Plus grand réseau de professionnels du numérique de France, ADN Ouest œuvre au quotidien pour représenter et développer la filière numérique en Pays de La Loire et en Bretagne. Rencontre avec Etienne Billet, pilote diversité à ADN’Ouest, qui soutient et accompagne des projets d'intérêt général liés à la diversité Égalité femmes hommes handicap quartiers prioritaires pour les métiers du numérique dans le cadre d'un fonds de dotation.
Qui peut accéder aux métiers du numérique ?
Il y a encore beaucoup de représentations qui subsistent. Quand on évoque le numérique, on imagine un ingénieur avec un bac+5 minimum, exerçant un seul métier : le jeune développeur avec des lunettes et de longs cheveux qui a eu les moyens de se payer des études. Or aujourd’hui, le numérique est partout : voitures, smartphone, téléviseurs, banques... Ce sont des centaines de métiers différents qui se créent chaque jour. Je pense à cette jeune femme, Marie, que j’ai eu l’occasion d’accompagner. Elle vivait dans un quartier dit défavorisé, n’avait que le Bac et n’avait pas les moyens de se payer des études. Passionnée par le numérique, elle allait de stage en stage, sans rémunération et sans espoir d’être embauchée. Je l’ai orientée vers l'école de la seconde chance pour obtenir le diplôme manquant, j’ai contacté la dirigeante d'une entreprise du numérique, membre d'ADN'Ouest pour qu’elle lui montre ses réalisations. Marie a été embauchée en CDI et vit bien aujourd’hui de sa passion. Tout le monde peut accéder à ce secteur professionnel dès lors qu’il est passionné et sait « vendre » ses talents.
Quels conseils donnez-vous ?
Ce n'est pas un handicap qui peut empêcher d'exercer un métier du numérique. D'ailleurs le numérique révolutionne régulièrement la vie de personnes en situation de handicap - mobilité, vision, aide à l'organisation, intelligence artificielle dans les implants y compris cardiaques jusqu'à la robotique... On sait que Bill Gates a été publiquement désigné comme autiste Asperger… Les grandes écoles du numérique, l’école de la seconde chance donnent enfin l'opportunité à des personnes de se former pour exercer les métiers du numérique. En plus, avec un diplôme, le CDI est souvent au bout du cours ce qui change la vie sans compter que les salaires sont supérieurs à de nombreux secteurs. Il y a là aujourd'hui quelque mille deux cent postes à pourvoir chaque année en Ille-et-Vilaine !
Il y a encore beaucoup de représentations qui subsistent. Quand on évoque le numérique, on imagine un ingénieur avec un bac+5 minimum, exerçant un seul métier : le jeune développeur avec des lunettes et de longs cheveux qui a eu les moyens de se payer des études. Or aujourd’hui, le numérique est partout : voitures, smartphone, téléviseurs, banques... Ce sont des centaines de métiers différents qui se créent chaque jour. Je pense à cette jeune femme, Marie, que j’ai eu l’occasion d’accompagner. Elle vivait dans un quartier dit défavorisé, n’avait que le Bac et n’avait pas les moyens de se payer des études. Passionnée par le numérique, elle allait de stage en stage, sans rémunération et sans espoir d’être embauchée. Je l’ai orientée vers l'école de la seconde chance pour obtenir le diplôme manquant, j’ai contacté la dirigeante d'une entreprise du numérique, membre d'ADN'Ouest pour qu’elle lui montre ses réalisations. Marie a été embauchée en CDI et vit bien aujourd’hui de sa passion. Tout le monde peut accéder à ce secteur professionnel dès lors qu’il est passionné et sait « vendre » ses talents.
Quels conseils donnez-vous ?
