quart Monde