1336 jours de mobilisation et ils ont gagné. Et c’est aujourd’hui le nom très symbolique d’une marque de thés et infusions natures ou avec arômes 100% naturels et produite à Gémenos, près de Marseille par la coopérative Scop TI.
"1336 c’est nous, c’est vous, c’est faire le choix d’être un citoyen qui ose s’exprimer et veut faire bouger les lignes." écrivent les salarié.e.s sur leur site.
Le mouvement est né à la fin de l'été 2014. Une poignée de femmes juives s'interrogent sur ce qu'elles peuvent faire pour rompre le cycle de la violence. Elles lancent Nachim Osot Shalom (Women Wage Peace). Trois mois plus tard, elles seront 5 000, aujourd'hui, 45 000.
Jeudi 20 septembre 2018 : elles marchent de nouveau vers Jérusalem, chantant We shall overcome en hébreu et en arabe.
20 septembre 2018 : elles marchent vers Jérusalem, chantant We shall overcome en hébreu et en arabe.
Si vous souhaitez connaître les associations de votre région, l'agenda des manifestations, les actions, cliquez sur le site EGM ( Etats Généraux des Migrations )
Sur leur trajet, les marcheurs s’arrêteront dans une soixantaine de villes étapes : Marseille, Lyon, Paris, Lille. Relayée par de nombreuses associations, cette initiative veut porter à l’échelle nationale l’enjeu d’accueillir, la nécessité d’une autre politique de l’immigration, le respect des droits des migrants, la condamnation du harcèlement judiciaire à l’encontre de ceux qui leur viennent en aide.
La marche a aussi pour objectif de valoriser le travail des citoyens, des associations, des collectifs qui aident les migrants, dans les 60 villes-étapes, de créer du dialogue avec les citoyens. Elle a aussi pour objectif la collecte de fonds et l’encouragement à la collecte des biens nécessaires aux migrants (vêtements, chaussures, couvertures, …)
Pour en savoir plus sur les conditions de participation, cliquez sur https://www.laubergedesmigrants.fr/fr/la-marche-citoyenne/
Ils ont 20 ans, âge de l'insouciance dit-on. La guerre est finie, l'autre... et pourtant ils vont devoir choisir car ils sont embarqués dans un autre conflit, moins clair, celui-là. Et ils vont devoir choisir. Traite ou déserteur, c'est difficile à porter dans les années de l'après-guerre.
Des témoignages entrecoupés de documents photographiques, cinématographiques et sonores d’aujourd’hui et d’hier, de dessins et de lettres personnelles que le réalisateur suisse, alors étudiant à Paris puis volontaire en Algérie comme instituteur, envoie à sa mère et à sa petite amie, font revivre cette période, volontairement ou involontairement un peu oubliée.
Les témoignages des réfractaires, déserteurs et insoumis, et les témoignages des personnes qui les ont aidés à passer la frontière ou qui les ont accueillis en Suisse s’entremêlent, se complètent, se nuancent.
Quelques volontaires ayant travaillé à Sidi Larbi en même temps que le réalisateur ou juste après, interviennent aussi, directement ou à travers des documents filmés à l’époque. Ils racontent leur expérience à Sidi Larbi, un village algérien perdu dans le djebel et situé près de la frontière algéro-marocaine.
Le seul soldat français présent dans le film est un appelé en service à Sidi Larbi. De la guerre on voit peu d’images, mais ce sont des images fortes, symboliques.
A Jenine, entouré de murs et de barrières, de nombreux producteurs ont perdu leurs terres, envahies par les colonies israéliennes. Ce sont 800 000 pieds d'oliviers qui ont été coupés sur ordre militaire ou brûlés par des extrémistes, ces 50 dernières années, selon les estimations de l’Autorité palestinienne.
Mais les agriculteurs ne se sont pas découragés et ont continué à planter des oliviers. Avec Nasser Abufarha, ils ont développé le commerce de l'huile à l'international. En 2015, environ 6500 tonnes ont été exportées, soit un quart de la production, dans les pays du Golfe et de plus en plus vers la Grande-Bretagne et les États-Unis, comme c’est le cas de la production de Canaan. Pour Nasser Abufahra, l’huile palestinienne peut faire la différence, en misant sur le biologique et le développement durable.
