Roybon, au coeur des Chambaran, une des plus typiques et des plus grandes forêts de l'Isère. Pierres et Vacances vient d'obtenir la permission d'y implanter un Center Parcs de plus.
28 hectares de bois ont déjà été abattus, soit 35 % du total prévu. Sur les 200 hectares dégagés, le projet prévoit une "ville" touristique de 6000 habitants avec environ mille cottages.
Tout ceci malgré l'avis défavorable de la commission d'enquête publique "Loi sur l'eau", émis après l'audition des experts et l'étude des observations des habitants.
28 hectares de bois ont déjà été abattus, soit 35 % du total prévu. Sur les 200 hectares dégagés, le projet prévoit une "ville" touristique de 6000 habitants avec environ mille cottages.
Tout ceci malgré l'avis défavorable de la commission d'enquête publique "Loi sur l'eau", émis après l'audition des experts et l'étude des observations des habitants.
Désobéissance civile
Ce Grand Projet Inutile Imposé (GPII) est une caricature de toutes les aberrations possibles soulignent les militants de la PCSCP ( Pour les Chambaran Sans Center Parcs ) : destruction de 110 ha de zones humides précieuses pour l’alimentation en eau potable de la région, mise en péril localement de 37 espèces protégées, impactage des rivières classées en réservoir biologique, privatisation des biens communs publics d’usage libre et collectif, gaspillage d’argent public en faveur de Pierre et Vacances, mensonges et pressions de certains élus, désinformation politique sous couvert de développement durable et de création d’emplois, profits à court terme réalisés au détriment de petits investisseurs, etc.
Ce Grand Projet Inutile Imposé (GPII) est une caricature de toutes les aberrations possibles soulignent les militants de la PCSCP ( Pour les Chambaran Sans Center Parcs ) : destruction de 110 ha de zones humides précieuses pour l’alimentation en eau potable de la région, mise en péril localement de 37 espèces protégées, impactage des rivières classées en réservoir biologique, privatisation des biens communs publics d’usage libre et collectif, gaspillage d’argent public en faveur de Pierre et Vacances, mensonges et pressions de certains élus, désinformation politique sous couvert de développement durable et de création d’emplois, profits à court terme réalisés au détriment de petits investisseurs, etc.
Les habitant-e-s n’ayant pas été écouté-e-s (cf. enquête publique sur la Loi sur l’eau : sur les 727 observations recueillies, 60 % étaient défavorables au projet.) et les recours légaux ne permettant plus d’empêcher les travaux de commencer, nous ne voyons pas d’autre solutions que la désobéissance civile.
Sur place nous avons pu constater que les travaux de déboisement pour le Center Parcs avaient débuté : des arbres étaient marqués au fluo, des poteaux de géomètres délimitaient des espaces, et des grillages entouraient des zones. À peine dix jours après la vente du terrain par la commune de Roybon, Pierre et Vacances ne perd pas de temps.
Nous sommes entré-e-s dans la forêt en groupe d’une trentaine de personnes de tous âges et venant de la région, pour ralentir ces travaux en enlevant des piquets. Sur place, nous avons rencontré des vigiles et des ouvrier-e-s. Au bout d’une heure, des gendarme-tte-s sont arrivé-e-s et nous ont demandé de quitter les lieux, après avoir tenté d’effectuer un contrôle d’identité.
Cette action s’inscrit dans une démarche de désobéissance civile non-violente, dans la bienveillance vis-à-vis des personnes (gendarme-tte-s et ouvrier-e-s notamment), ce qui n’enlève rien à notre détermination et fermeté vis-à-vis de ce projet.
Au final, les travaux ont bel et bien été ralentis grâce à cette action, et nous nous en réjouissons.
Extrait d'un blog d'opposants à Pierre et Vacances