C’est la semaine de Napoléon, soit. Mais difficile ici de peser les exploits et les égarements du brillant fiston de Charles Bonaparte et Letizia Ramolino. Difficile aussi de répondre à la question : puisque derechef « nous sommes en guerre », comme a dit l’actuel chef de l’État, qu’aurait fait la Grande Armée sans masque puis sans vaccin sinon de battre encore en retraite ? Rendons donc plutôt hommage aux grognards, voltigeurs, fusiliers, grenadiers… aux 680 000 soldats partis se geler puis agoniser en Russie bernés par la propagande bonapartiste ou partis risquer leur vie pour nourrir leur famille. Ce qui en fait des héros éternellement contemporains.
Michel Rouger
Michel Rouger