« L’olivier est un arbre extrêmement résistant qui peut vivre 4000 ans. Ici, Il est dans son milieu d’origine. Il est en harmonie avec cette terre grâce à des siècles d’adaptation. Il n’est pas nécessaire de le traiter avec de la chimie » assure-t-il dans un article d' Equal Times. « L’huile d’olive est par nature un produit bio ! ».
Le mouvement "Women Wage Peace" ("Les femmes font la paix"), créé il y a trois ans, compte aujourd'hui plus de 25 000 membres. Dimanche, l'idée a été émise de créer un " Parlement de femmes" palestiniennes et israéliennes avec pour objectif de rappeler aux dirigeants que les accords de paix sont une priorité.
On est le 4 juillet veille du G 20. Ces 1000-là ont préparé pendant des semaines cette chorégraphie de deux heures, une protestation impressionnante et poétique, pleine d'espoir dans la capacité de l'humain de retourner les situations les plus désespérées.
" On ne peut pas attendre que les changements arrivent du monde le plus puissant, nous devons montrer la responsabilité politique et sociale - nous tous - maintenant! Nous voulons rappeler en mémoire comment la compassion et l'esprit public véhiculent l'identité d'une société. Notre campagne est un autre symbole du fait que beaucoup de gens ne veulent plus supporter l'impact destructeur du capitalisme. Ce qui nous sauvera à la fin, ce n'est pas le solde de notre compte, mais quelqu'un qui offrira leur main ferme."
Comme l'explique son fondateur sur le site " L’Aïkido Verbal est un moyen pacifique et efficace de gérer les attaques verbales et la négativité d’autrui qui est basé sur la philosophie de l’aïkido martial – la voie de l’Aï-ki (c-à-d ré-équilibrer l’énergie). Cet art s’est inspiré de la pratique et de la philosophie de l’aïkido martial, et permet de diriger une agression verbale vers un résultat positif et équilibré. Comme dans l’art martial, l’assaillant et le défenseur sont dits « partenaires » et non « adversaires ». Il n’y a donc pas à proprement parler d’affrontement, ni vainqueur ni vaincu."
Ils ont concocté depuis sa création plus de 80 vidéos, accompagnées de ressources pédagogiques, sur les thématiques de l'égalité entre les sexes, dans tous les domaines. Matilda c'est également une plate-forme collaborative qui permet d'échanger des idées, des questionnements et des réalisations. Matilda , c'est le pouvoir de l'imagination, de l'optimisme et dans le sens de la justice des êtres humains. C'est aussi une invitation pour les éducateurs à s'approprier les vidéos et les outils qui les accompagnent (scénarios pédagogiques, quiz, etc.). Cette plate-forme est une co-construction : chacun-e est sollicité-e pour enrichir ce projet des idées et des créations dans l'espace collaboratif qui est dédié.
Pourquoi ce prénom de Matilda ?
Du souhait de créer un antidote à l'effet Matilda, qui désigne communément, le déni ou la minimisation systématique de la contribution des femmes à la recherche (en particulier scientifiques), dont les découvertes sont souvent attribuées à leurs collègues masculins. Son nom vient de la militante des droits des femmes américaine Matilda Joslyn Gage, qui a, la première, observé ce phénomène à la fin du XIXe siècle. Cet effet a été mis en lumière en 1993 par l'historienne des sciences Margaret W. Rossiter.
Le lien pour naviguer sur Matilda
http://matilda.education/app/mod/page/view.php?id=636
Le mouvement a été lancé en 2014 suite à la mort dans la bande de Gaza de 73 Israéliens et 2200 Palestiniens, tués pendant les 50 jours de combats de l'opération " Bordure protectrice ". Ces femmes, palestiniennes et israéliennes, veulent travailler et coopérer ensemble afin d'augmenter les chances d'un processus de paix plus efficace.
