Avec une trentaine de ses collègues journalistes, membres de l’Union de la Presse Francophone (UPF) - Thaïlande, L.aure Siégel explique, dans une tribune publiée sur son blog, combien le drame de leur camarade Arnaud Dubus est lié à la précarité qui frappe la profession. "Rien ne saurait expliquer la douleur d’Arnaud et son geste, disent ses amis, mais il serait lâche de feindre d’ignorer combien la précarité de la dernière décennie de sa carrière a contribué à son mal-être. Ce reporter passionné qui pigea longtemps pour des médias établis comme Libération, Le Temps, Radio France et RFI, avait dû mettre fin à son activité l’année dernière, faute de pouvoir en vivre."