Ce n'est pas un handicap qui peut empêcher d'exercer un métier du numérique. D'ailleurs le numérique révolutionne régulièrement la vie de personnes en situation de handicap - mobilité, vision, aide à l'organisation, intelligence artificielle dans les implants y compris cardiaques jusqu'à la robotique... On sait que Bill Gates a été publiquement désigné comme autiste Asperger… Les grandes écoles du numérique, l’école de la seconde chance donnent enfin l'opportunité à des personnes de se former pour exercer les métiers du numérique. En plus, avec un diplôme, le CDI est souvent au bout du cours ce qui change la vie sans compter que les salaires sont supérieurs à de nombreux secteurs. Il y a là aujourd'hui quelque mille deux cent postes à pourvoir chaque année en Ille-et-Vilaine !
Qu’est-ce que votre expérience vous a appris ?
Les entreprises recherchent d’abord des talents et des compétences quels que soient les genres, les origines, les handicaps. Les très nombreuses personnes en situation de handicap avec j'ai échangé m'ont dit que cela avait souvent été pour elles une véritable revanche sur la vie : être considéré sur ses compétences professionnelles, avoir un véritable métier, être reconnu par ses collègues de travail. C’est vrai que cela demande du travail, beaucoup de passion pour être reconnu mais comme pour tout autre métier. La diversité des métiers du numérique permet de trouver sa place que l’on soit habile de ses mains, bricoleur ou plus intello, créatif, littéraire… Je suis moi-même devenu administrativement handicapé. Je ne marche pas avec béquilles pour un petit accident qui va se résorber au bout de quelques mois comme suite à un accident de ski. Ce qui m’est arrivé a totalement remis en cause mon métier d'avant que je ne peux plus aujourd’hui exercer. Je suis aussi en train de m'adapter. J'ai fait le choix de reprendre confiance malgré des capacités perdues. Les métiers du numérique sont passionnants et ouvrent de nouvelles opportunités. Il faut garder cette confiance en ses capacités. J'ai croisé tellement de personnes qui l'ont fait et qui ont réussi que ce ne sont pas des mots vains mais une réalité.
Tugdual Ruellan.
15 % seulement de candidatures féminines
92 % des embauches se font en CDI
+ de 50 % des entreprises répondantes ont fait évaluer leurs critères de recrutement (salaires en hausse, profils moins expérimentés…)
60 % des embauches concernent des postes de concepteurs, développeurs et R&D
4 compétences font le plus défaut aux débutants : relation client, langage de développement, gestion de projets/méthodologie, communication.
Les entreprises recherchent d’abord des talents et des compétences quels que soient les genres, les origines, les handicaps. Les très nombreuses personnes en situation de handicap avec j'ai échangé m'ont dit que cela avait souvent été pour elles une véritable revanche sur la vie : être considéré sur ses compétences professionnelles, avoir un véritable métier, être reconnu par ses collègues de travail. C’est vrai que cela demande du travail, beaucoup de passion pour être reconnu mais comme pour tout autre métier. La diversité des métiers du numérique permet de trouver sa place que l’on soit habile de ses mains, bricoleur ou plus intello, créatif, littéraire… Je suis moi-même devenu administrativement handicapé. Je ne marche pas avec béquilles pour un petit accident qui va se résorber au bout de quelques mois comme suite à un accident de ski. Ce qui m’est arrivé a totalement remis en cause mon métier d'avant que je ne peux plus aujourd’hui exercer. Je suis aussi en train de m'adapter. J'ai fait le choix de reprendre confiance malgré des capacités perdues. Les métiers du numérique sont passionnants et ouvrent de nouvelles opportunités. Il faut garder cette confiance en ses capacités. J'ai croisé tellement de personnes qui l'ont fait et qui ont réussi que ce ne sont pas des mots vains mais une réalité.
Tugdual Ruellan.
Quelques chiffres…
1 entreprise sur 2 constate une pénurie de profils techniques numériques 15 % seulement de candidatures féminines
92 % des embauches se font en CDI
+ de 50 % des entreprises répondantes ont fait évaluer leurs critères de recrutement (salaires en hausse, profils moins expérimentés…)
60 % des embauches concernent des postes de concepteurs, développeurs et R&D
4 compétences font le plus défaut aux débutants : relation client, langage de développement, gestion de projets/méthodologie, communication.