C’est sur son lit d’hôpital que Yannick Juguet a imaginé ses « macarons identitaires ». L’idée est simple. On place un biscuit sur le plateau d’une imprimante. Une image y est déposée faite d’encre alimentaire, noir et blanc ou couleur. Place à l’imagination : il peut s’agir d’une phrase, d’une image, d’un logo. Le principe, lancé en 2014, commence à séduire particuliers et entreprises.
Yannick est titulaire d’un BTS en électrotechnique. Très tôt, le finistérien choisit de partir en Côte-d’Ivoire. Il a décroché un emploi dans la restauration et une distillerie tropicale. Mais en 2005, des conflits éclatent. Il doit alors quitter l’Afrique. De retour dans le Finistère, il suit une formation de cuiseur sur fours à pâtisserie et travaille dans l’agro-alimentaire. Un peu plus tard, il trouve un emploi dans une société de transport, qui prépare les bus au voyage et assure les contrôles de sécurité. Mais en mai 2013, il est victime d’un grave accident du travail : « J’ai passé de longs mois à l’hôpital, se souvient-il. Après mon opération en octobre, je pensais avoir perdu l’usage de mes jambes. Huit mois sous morphine… j’ai eu le temps de gamberger ! »
C’est parce qu’une amie lui apporte des macarons qu’il a l’idée d’inscrire une image à l’encre alimentaire à la surface : « C’est parti comme ça. Je me suis accroché à cette idée qui ne m’a plus quitté ». Yannick, reconnu travailleur handicapé, peut finalement remarcher à condition de ne plus faire d’efforts ni porter de charges lourdes. De retour au domicile, il lance son projet et trouve un fabricant d’imprimante, séduit par l’idée, qui accepte de fabriquer un prototype.
Le principe est le même qu’avec une feuille de papier ; la seule différence consiste à faire passer, à l’aide d’un plateau qui se lève, des gâteaux dont l’épaisseur peut aller jusqu’à 12 centimètres. La cartouche d’encre est remplie d’encre alimentaire, la même que celle utilisée par les fabricants agroalimentaires. Le produit alimentaire reste dans son alvéole de protection. Yannick réalise avec succès ses premiers tests, d’abord au pinceau végétal puis avec la machine. Au bout de huit mois d’expérimentation, l’imprimante reçoit l’indispensable norme CE. Yannick imprime ses premiers « galets bretons » qu’il soumet aux tests d’un laboratoire. Avec un résultat positif, il trouve des magasins qui acceptent de mettre en vente son produit. Le résultat est probant, Yannick dépose alors son concept « d’identification régionale par le biscuit »auprès de l’Inpi.
C’est parce qu’une amie lui apporte des macarons qu’il a l’idée d’inscrire une image à l’encre alimentaire à la surface : « C’est parti comme ça. Je me suis accroché à cette idée qui ne m’a plus quitté ». Yannick, reconnu travailleur handicapé, peut finalement remarcher à condition de ne plus faire d’efforts ni porter de charges lourdes. De retour au domicile, il lance son projet et trouve un fabricant d’imprimante, séduit par l’idée, qui accepte de fabriquer un prototype.
Identification régionale par le biscuit
Le principe est le même qu’avec une feuille de papier ; la seule différence consiste à faire passer, à l’aide d’un plateau qui se lève, des gâteaux dont l’épaisseur peut aller jusqu’à 12 centimètres. La cartouche d’encre est remplie d’encre alimentaire, la même que celle utilisée par les fabricants agroalimentaires. Le produit alimentaire reste dans son alvéole de protection. Yannick réalise avec succès ses premiers tests, d’abord au pinceau végétal puis avec la machine. Au bout de huit mois d’expérimentation, l’imprimante reçoit l’indispensable norme CE. Yannick imprime ses premiers « galets bretons » qu’il soumet aux tests d’un laboratoire. Avec un résultat positif, il trouve des magasins qui acceptent de mettre en vente son produit. Le résultat est probant, Yannick dépose alors son concept « d’identification régionale par le biscuit »auprès de l’Inpi.
Hermine, triskell, drapeau breton…
Début 2014, il lance son idée sur My Major Compagny, est primé par les internautes et collecte ainsi la somme de 6800 €. En avril 2015, il crée son entreprise et bénéficie de l’aide de l’Agefiph de 6000 €, d’un suivi de BGE et d’une somme de 7000 € récoltée auprès de donateurs et d’entreprises. Il s’installe dans la crêperie familiale et bénéficie du laboratoire pour conserver ses produits. Il achète la matière première auprès d’entreprises locales, notamment des langues de chat qui deviennent ses « langues bretonnes ». « Les possibilités d’impression sont illimitées, confie Yannick. Hermine, triskell, drapeau breton… c’est de la publicité par le biscuit à l’occasion d’un événementiel par exemple ».
Le conditionnement est assuré par un esat de Quimper, de l’association La Sillery. « Pour l’instant, poursuit Yannick, je ne vends que ce que je suis capable de produire seul. Si les commandes se développent, j’embaucherai en conséquence. Mon désir est désormais de fabriquer une gamme de produits avec une encre bio. Plusieurs recherches sont en cours ; je les suis de très près… »
Tugdual Ruellan
Contact : Zac de Stang Ar Garront à Châteaulin
Tél. 06 87 71 23 42
lesmacarons.identitaires@yahoo.fr
page Facebook.
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