Rebelles non-violents

Hands : ce qui se cache derrière Amazon

Mardi 18 Novembre 2014


"Hands", les mains, c'est comme cela qu'Amazon appelle ses salarié-e-s, ceux entre autres de la plateforme de Bad Hersfeld, l'un des plus grands et des plus anciens des neuf centres allemands. Les mains qui participent à faire le succès du numéro un de la vente en ligne.

Ces mains-là aujourd'hui en ont assez et se lèvent pour gronder à nouveau à l'appel du syndicat Verdi. Depuis Pâques 2013, la revendication est la même : qu'enfin, Amazon applique la loi ! Peut-être les "mains" verraient-elles le règlement de contentieux scandaleux :  cadences infernales, flicage systématique, opacité de la politique salariale, pression du chiffre...

"Franchement, on a l’impression d’être des robots. Le travail est monotone et éreintant. Nos managers nous mettent constamment sous pression. Leurs systèmes informatiques leur indiquent à la seconde près tous nos faits et gestes. Même lorsque nous sommes aux toilettes. Et tout ça pour des salaires minimes."  C'est ce que raconte Christian Krähling, un des salariés interrogé par Novethic.

Le site propose une série de reportages en deux épisodes : " Amazon : en Allemagne, derrière la success story, la dure réalité des entrepôts" et " La "stratégie des piqûres d'aiguilles" du syndicat contre le géant Amazon".

A quand un mouvement de soutien aux salarié-e-s ? Pourquoi pas un boycott tant que la convention collective réclamée par le syndicat Verdi ne soit pas en route ?

En regardant la vidéo, en lisant les articles de Novethic, nous saurons au moins à quoi correspond cette publicité de 2012...

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Pourquoi ce blog
Marie-Anne Divet
Marie-Anne Divet
Ce qui m'a intéressée dans les idées de Gandhi, c'est le choix. Ou de réagir à la violence par la violence ou de répondre, en me creusant la tête, d'une autre manière, qui respecte l'être humain, comme un autre moi-même. J'aime cette obligation de faire autrement, d'une façon active et créative, une manière d'être à l'autre et non d'avoir l'autre.
Pédagogue de profession, j'aime cette idée que nous puissions collaborer, lecteurs/lectrices, expert/e/s, pour partager nos questions, mettre en commun nos réflexions et mutualiser nos ressources pour agir au quotidien là où nous vivons.

Marie-Anne Divet