Le 4 octobre 2016, elles se sont rassemblées pour une Marche de l'Espoir. Deux semaines plus tard, à l'extrémité nord de la mer Morte, plus de 4000 femmes ont dit ensemble une prière judéo-musulmane pour la paix. Ce soir-là, plus de 15.000 se sont rassemblés devant la résidence du Premier ministre à Jérusalem appelant à une action.
Pour en savoir plus, lire l'article du Monde de Piotr Smolar, correspondant à Jérusalem
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Organisé pour la seconde année par le Comité ONU Femme France, le Pôle Egalité Femmes-Hommes de l’Université Paris Diderot et le Centre francilien pour l’égalité femmes-hommes, Centre Hubertine Auclert, ouvert à tous-tes les jeunes de 18 à 25 ans, le concours vise à mobiliser sur la thématique de l’égalité entre les femmes et les hommes, la lutte contre les discriminations sexistes et lutter contre les stéréotypes. Les films ne devaient pas dépasser 180 secondes.
Pour cette seconde édition, 100 jeunes, venu-e-s de France et de l’étranger, se sont porté-es candidat-es. 12 films ont été sélectionnés. Le palmarès a été dévoilé le jeudi 22 septembre 2016 lors de la cérémonie de remise des prix, au cinéma le Rutebeuf de Clichy, en présence de Lucie Berleteau, la marraine et Romain Goupil, le parrain.
Comme ses livres, le Centre interroge les mécanismes d'embrigadement des jeunes dans l'islam radical. Avec ses équipes, elle transmet son expertise et sa maîtrise du terrain aux cellules anti-radicalité des préfectures afin de les aider à désembrigader ces jeunes Français approchés par les djihadistes ( le processus de radicalisation, les indicateurs de prévention, le diagnostic et la méthode de désembrigadement... ) afin de rendre autonome les professionnels de terrain.
Aujourd'hui, tous ces indicateurs révélés par le Centre sont aussi utilisés par les institutions comme l'Unité de coordination de la lutte anti-terrorisme, l'Education nationale, le site Stop Djihadisme du gouvernement...
Le fait qu’une poignée d’enseignes telles que Carrefour, Aldi, Lidl, Tesco domine le marché leur permet d’abuser de leur puissance d’achat pour imposer des prix excessivement bas qui se répercutent sur toute la chaîne de production.
En 2013, la Commission européenne a lancé une évaluation sur la question des pratiques abusives qui pourrait déboucher, dans quelques mois, sur des propositions de régulation. La Commissaire chargée du Marché intérieur, de l’Industrie, de l’Entrepreneuriat et des PME, doit rendre ses conclusions en janvier 2016. |
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A l'origine de l'idée : le constat que la plupart des actions organisées en amont de la COP21 sont concentrées à Paris. L’idée d’un tour de France en train est née, afin de porter le message et diffuser le débat sur l’ensemble du territoire. Ils embarquent la SNCF dans le projet.
Baptisés les « Messagers du climat », les chercheurs qui vivront et dormiront à bord trois semaines durant, présenteront les recherches et animeront l’exposition qui porte sur trois thèmes : les observations et les futurs possibles, les impacts et les solutions aux changements climatiques.
Elle remet ainsi la recherche et la science au coeur des thématiques qui seront abordées pendant la Conférence de décembre.
Si le terme "coopérative" est connu, quelle définition donnée au "intégrale" ? La plaquette de présentation explique : " elle regroupe tous les éléments basiques d'une économie : la production, la consommation, le financement, sa propre monnaie, et parce qu'à la fois, elle comprend tous les secteurs d'activité nécessaires pour assurer le quotidien. Les entreprises sociales, les professionnels, et les « prosomateurs » peuvent aussi bien échanger des services en interne, que vendre en dehors de la coopérative. Il peuvent aussi, en tant que consommateurs, réaliser des achats groupés de produits tant auprès des membres des services de la coopérative, qu'à l'extérieur de celle ci. La coopérative est donc une initiative de transition qui nous permet de construire un mode de vie ou ni les banques, ni l'État n'ont de prise."
