Les Restos du Coeur refusent un million donné par le système financier, au nom de la rentabilité. Peut-être parce qu'il s'agit de bouches à nourrir plutôt que de billets à investir. Le restau d'appoint tombe trop à pic. Pile face aux candidats à la présidentielle, il brandit manu militari le menu menacé nommé "Solidarité".
Restos du Coeur + "Poor Man's Place" Turbulence (11.34 Mo)
« Aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim ni d'avoir froid ». Si l'on part du principe que tout chef d'oeuvre est intemporel, alors Jean-Jacques Goldman peut tristement ajouter cette chanson à son palmarès. Ce jeudi 1er mars, le seul restaurant qui révèle la crise sans la connaître, écrit aux candidats à l'élection présidentielle de ne pas oublier ces français qui vivent sous le seuil de la pauvreté.