Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui n'est pas trop soucieux dans son propre pays des libertés démocratiques, s'est vu décerner le 14 mai, le prix Confucius de la paix 2011.
Ce prix, institué en 2010, est le concurrent du Nobel. Destiné à « promouvoir la paix dans le monde dans une perspective orientale » il a été créé pour contrer le prix décerné au dissident Liu Xiaobo.
Ce prix, institué en 2010, est le concurrent du Nobel. Destiné à « promouvoir la paix dans le monde dans une perspective orientale » il a été créé pour contrer le prix décerné au dissident Liu Xiaobo.
Les organisateurs voient en Poutine un « héros national » dans la guerre de Tchétchénie : « Sa main de fer, et l'inflexibilité dont il a fait preuve dans cette guerre ont beaucoup impressionné les Russes : il est considéré comme étant capable d'apporter la sécurité et la stabilité à son pays ». Ils ont aussi choisi le dirigeant russe pour son opposition à l'intervention militaire de l'Otan en Libye.
Le cofondateur du prix, le poète Qiao Damo, a remis une statuette plaquée or du philosophe chinois Confucius, haute de 25 cm, à des étudiantes russes, en l'absence de Vladimir Poutine, « choisi parce qu'il a un coeur juste ».
Qiao Damo dirige un centre d'études internationales sur la paix basé à Hong Kong. Le gouvernement chinois garde, officiellement de la distance avec l'initiative. Le ministère de la culture chinois en a même exigé l'arrêt en septembre, décision que Qiao Damo, a contestée. « Je pense que le prix Nobel de la paix s'est trop écarté de la paix. Les valeurs occidentales ne sont pas parfaites et il faut une alternative. Dans cinq cents ans, l'Histoire sera de notre côté. » Espérons que non.
Le cofondateur du prix, le poète Qiao Damo, a remis une statuette plaquée or du philosophe chinois Confucius, haute de 25 cm, à des étudiantes russes, en l'absence de Vladimir Poutine, « choisi parce qu'il a un coeur juste ».
Qiao Damo dirige un centre d'études internationales sur la paix basé à Hong Kong. Le gouvernement chinois garde, officiellement de la distance avec l'initiative. Le ministère de la culture chinois en a même exigé l'arrêt en septembre, décision que Qiao Damo, a contestée. « Je pense que le prix Nobel de la paix s'est trop écarté de la paix. Les valeurs occidentales ne sont pas parfaites et il faut une alternative. Dans cinq cents ans, l'Histoire sera de notre côté. » Espérons que non.