Dès mercredi un atelier propose aux enfants et à leurs parents de fabriquer des cerfs-volants : ce jeu très populaire au Brésil est aussi un instrument de résistance.
Jeudi, le film «A ultima aboliçao» (L'ultime abolition) explique pourquoi l'abolition de l'esclavage au Brésil, ne résoud pas tous les problèmes, ne supprime pas les inégalités liées à la couleur de peau, y compris aujourd'hui. Le Brésil est le dernier pays occidental à avoir aboli l'esclavage (1888).
Samedi, trois concerts de musiques variées du Brésil se succèdent : batucada, coco, maracatu...
Et dimanche un bal de musiques brésiliennes : les participants sont invités à s'initier à la danse Forro puis à la Samba.
Jeudi, le film «A ultima aboliçao» (L'ultime abolition) explique pourquoi l'abolition de l'esclavage au Brésil, ne résoud pas tous les problèmes, ne supprime pas les inégalités liées à la couleur de peau, y compris aujourd'hui. Le Brésil est le dernier pays occidental à avoir aboli l'esclavage (1888).
Samedi, trois concerts de musiques variées du Brésil se succèdent : batucada, coco, maracatu...
Et dimanche un bal de musiques brésiliennes : les participants sont invités à s'initier à la danse Forro puis à la Samba.
Les cultures afro-brésiliennes.
Le jour de la conscience noire, le 20 novembre, est fêté au Brésil, depuis 2003, pour célébrer les cultures afro-brésiliennes, pour rappeler l'esclavage et pour exprimer les luttes en cours pour la population d'origine africaine. Résidant dans des quartiers défavorisés (sans services publics), les noirs occupent très souvent des emplois de domestiques : femmes de ménage, jardinier, chauffeur, nounou... , des emplois demandant peu de formation et mal payés. Le Brésil est le pays qui compte le plus grand nombre d’employés de maison au monde et la majorité est noire : jusqu' à la présidence de Lula peu de politiques ont permis aux noirs de s'insérer dans la société. La population intériorise une certaine culpabilité, une certaine honte d’être noire, et conforte la «supériorité des blancs» qui ne font rien pour partager.
Au Brésil, l’abolition de l’esclavage n’a pas fait de l’afro-brésilien un citoyen comme les autres. Il a des droits : voter, aller à l’école... mais il ne peut pas toujours les utiliser (voir le film « l’ultime abolition »).
Une expo sur Ouro Preto, la ville de l'or.
Jusqu'au 20 novembre, l'exposition « Ouro Preto », dans le hall de la Maison de quartier, présente plusieurs photos de la ville de l'or. Jean-Jacques Flach, photographe, raconte : « La ville d'Ouro Preto (Or Noir) est fondée le 8 juillet 1711 à la suite de la découverte par les bandeirantes (pionniers) d'or dans les rivières du Minas Gerais, vers la fin du XVIIe siècle. Une foule de chercheurs d'or, bientôt rejoints par des commerçants, viennent s'y installer pour faire fortune. A son apogée cette ville utilise plus de 100 000 esclaves dans le but d’arracher l’or dans les mines...Ouro Preto devient rapidement une ville non seulement prospère mais aussi très importante. Vers 1750 elle compte plus d'habitants que Rio de Janeiro ou New York». JFB.