« Je suis convaincu que l'avenir appartient à la non -violence, à la conciliation des cultures différentes. C'est par cette voie que l'humanité devra franchir sa prochaine étape. » a écrit Stéphane Hessel dans ce "Indignez-vous" vendu à plus de 4 millions d'exemplaires.
Merci, Monsieur Hessel, de nous avoir aidés à dire que cette proposition est valable, que cela vaut le coup d'y réfléchir et de la mettre en action aussi bien dans notre quotidien que dans les zones de conflits.
Merci, Monsieur Hessel, de nous avoir aidés à dire que cette proposition est valable, que cela vaut le coup d'y réfléchir et de la mettre en action aussi bien dans notre quotidien que dans les zones de conflits.
Faire connaître
Lors d'une interview accordée à Non-Violence XXI, voici la réponse que vous aviez donnée à cette question :
« La vertu des mouvements non-violents est justement de proposer quelque chose qui n'est pas évident, qui paraît même presque contradictoire : il y a de la violence quelque part, et vous pensez pouvoir la remplacer par la non-violence ? Soit il y a de la violence, et il faut y répondre par la violence, soit il y a déjà un dialogue, alors il faut continuer le dialogue. Le principe de la non-violence doit être explicité à tous.
C'est le travail de Non-Violence XXI : convaincre, expliquer que la non-violence est la seule façon de sortir de ce cycle infernal. L'exemple type est bien sûr celui du conflit israélo-palestinien : une violence qui se veut plus meurtrière que celle de l'autre et qui se dit qu'en devenant plus meurtrière encore, on obtiendra bien ce que l'on souhaite. La démonstration est malheureusement faite que cela n'amène ni la paix, ni même la possibilité d'une réconciliation des esprits.
Aujourd'hui, on ne peut plus traiter les problèmes comme s'ils étaient facilement solubles. On a pu croire que la violence pouvait être combattue par une " violence de paix ", imposant une solution. Or les évènements prouvent le contraire. Que ce soit en Irlande, en Palestine, au Burundi ou au Rwanda, lorsqu'une violence en suscite une autre, qui peut d'ailleurs être animée des meilleures intentions, elle a beau essayer de mettre un terme à la première violence, elle n'y parvient pas.
Je pense qu'il faut mettre en valeur cette démonstration, par des exemples concrets. Ensuite alors peut commencer le travail important : voir s'il existe des personnes capables (et dans quelles conditions) d'être les intermédiaires dans une situation de violence et d'y créer un espace de paix. »
Quel challenge passionnant vous ouvrez à l'éducation : former des médiateurs de paix pour qu'enfin nous comprenions que cette violence que nous portons - nos " pires habitudes" comme vous le disiez- soit transformée en énergie positive pour relever les nouveaux défis qui se posent à l'ensemble des sociétés mondiales.
Vous l'affirmez « Les jeunes ne sont pas dégoûtés ni découragés, ils ont la capacité de s'indigner et d'agir ». Merci de cet appel que vous leur lancez, celui de dé-construire et re-construire avec amour le monde.
Lors d'une interview accordée à Non-Violence XXI, voici la réponse que vous aviez donnée à cette question :
« La vertu des mouvements non-violents est justement de proposer quelque chose qui n'est pas évident, qui paraît même presque contradictoire : il y a de la violence quelque part, et vous pensez pouvoir la remplacer par la non-violence ? Soit il y a de la violence, et il faut y répondre par la violence, soit il y a déjà un dialogue, alors il faut continuer le dialogue. Le principe de la non-violence doit être explicité à tous.
C'est le travail de Non-Violence XXI : convaincre, expliquer que la non-violence est la seule façon de sortir de ce cycle infernal. L'exemple type est bien sûr celui du conflit israélo-palestinien : une violence qui se veut plus meurtrière que celle de l'autre et qui se dit qu'en devenant plus meurtrière encore, on obtiendra bien ce que l'on souhaite. La démonstration est malheureusement faite que cela n'amène ni la paix, ni même la possibilité d'une réconciliation des esprits.
Aujourd'hui, on ne peut plus traiter les problèmes comme s'ils étaient facilement solubles. On a pu croire que la violence pouvait être combattue par une " violence de paix ", imposant une solution. Or les évènements prouvent le contraire. Que ce soit en Irlande, en Palestine, au Burundi ou au Rwanda, lorsqu'une violence en suscite une autre, qui peut d'ailleurs être animée des meilleures intentions, elle a beau essayer de mettre un terme à la première violence, elle n'y parvient pas.
Je pense qu'il faut mettre en valeur cette démonstration, par des exemples concrets. Ensuite alors peut commencer le travail important : voir s'il existe des personnes capables (et dans quelles conditions) d'être les intermédiaires dans une situation de violence et d'y créer un espace de paix. »
Quel challenge passionnant vous ouvrez à l'éducation : former des médiateurs de paix pour qu'enfin nous comprenions que cette violence que nous portons - nos " pires habitudes" comme vous le disiez- soit transformée en énergie positive pour relever les nouveaux défis qui se posent à l'ensemble des sociétés mondiales.
Vous l'affirmez « Les jeunes ne sont pas dégoûtés ni découragés, ils ont la capacité de s'indigner et d'agir ». Merci de cet appel que vous leur lancez, celui de dé-construire et re-construire avec amour le monde.