Ceci est la version allégée et revue du post paru le 14 Aout 2013.
Certains de mes proches pensent que je frise l'addiction au réseau social (Il faut bien qu'il m'en reste une!). En effet voila près de quatre ans que j'ai un usage intensif et assez ciblé de Facebook en liaison avec 114 amis (dont 93 personnes).
J'utilise en parallèle pour promouvoir mes activités deux autres réseaux sociaux à visées plus professionnelles, Viadéo et plus récemment Linked'In.
J'utilise en parallèle pour promouvoir mes activités deux autres réseaux sociaux à visées plus professionnelles, Viadéo et plus récemment Linked'In.
Fondons notre analyse sur quelques données chiffrées.
Mes "amis" (dans l'acception contestable qu'en donne Fb) peuvent être classés en quatre groupes dont l'effectif, comme le montre le tableau ci dessus, est assez équilibré.
Mon réseau Facebook a donc une taille modeste et qui le restera, c'est volontaire. Il ne comporte aucun ami que je n'ai rencontré personnellement au moins une fois dans la vraie vie. Entretenir des relations en ligne avec un effectif limité d'amis caractérise d'ailleurs la quasi totalité de mes correspondants, à l'exception de quatre ou cinq d'entre eux qui affichent de 300 à 2550 amis. Leur point commun est une activité artistique qui nécessite la pratique d'un"marketing de soi ".
Je remarque aussi que le nombre d'amis est souvent lié à l'âge. Plus on est jeune plus - semble t-il - on a d'amis (au dessus de 200). Les seniors paraissent d'avantage sélectifs. Je note en revanche que plusieurs jeunes entre 20 et 23 ans ont rompu volontairement le lien virtuel avec leur réseau : " pour gérer, m'ont-ils déclaré, de manière plus maîtrisée et confidentielle leur communication amicale". Je constate que ceux qui poursuivent la relation à cet âge et au delà ont souvent un projet à défendre - activité, voyage, engagement, ou alors l'édification - ou la volonté de consolider leur image familiale.
Mes "amis" (dans l'acception contestable qu'en donne Fb) peuvent être classés en quatre groupes dont l'effectif, comme le montre le tableau ci dessus, est assez équilibré.
Mon réseau Facebook a donc une taille modeste et qui le restera, c'est volontaire. Il ne comporte aucun ami que je n'ai rencontré personnellement au moins une fois dans la vraie vie. Entretenir des relations en ligne avec un effectif limité d'amis caractérise d'ailleurs la quasi totalité de mes correspondants, à l'exception de quatre ou cinq d'entre eux qui affichent de 300 à 2550 amis. Leur point commun est une activité artistique qui nécessite la pratique d'un"marketing de soi ".
Je remarque aussi que le nombre d'amis est souvent lié à l'âge. Plus on est jeune plus - semble t-il - on a d'amis (au dessus de 200). Les seniors paraissent d'avantage sélectifs. Je note en revanche que plusieurs jeunes entre 20 et 23 ans ont rompu volontairement le lien virtuel avec leur réseau : " pour gérer, m'ont-ils déclaré, de manière plus maîtrisée et confidentielle leur communication amicale". Je constate que ceux qui poursuivent la relation à cet âge et au delà ont souvent un projet à défendre - activité, voyage, engagement, ou alors l'édification - ou la volonté de consolider leur image familiale.
Les plus et les moins de 50 ans en proportion égale.
On a souvent l'âge de ses amis. C'est ainsi que plus de la moitié de mes contacts ont plus de 50 ans (soit 50 personnes et le cœur de ce groupe a entre 55 et 65 ans, le plus vieux à + de 80 ans). Ainsi FB ne fait pas peur aux seniors (du moins de mes amis !).
Corolaire de cette observation, petits enfants, petits neveux et cousins nourrissent l'autre extrémité de la pyramide (9 jeunes de - 25 ans). Au milieu, on trouve en égale proportion, des actifs trentenaires (16 personnes de 26 à 35 ans) souvent célibataires, ou au delà, souvent parents (18 personnes de 36 à 50 ans). Notons que dans cette catégorie ce sont souvent les femmes qui postent et "likent". Sur mon réseau, les femmes sont cependant un peu moins nombreuses que les hommes : 38/55.
