2012, c'est l'année internationale des coopératives. En voici une pas banale : Cuatro Horas, une communauté de 2500 personnes, installée à 4000 mètres d'altitude, au milieu des montagnes du Pérou, à quatre heures de marche de Chaparra. Ses habitants y exploitent illégalement une mine d’or qui en produit 140 kg par an.
Les mines illégales sont souvent associées à l’alcoolisme, la violence et la prostitution. La communauté de Cuatro Horas s’est organisée de manière autogérée. C’est une coopérative dans laquelle chaque personne peut s’exprimer. Une école a été créée permettant aux mineurs de vivre avec leur famille.
Le documentaire " Cuatro Horas ", réalisé par le photographe Cédric Faimali avec des textes de Sébastien Daycard Heid, nous permet de pénétrer dans le quotidien rude des orpailleurs qui luttent pas à pas pour s'en sortir.
Les mines illégales sont souvent associées à l’alcoolisme, la violence et la prostitution. La communauté de Cuatro Horas s’est organisée de manière autogérée. C’est une coopérative dans laquelle chaque personne peut s’exprimer. Une école a été créée permettant aux mineurs de vivre avec leur famille.
Le documentaire " Cuatro Horas ", réalisé par le photographe Cédric Faimali avec des textes de Sébastien Daycard Heid, nous permet de pénétrer dans le quotidien rude des orpailleurs qui luttent pas à pas pour s'en sortir.
Un laboratoire social
Pour produire l’or de manière durable, l’usage du mercure est interdit. Même si la vie y est difficile, les habitants ont créé une nouvelle forme de communauté.
« Cuatro Horas est un laboratoire social que scrutent les 250 000 personnes qui vivent ainsi au Pérou. Au début, il n’y avait rien. Puis c’est devenu un pôle de développement, où les mineurs gagnent en moyenne 400 euros par mois et où leurs familles ont accès à l’électricité, à l’eau et à l’éducation grâce à l’argent de la mine, sans qu’on y trouve la prostitution ou l’alcoolisme présents dans les autres villes minières du Pérou, raconte celle qui l’a vu naître en 1997, Olinda Orozco, membre de l’ONG Red Socia et interrogée sur le site Terraeco.net. Aujourd’hui, c’est un exemple qui démontre qu’il est possible d’obtenir de l’or éthique. »
Patrick Schein de l'Association pour une mine responsable (ARM, Alliance for Responsible Mining) présente dans la vidéo ci-dessous la mine de Santa Filomena et tente de lancer en France le label « Fairtrade and fairmined » (« Commerce équitable et mine équitable ») avec la certification de la Fairtrade Labelling Organization, à l’origine du label Max Havelaar. Le surcoût versé par les acheteurs servira à des réinvestissements communautaires dans la mine, le social ou l’agriculture.
Pour produire l’or de manière durable, l’usage du mercure est interdit. Même si la vie y est difficile, les habitants ont créé une nouvelle forme de communauté.
« Cuatro Horas est un laboratoire social que scrutent les 250 000 personnes qui vivent ainsi au Pérou. Au début, il n’y avait rien. Puis c’est devenu un pôle de développement, où les mineurs gagnent en moyenne 400 euros par mois et où leurs familles ont accès à l’électricité, à l’eau et à l’éducation grâce à l’argent de la mine, sans qu’on y trouve la prostitution ou l’alcoolisme présents dans les autres villes minières du Pérou, raconte celle qui l’a vu naître en 1997, Olinda Orozco, membre de l’ONG Red Socia et interrogée sur le site Terraeco.net. Aujourd’hui, c’est un exemple qui démontre qu’il est possible d’obtenir de l’or éthique. »
Patrick Schein de l'Association pour une mine responsable (ARM, Alliance for Responsible Mining) présente dans la vidéo ci-dessous la mine de Santa Filomena et tente de lancer en France le label « Fairtrade and fairmined » (« Commerce équitable et mine équitable ») avec la certification de la Fairtrade Labelling Organization, à l’origine du label Max Havelaar. Le surcoût versé par les acheteurs servira à des réinvestissements communautaires dans la mine, le social ou l’agriculture.