FEMMES.m4a (5 Mo)
Deux vendredis par mois, l'association « Nous féministes 35 » tient des permanences à la Maison de Quartier. « C'est un premier contact humain, raconte Rachida Bourdeaud-Bachtaka, la présidente. Des femmes viennent voir l'association, pour parler. A nous de les mettre à l'aise, qu'elles puissent exprimer leurs problèmes. Venir nous voir c'est déjà un premier pas».
« Quand on entend la personne se confier, ça nous touche beaucoup. J'aimerais bien que d'autres personnes puissent les écouter".Rachida a été formée à l'écoute pour bien conduire ces entretiens.
A Villejean, 8 femmes ont suivi une telle formation, à l'initiative du Collectif Kuné (1). .. « L'Asfad, la Maison des femmes accueillent aussi les femmes pour l'écoute. Ils ont des psychologues, des juristes... J'oriente parfois vers SOS Victimes ou pour déposer plainte si elles sont prêtes » note Rachida.
Dans le foyer ou dans la rue.
« C'est difficile de sortir de l'isolement, quand on est victime, on est sous l'emprise, poursuit Rachida. On ne sent pas que l'on vit dans les violences. Après on se rend compte que l'on est en train de vivre la pire des choses. Surtout quand on a des enfants. Pour les enfants, les blessures sont invisibles mais elles existent. ». « La violence faite aux femmes, elle est aussi bien dans le foyer que dans la rue » , précise Marie-Pierre Raud. « Quand on entend la personne se confier, ça nous touche beaucoup. J'aimerais bien que d'autres personnes puissent les écouter".Rachida a été formée à l'écoute pour bien conduire ces entretiens.
A Villejean, 8 femmes ont suivi une telle formation, à l'initiative du Collectif Kuné (1). .. « L'Asfad, la Maison des femmes accueillent aussi les femmes pour l'écoute. Ils ont des psychologues, des juristes... J'oriente parfois vers SOS Victimes ou pour déposer plainte si elles sont prêtes » note Rachida.
Pour l'écoute, il vaut mieux être plusieurs.
Aujourd'hui, les bénévoles se mobilisent pour des événements mais peu pour l 'écoute. L'association a besoin de bénévoles : « Il vaut mieux être plusieurs » insiste-t-elle. Nous féministes 35 existe depuis quatre ans d'abord en collectif puis en association depuis deux ans, pour les femmes qui ont subi des violences. Elle a accueilli une quarantaine de personnes. Elle défend les droits des femmes, sensibilise contre les violences sexistes et sexuelles, conjugales et intrafamiliales. Elle veut faciliter l'insertion et l'intégration des personnes concernées, accompagner les femmes et leurs enfants. L'association participe à des événements, chaque année, le 25 novembre et le 8 mars, au sein de l'inter-organisation féministe.
Jean-François Bourblanc
(1) Les personnes formées à cette occasion (en 2023) n'assurent pas de permanence. C'est uniquement par contacts individuels à partir de la page Facebook de Kuné qu'il serait possible de les joindre.