27/08/2014

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Après la démission-expulsion quelque peu théâtrale d'Arnaud Montebourg (un départ à froid, avec gravité, eût mieux convenu à la situation du pays), voici donc un gouvernement « resserré ». Serrer, on ne connaît d'ailleurs que ça en se moment : serrer les dépenses sociales, serrer les ceintures... Mais bon, voilà enfin « le gouvernement de combat » promis le 31 mars à l'arrivée de Manuel Valls. Encore que 16 ministres. Ne serait-il pas judicieux la prochaine fois de descendre à 15 comme au rugby ? Toujours à parité bien entendu : 7 femmes + 7 hommes + Valls. Ou 11, comme au foot : 5 + 5 + 1.  Ou 5 comme au basket : 2 + 2 + 1. Ou finalement, vis et boulons bien resserrés, un gouvernement à 1 : Valls. Car c'est un chef, une pensée seule, unique et libérale qu'il nous faut, bon sang de bonsoir ! 

Michel Rouger


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