« Maria Brigida se lève à l'aube pour arroser ses plantes. "Il faut leur donner du temps, leur parler, les caresser. C'est important, le jardin, c'est ce qui donne de la fraîcheur à la maison". Ses soixante-cinq ans voûtés sur un petit arrosoir en ferraille, les cheveux grisonnants ramassés en deux longues tresses qui lui frôlent les reins, elle irrigue la terre séchée par l'été tropical, en fredonnant des airs populaires. ». Ainsi commence le portrait de Maria, qui n'a plus peur de la mort, portrait signé par Sophie Tardy-Joubert, dans le dernier numéro de la revue XXI ( Récit en audio ).
Pourquoi n'a-t-elle plus peur de la mort ? Elle vit au milieu de la guérilla des Farc qui occupent la zone où elle habite depuis vingt ans. Coincés entre les forces adverses et sommés de choisir, Maria avec d'autres a fondé la communauté de paix de San José de Apartado qui compte aujourd'hui presqu'un millier de personnes.
Après une jeunesse où elle découvre à l'université populaire Marx, Lénine, Engels… « sa vie est une suite de batailles qu'elle raconte au milieu de rires clairs comme l'enfance » comme l'écrit la journaliste de XXI. Poussée à l'exode, elle est avec les trois mille à camper à San José. Le 23 mars 1997, naît la communauté de paix qui s'organise pour reconquérir les terres et chasser la peur.
Il faut lire ce portrait de Maria, fervente admiratrice de Gandhi. Nous savons que nous ne gagnerons pas, que nous sommes trop petits, mais la résistance donne un sens à nos vies. « Nous respectons les principes auxquels nous croyons. C'est cela l'espoir. Nous sommes le petit caillou dans la chaussure. »
Pourquoi n'a-t-elle plus peur de la mort ? Elle vit au milieu de la guérilla des Farc qui occupent la zone où elle habite depuis vingt ans. Coincés entre les forces adverses et sommés de choisir, Maria avec d'autres a fondé la communauté de paix de San José de Apartado qui compte aujourd'hui presqu'un millier de personnes.
Après une jeunesse où elle découvre à l'université populaire Marx, Lénine, Engels… « sa vie est une suite de batailles qu'elle raconte au milieu de rires clairs comme l'enfance » comme l'écrit la journaliste de XXI. Poussée à l'exode, elle est avec les trois mille à camper à San José. Le 23 mars 1997, naît la communauté de paix qui s'organise pour reconquérir les terres et chasser la peur.
Il faut lire ce portrait de Maria, fervente admiratrice de Gandhi. Nous savons que nous ne gagnerons pas, que nous sommes trop petits, mais la résistance donne un sens à nos vies. « Nous respectons les principes auxquels nous croyons. C'est cela l'espoir. Nous sommes le petit caillou dans la chaussure. »
Pour en savoir plus
Les Brigades de paix Internationales ( BPI ) accompagnent depuis 1999 la communauté. Les représentants de BPI, en force civile de paix, forment un réseau de protection, escortant les leaders, observant en témoin afin de diffuser à l'extérieur les informations. Deux autres associations sont également présentes sur le terrain : le Mouvement International de Réconciliation ( MIR ) et Operazione Colomba.
Une fiche présentant les communautés sur Irénées.net
U n appel d'Amnesty international
Les Brigades de paix Internationales ( BPI ) accompagnent depuis 1999 la communauté. Les représentants de BPI, en force civile de paix, forment un réseau de protection, escortant les leaders, observant en témoin afin de diffuser à l'extérieur les informations. Deux autres associations sont également présentes sur le terrain : le Mouvement International de Réconciliation ( MIR ) et Operazione Colomba.
Une fiche présentant les communautés sur Irénées.net
U n appel d'Amnesty international