Comme nous l’explique Enric Durán, un des fondateurs de la CIC à Edith Wustefeld et Johan Verhoeven de Construire l'utopie , le but est de « créer une pratique concrète de comment nous souhaiterions que fonctionnent les choses, mais appliquée à toutes les dimensions de nos vies ». « Alors que, généralement, une coopérative c’est une entreprise en soi, dans notre cas nous la concevons comme un outil collectif, qui est à la disposition de tous, afin de pouvoir développer des activités» ajoute Gorka, un membre.
Monnaies sociales, troc ou ou gratuité sont encouragés : consultation dentaire payable en légumes, formations gratuites ou encore repas dans la cuisine collective et autogérée en payant avec des écos, la monnaie sociale catalane.
Ils vous intriguent : lisez l'article d'Emmanuel Daniel sur Reporterre
Consultez la fiche descriptive de la CIC
Le 26 mai, 58 anciens salariés de Fralib ont relancé une production de thé et d'infusions sous la marque 1336. Réunis en coopérative, la Scop TI, les anciens ouvriers et ouvrières de l'usine Unilever fermée en 2010, ont vécu 1336 jours de conflit,.
C'est seulement début 2014 qu'Unilever accepte de discuter des conditions de licenciement et de la poursuite de l'activité. Le 26 mai, Unilever, outre les indemnités des travailleurs, la multinationale cède 2 850 000 euros à la future entreprise, qui avait déjà les locaux et les machines dès 2012 par l'intermédiaire de la communauté urbaine de Marseille. Le 5 octobre, les salarié-e-s créent la société coopératif Scop TI. Décembre 2014, le nouveau logo, une jeune pousse sortant d'un tas de thé est posé à la porte de l'usine.
Premier objectif, se positionner sur le marché du thé et de l'infusion. 7000 tonnes de thé et environ 3000 tonnes d'infusions sont consommées annuellement en France, pour des montants de 558 et 69 millions d'euros. Les salarié-e-s de Scop TI sont partis à la conquête des rayons de la grande distribution avec la volonté de commercialiser les produits locaux comme le tilleul des Baronnies, la lavande, la verveine... en garantissant l'origine bio des produits. Ils ont en tête de recréer la filière des plantes aromatiques et médicinales du sud de la France. Pour le thé des contacts sont pris avec la coopérative coopérative de Yên Bái au Vietnam.
Le projet prévoit une montée progressive de la production, de 350 à 650 tonnes d'ici trois ans.
"Les banques et les multinationales n’hésitent pas à se comporter comme des « super-prédateurs » exploitant partout sur la planète les peuples et la nature pour mieux satisfaire ces exigences de profit. Rien ne menace plus désormais ces requins, sinon leurs propres semblables. Face à ces requins, les citoyen.ne.s sont des proies sans défenses." écrit le mouvement Attac sur son site. "Pourtant ils et elles peuvent unir leurs forces et agir ensemble pour mettre un terme à l’impunité de ces requins, et remettre en cause leur pouvoir destructeur. Car ils ont leurs points faibles ! À nous de les exploiter pour porter atteinte à leurs intérêts, à leur image de marque ou, tout simplement, à leur sacro-saint chiffre d’affaires."
Attac en fait l'objet de sa campagne Les requins 2015 et a lancé une campagne d'action citoyenne autour de l'édition participative d'un " kit anti-requin" contenant les outils pour traquer les trois requins de l'année : BNP Paribas, Total et Sofiprotéol.
Ils ne sont pas les seuls à devoir quitter leur terre : des millions de personnes ont déjà perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance à cause du changement climatique.
Cela nous concerne tous
Il est temps de se mobiliser régulièrement et tenacement pour montrer aux dirigeants du monde que cette crise mérite plus que ce qu'ils font actuellement.
Pour se faire entendre, des milliers de personnes autour du monde ont décidé de jeûner une fois par mois pour soutenir ceux qui sont déjà touchés. Une action régulière qui permet ne pas oublier. En partageant l'information, de bouche à oreille, c'est un bon moyen d'augmenter la prise de conscience du problème, sans angoisse mais avec fermeté.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.
Marie-Anne Divet