On a souvent l'âge de ses amis. C'est ainsi que plus de la moitié de mes contacts ont plus de 50 ans (soit 50 personnes et le cœur de ce groupe a entre 55 et 65 ans, le plus vieux à + de 80 ans). Ainsi FB ne fait pas peur aux seniors (du moins de mes amis !).
Corolaire de cette observation, petits enfants, petits neveux et cousins nourrissent l'autre extrémité de la pyramide (9 jeunes de - 25 ans). Au milieu, on trouve en égale proportion, des actifs trentenaires (16 personnes de 26 à 35 ans) souvent célibataires, ou au delà, souvent parents (18 personnes de 36 à 50 ans). Notons que dans cette catégorie ce sont souvent les femmes qui postent et "likent". Sur mon réseau, les femmes sont cependant un peu moins nombreuses que les hommes : 38/55.
Pour quels usages ?
Un tiers des membres de mon réseau sont des "utilisateurs passifs" à l'activité invisible. Ils ont ouvert leur compte et renseigné à minima leur profil, se sont abonnés à ma page (volontairement ou à ma demande) et depuis sont là mais ne postent jamais de messages ou de liens, ne likent pas, reçoivent parfois sur leur page des posts partagés sans même les commenter.
Quelques petits sondages discrets au fil des rencontres montrent que pour une part de ces utilisateurs passifs Facebook est un moyen pour recevoir des nouvelles des amis et plus encore des membres de la famille dont ils ont répondu à l'invitation. Les autres se sont inscrits un jour "pour voir" et ne reviennent que très rarement. Ils déclarent souvent ne pas comprendre comment ça marche ni à quoi ça sert ? "C'est trop énervant conclut immanquablement quand nous en parlons, un vieil et cher ami".
Cinq modes d'interventions permettent de caractériser les "utilisateurs actifs" :
- les likeurs. Les plus nombreux. ils ont le j'aime facile, parfois avec de curieux contresens. L'important est de signaler que l'on est là, que l'on a lu. Ainsi ils s'inscrivent instinctivement dans ce processus de feed back, indispensable à tout début de communication.
- les partageurs. Nombreux aussi parmi les actifs, ils partagent, à la volée, sur leur page les liens d'informations (écrites, images et sons) en résonance avec leurs motivations, leur humeur, leur personnalité, leur image.
- les likeurs/commentateurs. Moins de la moitié des actifs osent le commentaire. Première étape d'un réel engagement dans la relation, nécessitant d'affronter la difficulté de l'écrit flash. Cette pratique est plus aisés quand le réseau est limité à l'univers familial strict ; plus risqué pour l'image sociale quand le cercle des relations s'élargit.
- les photographes/vidéastes : pour une part adeptes du partage des "instantanés de vie", ils sont nombreux chez les plus jeunes ou parmi les vieux geeks. Pour l'autre part ce sont des artistes (professionnels ou amateurs) des arts visuels ou du spectacle, promotionnant leurs créations, ou des voyageurs partageant leurs découvertes et émotions.
- les rédacteurs /partageurs : l'aristocratie du réseau (une quinzaine de personnes). Motivés par l'intensité des émotions amoureuses et esthétiques partagées, la force de l'expression engagée, le débat d'idées ou plus prosaïquement, la promotion publicitaire de leurs activités ou business.
Un dernier mode d'intervention, celui des chateurs, in-maileurs, caractérise un petit nombre d'actifs, adeptes de la conversation intime, qui progressivement découvrent les ressources de la plateforme Facebook comme instrument de communication interpersonnelle privée. Ils mettent en œuvre les fonctions messages écrits (remplaçant progressivement l'usage du mail), chat Aucun cependant ne va jusqu'à l'utilisation de la fonction vidéo conférence, plus technique à mettre en œuvre et peut-être plus impliquante au plan de la communication..
Un tiers des membres de mon réseau sont des "utilisateurs passifs" à l'activité invisible. Ils ont ouvert leur compte et renseigné à minima leur profil, se sont abonnés à ma page (volontairement ou à ma demande) et depuis sont là mais ne postent jamais de messages ou de liens, ne likent pas, reçoivent parfois sur leur page des posts partagés sans même les commenter.
Quelques petits sondages discrets au fil des rencontres montrent que pour une part de ces utilisateurs passifs Facebook est un moyen pour recevoir des nouvelles des amis et plus encore des membres de la famille dont ils ont répondu à l'invitation. Les autres se sont inscrits un jour "pour voir" et ne reviennent que très rarement. Ils déclarent souvent ne pas comprendre comment ça marche ni à quoi ça sert ? "C'est trop énervant conclut immanquablement quand nous en parlons, un vieil et cher ami".
