Rebelles non-violents

Cliquez, Monsieur le Président

Mercredi 9 Mai 2012

Un petit mot pour François Hollande pour qu'il ne perde pas de vue les citoyens et citoyennes ordinaires que nous sommes.



Nous sommes une petite équipe de journalistes et de non journalistes. Il y a dix-huit mois, nous avons créé le site histoiresordinaires.fr.

Nous n'en pouvions plus : trop de désespoir, de fatalisme, de résignation dans l'atmosphère. Dans les médias : des nouvelles à ne pas mettre le nez dehors de peur que le ciel vous tombe sur la tête, des discours politiques culpabilisants, des experts qui n'arrêtent pas de se tromper et j'en passe.

Nous avons décidé de regarder de plus près le citoyens ordinaires que nous croisions sur les trottoirs, ceux et celles qui ne font pas la une des médias mais, qui, comme la fourmi de la fable, besognent jour après jour, se font un devoir de rappeler les droits humains, cherchent des méthodes et des moyens pour accéder à plus de justice, plus d'égalité et de fraternité. Ce n'était pas difficile, nous en connaissions beaucoup.

Cliquez sur le site, Monsieur le Président, et vous verrez comme ils sont nombreux ces anonymes et comme ils font du bon travail. Vous verrez le mal qu'ils ont eu et comment ils s'en sont sortis. Vous verrez combien leur dignité a rendu la dignité à des centaines d'autres.

Vous qui n'avez plus cette chance de la rencontre avec les invisibles du quotidien, cliquez et nous serons là pour vous informer.


PS : Une requête de la féministe que je suis : si vous supprimiez  " l'homme " de vos discours au profit de " les êtres humains ", " les humains ", " les hommes et les femmes de ce pays ". Songez à ce qui s'imprime dans la tête des petites filles, des femmes quand elles entendent "Les hommes " avec H majuscule ou pas, au son, il n'y a pas de différence.



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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet