Franck Pichot, vice président du Conseil départemental, chargé de l'éducation veut rendre le collège Rosa Parks plus attractif.
Le vice président du Conseil départemental chargé de l'éducation veut davantage de mixité sociale. Mais comment ?
« Les collèges du centre ville sont pleins, ceux de la périphérie le sont moins. » Avec une mixité sociale très variable : « Le taux de boursiers varie de 15% à 75%. » « Ce partage est inéquitable » pour Franck Pichot, vice président du Conseil départemental,. L'objectif du Conseil : remettre de l'attractivité sur les collèges périphériques, au moment où la population de Rennes augmente.
Le secteur multi collèges Rosa Parks, Zola, Anne de Bretagne est mis en place en intégrant « la question sociale : l'origine, boursier ou non. » Les parents doivent faire un choix. Les enfants peuvent être affectés selon différents critères : le handicap et la maladie, le social, la proximité, la fratrie : « La dérogation pour fratrie est facilement accordée. »
Il y a une plus grande mixité sur Rosa Parks avec la section internationale : « Elle draine plus largement que Villejean et Beauregard ». Frank Pichot s'interroge : « Comment améliorer la situation d'un collège qui souffre d'une image négative ? » Il évoque le sport (rugby, l'athlétisme...), les langues.. C'est de la compétence du directeur académique des services de l’Éducation nationale.
« Les collèges du centre ville sont pleins, ceux de la périphérie le sont moins. » Avec une mixité sociale très variable : « Le taux de boursiers varie de 15% à 75%. » « Ce partage est inéquitable » pour Franck Pichot, vice président du Conseil départemental,. L'objectif du Conseil : remettre de l'attractivité sur les collèges périphériques, au moment où la population de Rennes augmente.
Le secteur multi collèges Rosa Parks, Zola, Anne de Bretagne est mis en place en intégrant « la question sociale : l'origine, boursier ou non. » Les parents doivent faire un choix. Les enfants peuvent être affectés selon différents critères : le handicap et la maladie, le social, la proximité, la fratrie : « La dérogation pour fratrie est facilement accordée. »
Il y a une plus grande mixité sur Rosa Parks avec la section internationale : « Elle draine plus largement que Villejean et Beauregard ». Frank Pichot s'interroge : « Comment améliorer la situation d'un collège qui souffre d'une image négative ? » Il évoque le sport (rugby, l'athlétisme...), les langues.. C'est de la compétence du directeur académique des services de l’Éducation nationale.
Pour une meilleure mixité sociale, une meilleure attractivité Franck Pichot souhaite «que les gens du secteur y viennent sans se poser de questions ». Parmi les atouts, il cite : la proximité de l'université, de Beauregard... Avec les secteurs multi-collèges « Ceux de Vezin et Beauregard vont peu à Rosa Parks, mais ils vont davantage dans le public.. » Pour Rosa Parks, il cherche des solutions « Comment on va leur donner envie d'y aller ? » Il compte sur la mobilisation des parents et cite l'exemple de la Binquenais où des parents défendent leur collège grâce à la mise en place de l'atelier numérique..
Petit collège, moins de mélange
En 2008. Malifeu et Montbarrot ont fusionné en un seul collège avec une seule direction. « Le problème aujourd'hui vient, en partie, de ce fait là », estime M. Pichot. Un collège sur deux sites, c'est insatisfaisant. « Recréer deux collèges, oui, ça peut être un sujet, mais j'ai un avis presque contraire. » A l'heure des réductions de moyens il estime cette solution inenvisageable.
Dans un petit collège, « on a la proximité mais il y a peu de mélange et c'est compliqué d'ouvrir une option. L'offre de formation ne peut pas être très conséquent. Il n'y a pas assez de moyens et pas seulement sur Rosa Parks», précise-t-il. « Ce n'est pas une question d'argent. » Et de souligner aussitôt : « Un seul site permet quelques économies, mais on investit un million d'euros dans la restructuration de Montbarrot, on met des moyens. »
Dans un petit collège, « on a la proximité mais il y a peu de mélange et c'est compliqué d'ouvrir une option. L'offre de formation ne peut pas être très conséquent. Il n'y a pas assez de moyens et pas seulement sur Rosa Parks», précise-t-il. « Ce n'est pas une question d'argent. » Et de souligner aussitôt : « Un seul site permet quelques économies, mais on investit un million d'euros dans la restructuration de Montbarrot, on met des moyens. »
Face aux craintes de parents et enseignants, Franck Pichot regrette : « Il y a une capacité démentielle à se faire peur. La confiance n'est pas là du tout. » « On ferme le site de Malifeu mais il reste un établissement scolaire, il ne sera pas désaffecté.On préserve l'avenir. » Malifeu reste dans l'Éducation nationale (Greta et Université de Rennes 2). « Si au bout de trois ans, ça ne s'améliore pas, si on n'arrive pas à absorber 600 élèves... » M. Pichot évoque cela, mais il n'est visiblement pas dans cette hypothèse...