Cinq modes d'interventions permettent de caractériser les "utilisateurs actifs" :
- les likeurs. Les plus nombreux. ils ont le j'aime facile, parfois avec de curieux contresens. L'important est de signaler que l'on est là, que l'on a lu. Ainsi ils s'inscrivent instinctivement dans ce processus de feed back, indispensable à tout début de communication.
- les partageurs. Nombreux aussi parmi les actifs, ils partagent, à la volée, sur leur page les liens d'informations (écrites, images et sons) en résonance avec leurs motivations, leur humeur, leur personnalité, leur image.
- les likeurs/commentateurs. Moins de la moitié des actifs osent le commentaire. Première étape d'un réel engagement dans la relation, nécessitant d'affronter la difficulté de l'écrit flash. Cette pratique est plus aisés quand le réseau est limité à l'univers familial strict ; plus risqué pour l'image sociale quand le cercle des relations s'élargit.
- les photographes/vidéastes : pour une part adeptes du partage des "instantanés de vie", ils sont nombreux chez les plus jeunes ou parmi les vieux geeks. Pour l'autre part ce sont des artistes (professionnels ou amateurs) des arts visuels ou du spectacle, promotionnant leurs créations, ou des voyageurs partageant leurs découvertes et émotions.
- les rédacteurs /partageurs : l'aristocratie du réseau (une quinzaine de personnes). Motivés par l'intensité des émotions amoureuses et esthétiques partagées, la force de l'expression engagée, le débat d'idées ou plus prosaïquement, la promotion publicitaire de leurs activités ou business.
Un dernier mode d'intervention, celui des chateurs, in-maileurs, caractérise un petit nombre d'actifs, adeptes de la conversation intime, qui progressivement découvrent les ressources de la plateforme Facebook comme instrument de communication interpersonnelle privée. Ils mettent en œuvre les fonctions messages écrits (remplaçant progressivement l'usage du mail), chat Aucun cependant ne va jusqu'à l'utilisation de la fonction vidéo conférence, plus technique à mettre en œuvre et peut-être plus impliquante au plan de la communication..
Un tiers de fortement engagés
En tête les vrais accrocs, ou pour être plus positif les "aficionados". Chaque jour et plusieurs fois par jour, voir chaque heure et plusieurs fois par heure, tôt le matin et tard le soir, ils partagent, commentent, likent avec bonheur et frénésie sur des thèmes récurrents ou au gré du temps et de l'inspiration. C'est une petite confrérie étroite, réagissant volontiers aux sollicitations des autres. Parfois ils marchent par deux ou en petites bandes. Ils sont 6 dans mon réseau auxquels je me joins, avouons le, volontiers.
Viennent ensuite les utilisateurs fréquents. Ils se manifestent trois à quatre fois par semaine, soit par de petits likes furtifs ou des partages ou des commentaires de posts pour donner de leurs nouvelles, envoyer un signal. J'en compte 23 dans mon réseau. Ajoutés aux aficionados ce sont donc un tiers de mes amis qui ont une activité notable, engagée.
Le second tiers apparait épisodiquement (par période de deux trois jours séparée par de longs moment de silence) ou rarement. Un post isolé, un "like" avec commentaire ciblé rappellent leur existence au réseau.
En tête les vrais accrocs, ou pour être plus positif les "aficionados". Chaque jour et plusieurs fois par jour, voir chaque heure et plusieurs fois par heure, tôt le matin et tard le soir, ils partagent, commentent, likent avec bonheur et frénésie sur des thèmes récurrents ou au gré du temps et de l'inspiration. C'est une petite confrérie étroite, réagissant volontiers aux sollicitations des autres. Parfois ils marchent par deux ou en petites bandes. Ils sont 6 dans mon réseau auxquels je me joins, avouons le, volontiers.
Viennent ensuite les utilisateurs fréquents. Ils se manifestent trois à quatre fois par semaine, soit par de petits likes furtifs ou des partages ou des commentaires de posts pour donner de leurs nouvelles, envoyer un signal. J'en compte 23 dans mon réseau. Ajoutés aux aficionados ce sont donc un tiers de mes amis qui ont une activité notable, engagée.
