Ils sont étudiants à la prestigieuse université Harvard. Ils ont accepté de poser pour la campagne de lutte contre le racisme " I, too, am Harvard " " Moi aussi, je suis Harvard ". Leurs yeux vous fixent et leurs mains brandissent une ardoise avec des phrases comme celle-ci : " N'aimerais-tu pas être blanche comme nous autres ? " ou " Tu sais lire ? ". Ces questions, ces étudiants noirs les ont entendues de la bouche de leurs "amis".
Le site explique le but de cette campagne photo : « Nos voix ne sont jamais entendues sur ce campus, nos expériences sont dévaluées, notre présence est remise en question. Ce projet est notre seule façon de parler de nouveau, de réclamer ce campus, de se tenir debout pour dire : Nous sommes ici ».
Cette compagne répond à un article publié par un étudiant blanc dans le Harvard Crimson en novembre 2012 intitulé « l’insatisfaction positive ». Cet article a été le premier à lancer un débat sur le racisme à l'université d'Harvard.
Selon les chiffres de l'université, ils seraient 11% d'étudiants noirs à intégrer Harvard. « Parfois, dit l'un d'entre eux dans la vidéo, tu es le seul étudiant noir dans ta section. Et si en cours, on parle d'esclavage ou peu importe, tout le monde te regarde comme si tu allais parler au nom de ta race. Et c'est frustrant parce que tu espèrerais que les gens comprennent que tous les noirs n'ont pas les mêmes opinions sur les mêmes sujets. » « Certaines personnes nous disent parfois que l'on ne mérite pas d'être ici. Notre présence est dévalorisée. Donc c'est vraiment à nous de faire notre place. » explique un autre.
Les images et les paroles dont ils ont fait un pièce de théâtre frappent par leur simplicité mais quelle violence sous-jacente. Quelle dignité aussi dans ces regards francs et nobles, une ouverture à un dialogue sans violence.
Le site explique le but de cette campagne photo : « Nos voix ne sont jamais entendues sur ce campus, nos expériences sont dévaluées, notre présence est remise en question. Ce projet est notre seule façon de parler de nouveau, de réclamer ce campus, de se tenir debout pour dire : Nous sommes ici ».
Cette compagne répond à un article publié par un étudiant blanc dans le Harvard Crimson en novembre 2012 intitulé « l’insatisfaction positive ». Cet article a été le premier à lancer un débat sur le racisme à l'université d'Harvard.
Selon les chiffres de l'université, ils seraient 11% d'étudiants noirs à intégrer Harvard. « Parfois, dit l'un d'entre eux dans la vidéo, tu es le seul étudiant noir dans ta section. Et si en cours, on parle d'esclavage ou peu importe, tout le monde te regarde comme si tu allais parler au nom de ta race. Et c'est frustrant parce que tu espèrerais que les gens comprennent que tous les noirs n'ont pas les mêmes opinions sur les mêmes sujets. » « Certaines personnes nous disent parfois que l'on ne mérite pas d'être ici. Notre présence est dévalorisée. Donc c'est vraiment à nous de faire notre place. » explique un autre.
Les images et les paroles dont ils ont fait un pièce de théâtre frappent par leur simplicité mais quelle violence sous-jacente. Quelle dignité aussi dans ces regards francs et nobles, une ouverture à un dialogue sans violence.