20220707 La France ne mérite pas ça.mp3 (2.59 Mo)
En quelques minutes, tout a été dit. Après avoir laissé éclater sa révolte contre le racisme qu'il subit régulièrement, Boubacar a parlé avec des mots puissants de l'intégration, de l'égalité entre les êtres humains, que la terre est à tous...
Retrouvez le spectacle "Enracinements" sur le blog Bienvenue
L'enquête qui annonce "La diversité de la France de demain"
Et ces phrases de Boubacar ont fait écho mardi quand est sortie la vaste enquête "Trajectoires et origines" menée en 2019 et 2020 par l'Insee et l'Ined (*).
Elle est basée sur un échantillon représentatif très large (27 200 personnes). Les résultats - que l'on peut lire sur le site de l'Insee et le PDF ci-joint - confirment en les amplifiant les conclusions de la première enquête menée en 2008 et 2009 dont la principale : la population française est de plus en plus mixte. 32 % des habitants ont des origines étrangères (9 % immigrés eux-mêmes, 13% enfants d'immigrés, 10 % petits-enfants d'immigrés). L'enquête se limite donc à trois générations. Si on remontait ne serait-ce qu'à la quatrième, la diversité de la population française apparaîtrait encore plus forte.
Une diversité de plus en plus diluée au fil des générations. Dès la deuxième : 66% des enfants d'immigrés sont en couple avec un conjoint sans ascendance immigrée. A la troisième, l'union mixte est ultra-majoritaire. "La composition, sur plusieurs générations, de ces unions dessine le kaléidoscope des origines et par conséquent de la diversité de la France de demain", commentent les auteurs de l'enquête.
(*) l’Institut national de la statistique et des études économiques et l’Institut national d’études démographiques
Elle est basée sur un échantillon représentatif très large (27 200 personnes). Les résultats - que l'on peut lire sur le site de l'Insee et le PDF ci-joint - confirment en les amplifiant les conclusions de la première enquête menée en 2008 et 2009 dont la principale : la population française est de plus en plus mixte. 32 % des habitants ont des origines étrangères (9 % immigrés eux-mêmes, 13% enfants d'immigrés, 10 % petits-enfants d'immigrés). L'enquête se limite donc à trois générations. Si on remontait ne serait-ce qu'à la quatrième, la diversité de la population française apparaîtrait encore plus forte.
Une diversité de plus en plus diluée au fil des générations. Dès la deuxième : 66% des enfants d'immigrés sont en couple avec un conjoint sans ascendance immigrée. A la troisième, l'union mixte est ultra-majoritaire. "La composition, sur plusieurs générations, de ces unions dessine le kaléidoscope des origines et par conséquent de la diversité de la France de demain", commentent les auteurs de l'enquête.
(*) l’Institut national de la statistique et des études économiques et l’Institut national d’études démographiques