Le second tiers apparait épisodiquement (par période de deux trois jours séparée par de longs moment de silence) ou rarement. Un post isolé, un "like" avec commentaire ciblé rappellent leur existence au réseau.
Quatre motivations d'usage
L'idée de partage est au cœur de la motivation des usagers de mon réseau Facebook.
Partager ses passions, ses goûts, ses émotions, ses sentiments, prioritairement avec les amis et relations proches constitue sans doute la première motivation d'usage.C'est, ce que font près des deux tiers des actifs de mon réseau.
Partager des nouvelles de la famille, prioritairement dans le cercle familial ou des amis proches, parfois étendu aux relations proches concerne la moitié des actifs.
Même proportion pour ceux qui veulent partager et promouvoir leurs compétences, leurs activités, leur petit business.
Enfin un peu plus d'un tiers des actifs partagent et défendent leurs idées, engagements politiques, sociaux, humanitaires.
L'idée de partage est au cœur de la motivation des usagers de mon réseau Facebook.
Partager ses passions, ses goûts, ses émotions, ses sentiments, prioritairement avec les amis et relations proches constitue sans doute la première motivation d'usage.C'est, ce que font près des deux tiers des actifs de mon réseau.
Partager des nouvelles de la famille, prioritairement dans le cercle familial ou des amis proches, parfois étendu aux relations proches concerne la moitié des actifs.
Même proportion pour ceux qui veulent partager et promouvoir leurs compétences, leurs activités, leur petit business.
Enfin un peu plus d'un tiers des actifs partagent et défendent leurs idées, engagements politiques, sociaux, humanitaires.
Changer sa photo de profil
Au titre des différents autres usages, le changement de la photo de profil a un caractère remarquable. Bien sûr il y a ceux qui n'apportent aucun soin à la chose voir n'ont jamais téléchargé de photo (mais ces derniers ne sont jamais utilisateurs actifs). En revanche pour la plus part des actifs le choix de la photo et sa variation dans le temps semblent important. Ce choix traduit des changement d'humeur, d'état (amoureux notamment) d'orientation volontaire de son image au gré des évènements. La photo n'est pas toujours un portrait, mais parfois un "signe distinctif". Le choix de l'illustration du bandeau est aussi objet d'attention pour mettre en situation. Ainsi plusieurs de mes amis dépensent des trésors d'ingéniosité pour établir une identité remarquable et manifestent une réelle culture de l'image.
Créer ou subir un fil d'infos.
L'autre usage, qui va de pair souvent avec le partage des idées ou d'activités / business, consiste à s'abonner à des pages médias (presse ou entreprises). Cette activité peut s'inscrire dans une stratégie d'information et est parfois couplée à l'usage de programmes de curation (à l'exemple de scoop It). Elle se rapporte autrement à un comportement plus passif. Elle est dans ce cas le résultat de l'habileté marketing des pousseurs de contenu qui n'ont pas leur pareil pour provoquer le clic d'abonnement.
Au titre des différents autres usages, le changement de la photo de profil a un caractère remarquable. Bien sûr il y a ceux qui n'apportent aucun soin à la chose voir n'ont jamais téléchargé de photo (mais ces derniers ne sont jamais utilisateurs actifs). En revanche pour la plus part des actifs le choix de la photo et sa variation dans le temps semblent important. Ce choix traduit des changement d'humeur, d'état (amoureux notamment) d'orientation volontaire de son image au gré des évènements. La photo n'est pas toujours un portrait, mais parfois un "signe distinctif". Le choix de l'illustration du bandeau est aussi objet d'attention pour mettre en situation. Ainsi plusieurs de mes amis dépensent des trésors d'ingéniosité pour établir une identité remarquable et manifestent une réelle culture de l'image.
Créer ou subir un fil d'infos.
L'autre usage, qui va de pair souvent avec le partage des idées ou d'activités / business, consiste à s'abonner à des pages médias (presse ou entreprises). Cette activité peut s'inscrire dans une stratégie d'information et est parfois couplée à l'usage de programmes de curation (à l'exemple de scoop It). Elle se rapporte autrement à un comportement plus passif. Elle est dans ce cas le résultat de l'habileté marketing des pousseurs de contenu qui n'ont pas leur pareil pour provoquer le clic d'abonnement.
