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La filière numérique offre de réelles opportunités d’emplois notamment aux personnes en situation de handicap. Témoignage avec Thomas Cerveaux, 24 ans, actuellement en formation à l’Eni, École d’informatique de Rennes, d’administrateur systèmes et réseaux qui se déroule en alternance chez Orange business services à Cesson-Sévigné.
Thomas est né dans les Landes et grandit à Angers. Bac pro systèmes électroniques en poche, il s’engage dans un service civique avec Simon de Cyrène, une association qui accompagne des personnes cérébro-lésées : « Je vivais sur place et accompagnais les personnes dans les gestes du quotidien mais aussi dans leur insertion socio-professionnelle ». Au terme, il rejoint sa compagne qui s’est installée à Rennes et reprend ses études : « J’ai découvert à Pôle emploi une annonce de l’Eni, École d’informatique de Rennes. Je suis passionné d’informatique depuis que je suis enfant et j’ai été séduit par les formations proposées, très en phase avec des préoccupations pratiques et concrètes ». Il se rapproche alors de l’association Osons l’égalité qui l’accompagne dans la définition de son projet et la recherche de son stage.
En formation à l’École d’informatique de Rennes
Après avoir passé des tests de positionnement technique et été reçu en entretien par le service de placement, il est accepté par l’Eni : « J’ai obtenu le statut de stagiaire de la formation professionnelle ce qui permet un financement de la formation par la Région Bretagne. J’ai suivi le cursus de huit mois en formation continue et ai obtenu un titre de niveau bac + 2 de technicien supérieur en réseaux informatiques et télécommunications. J’ai eu alors envie de poursuivre avec la formation de niveau bac + 4 d’administrateur systèmes et réseaux qui se déroule en alternance dans une entreprise. J’ai ainsi pris contact avec Orange business services à Cesson-Sévigné près de Rennes, Osons l’égalité m’a accompagné dans cette démarche. J’ai été accueilli en entretien par le manager, un échange pendant une première heure, puis une présentation de la solution proposée par le service pendant une deuxième heure. C’était super intéressant. Trois jours après, j’apprenais que ma candidature était acceptée en contrat de professionnalisation ».
« Je n’ai jamais l’impression d’aller au boulot le matin ! »
Thomas a peu à peu appris le métier au sein d’une équipe bienveillante : « Nous nous occupons de l’infrastructure MPLS supportant les VPNs de nos clients, réseau site à site sécurisé. Je suis en charge d’étudier des solutions de virtualisation d’application via des solutions basées sur la technologie de conteneur, afin de réduire notre consommation de ressource (espace de stockage, processeur, mémoire). Le but est d’apporter à nos clients des solutions toujours plus flexibles et disponibles. Je souhaite éventuellement poursuivre ma formation avec le nouveau titre proposé cette année d’expert en sécurité digitale, niveau bac + 5, créé par des professionnels de la sécurité informatique avec l’Eni. Je travaille sur des nouvelles technologies d’avenir et je m’éclate ! Je n’ai jamais l’impression d’aller au boulot quand je me lève le matin !"
Tugdual Ruellan
J’ai une déficience visuelle, depuis ma naissance. Ma situation de handicap est visuelle (je préfère parler de situation de handicap plutôt que de handicap…) J’ai connu des hauts et des bas mais un peu comme tout le monde… En fait, c’est une problématique qui comporte surtout des enrichissements. Ainsi, tout jeune, j’ai cultivé des partenariats professionnels très forts pour essayer de construire des projets. J’ai acquis une certaine force et n’hésite pas aujourd’hui à aller vers l’autre. Les métiers du numérique sont des métiers dans lesquels on relève en permanence des défis. Quand on est en situation de handicap, ça nous parle puisque nous relevons des défis aux quotidiens. Dès lors que l’on a la volonté et l’envie, il faut y aller, sans hésiter. Ce sont des métiers très accessibles dans lesquels il y a possibilité d’imaginer de nombreuses adaptations ».
Tugdual Ruellan
J’ai une déficience visuelle, depuis ma naissance. Ma situation de handicap est visuelle (je préfère parler de situation de handicap plutôt que de handicap…) J’ai connu des hauts et des bas mais un peu comme tout le monde… En fait, c’est une problématique qui comporte surtout des enrichissements. Ainsi, tout jeune, j’ai cultivé des partenariats professionnels très forts pour essayer de construire des projets. J’ai acquis une certaine force et n’hésite pas aujourd’hui à aller vers l’autre. Les métiers du numérique sont des métiers dans lesquels on relève en permanence des défis. Quand on est en situation de handicap, ça nous parle puisque nous relevons des défis aux quotidiens. Dès lors que l’on a la volonté et l’envie, il faut y aller, sans hésiter. Ce sont des métiers très accessibles dans lesquels il y a possibilité d’imaginer de nombreuses adaptations ».