Ebauche d'une typologie d'usage
En première conclusion de ce modeste essai, "vu de ma fenêtre" - et j'ai conscience du biais que constitue cette position pour la pertinence scientifique des observations - j'ose ébaucher une typologie des usages, que d'aucun pourra, à sa convenance, expérimenter et enrichir. Vos pratiques de facebook vous inscrivent sans doute plus ou moins dans un ou plusieurs types d'usages dominants.
En première conclusion de ce modeste essai, "vu de ma fenêtre" - et j'ai conscience du biais que constitue cette position pour la pertinence scientifique des observations - j'ose ébaucher une typologie des usages, que d'aucun pourra, à sa convenance, expérimenter et enrichir. Vos pratiques de facebook vous inscrivent sans doute plus ou moins dans un ou plusieurs types d'usages dominants.
En projetant la rédaction de ce post, je ne pensais pas m'engager dans un tel chemin d'étude.
Je me suis pris au jeu de l'analyse et perçois une perspective d'enquête participative. Qu'en pensez-vous ? Etes vous prêt à y contribuer. Merci de m'en informer au moyen des commentaires.
Les analyses sur le phénomène social Facebook, le projet manipulateur de ses initiateurs, les effets redoutés de son usage ne manquent pas. Une approche critique des nouvelles technologies et des applications qu'elles recèlent est indispensable à leur maîtrise et à leur saine adoption. Cependant souvent ces analyses se centrent sur les risques (sociaux, psychologiques, économiques) et situent l'utilisateur comme victime potentielle, inconsciente et manipulable.
A titre d'exemple, le magazine Slate.fr, en date du premier Aout évoque des études d'Universités Américaines mettant en avant le risque pour la santé mentale que font courir Facebook et plus encore d'Instagram (le réseau social de photos partageurs) à leurs utilisateurs. On lit ainsi : Le Human-Computer Institute de l’université de Carnegie-Mellon a découvert que notre «consommation passive» des actualités de nos amis et nos propres «fils d’informations accessibles à un large public» sur Facebook pourraient en fait être à l’origine de sentiments de solitude , et même de dépression.
Mon angle de vue et ma préoccupation sont autres : cerner et comprendre les usages et leur motivations. Pourquoi et comment des personnes aussi différentes que celles qui font réseau avec moi sur Facebook (en terme d'âge, de centres d'intérêts, de niveau d'études, de professions, de positions sociales, d'orientations politiques, de culture...) s'approprient-elles l'instrument qui leur est accessible ?
Ce type d'analyse partagée avec mes lecteurs s'inscrit dans le projet que je poursuis avec Angle de vue, Angles de vies de décrypter les nouvelles pratiques sociales. De "démultiplier les angles de vue ; de voir et surprendre la vie sous tous ses angles".
Je me suis pris au jeu de l'analyse et perçois une perspective d'enquête participative. Qu'en pensez-vous ? Etes vous prêt à y contribuer. Merci de m'en informer au moyen des commentaires.
Les analyses sur le phénomène social Facebook, le projet manipulateur de ses initiateurs, les effets redoutés de son usage ne manquent pas. Une approche critique des nouvelles technologies et des applications qu'elles recèlent est indispensable à leur maîtrise et à leur saine adoption. Cependant souvent ces analyses se centrent sur les risques (sociaux, psychologiques, économiques) et situent l'utilisateur comme victime potentielle, inconsciente et manipulable.
A titre d'exemple, le magazine Slate.fr, en date du premier Aout évoque des études d'Universités Américaines mettant en avant le risque pour la santé mentale que font courir Facebook et plus encore d'Instagram (le réseau social de photos partageurs) à leurs utilisateurs. On lit ainsi : Le Human-Computer Institute de l’université de Carnegie-Mellon a découvert que notre «consommation passive» des actualités de nos amis et nos propres «fils d’informations accessibles à un large public» sur Facebook pourraient en fait être à l’origine de sentiments de solitude , et même de dépression.
Mon angle de vue et ma préoccupation sont autres : cerner et comprendre les usages et leur motivations. Pourquoi et comment des personnes aussi différentes que celles qui font réseau avec moi sur Facebook (en terme d'âge, de centres d'intérêts, de niveau d'études, de professions, de positions sociales, d'orientations politiques, de culture...) s'approprient-elles l'instrument qui leur est accessible ?
Ce type d'analyse partagée avec mes lecteurs s'inscrit dans le projet que je poursuis avec Angle de vue, Angles de vies de décrypter les nouvelles pratiques sociales. De "démultiplier les angles de vue ; de voir et surprendre la vie sous tous ses angles".