Etre vigilant au quotidien
Mon amie Geneviève a aménagé dans un nouvel appartement. Elle a fourni à l'agence immobilière le certificat de son employeur attestant qu'elle est bien salariée pour apprendre quelque temps plus tard qu'elle n'avait pas à produire ce document.
Elle aurait pu dire " Tant pis ". Elle aurait pu grommeler seule dans son coin et râlé contre cette société grignoteuse de nos droits. Elle aurait pu devenir un peu plus aigrie, les petites entorses aux droits s'empilant au fil des jours. Elle aurait pu devenir craintive, la tête un peu plus basse.
Mon amie Geneviève a aménagé dans un nouvel appartement. Elle a fourni à l'agence immobilière le certificat de son employeur attestant qu'elle est bien salariée pour apprendre quelque temps plus tard qu'elle n'avait pas à produire ce document.
Elle aurait pu dire " Tant pis ". Elle aurait pu grommeler seule dans son coin et râlé contre cette société grignoteuse de nos droits. Elle aurait pu devenir un peu plus aigrie, les petites entorses aux droits s'empilant au fil des jours. Elle aurait pu devenir craintive, la tête un peu plus basse.
Eh bien, non ! Elle raconte : « Une amie qui travaille dans ce secteur, m'a certifié que l'agence avait outrepassé ses droits. J'ai alors ressenti comme une intusion dans ma vie privée. » Que faire ? Geneviève ne se démonte pas. Elle se rend à l'agence et, avec calme et fermeté, elle exige le retour du document en expliquant en quoi elle faisait respecter son droit.
« Nous devons être vigilants dans le quotidien, je n'ai pas été agressive ni en colère, j'ai simplement rappelé la règle. C'est important pour les salariés de s'appuyer sur ma revendication car, souvent, ils ne peuvent pas eux-mêmes agir face à leur patron. Souvent, je me sens démunie face aux grands problèmes. Je n'ai pas de solution. Par contre, ce que je sais, c'est que je peux faire attention à ce qui m'entoure et réagir. C'est ma manière de participer. »
Le petit bout de chemin de Geneviève a fait germer une idée : pourquoi ne pas mettre en commun nos petites luttes nonviolentes du quotidien, au travail, au magasin, dans la rue, en réunion, en famille... Nous avons tous et toutes en nous-mêmes des envies de violence et de nonviolence. Pas de problème, la violence, nous connaissons mais la nonviolence au quotidien ????
« Nous devons être vigilants dans le quotidien, je n'ai pas été agressive ni en colère, j'ai simplement rappelé la règle. C'est important pour les salariés de s'appuyer sur ma revendication car, souvent, ils ne peuvent pas eux-mêmes agir face à leur patron. Souvent, je me sens démunie face aux grands problèmes. Je n'ai pas de solution. Par contre, ce que je sais, c'est que je peux faire attention à ce qui m'entoure et réagir. C'est ma manière de participer. »
Le petit bout de chemin de Geneviève a fait germer une idée : pourquoi ne pas mettre en commun nos petites luttes nonviolentes du quotidien, au travail, au magasin, dans la rue, en réunion, en famille... Nous avons tous et toutes en nous-mêmes des envies de violence et de nonviolence. Pas de problème, la violence, nous connaissons mais la nonviolence au quotidien ????
Un exemple de contribution glânée sur le net :
Ras le bol d'acheter et de jeter
Il y a quelque temps, j'ai changé le four familial vieux de 26 ans. Je passe beaucoup de temps à expliquer ce que je voulais, un four quoi, un qui cuise les aliments sans faire toutes ces autres mille choses dont je n'avais pas besoin. Le vendeur me garantit deux ans de bons et loyaux services pour ma nouvelle acquisition mais me conseille fortement de prendre une assurance supplémentaire pour rallonger la sauce de trois ans. Etait-il donc à ce point si craintif de la validité de mon achat ? L'air peiné vraiment, il m'a mis dans la confidence : « Tout est fait pour réduire la durée de vie des appareils. Tenez, me dit-il, les machines à laver, les cuves sont acier, mais les pièces qui assurent les rotations sont en plastique. »
Gaspillage et surconsommation, certains discours nous en imputeraient facilement la responsabilité, nous sommes si changeants, si avides de nouveauté... Eh bien non, un rapport des Amis de la Terre montre que nous sommes manipulés par des stratégies bien élaborées par l'industrie. Que faire ?
Damien Ravé a créé un site commentreparer.com. On y échange des astuces pour réparer et rallonger la vie de nos appareils que nous soyons des as du tournevis ou pas. On y trouve des guides et des adresses pour les pièces détachées.
Chic, mon four a quelques belles années devant lui !
Ras le bol d'acheter et de jeter
Il y a quelque temps, j'ai changé le four familial vieux de 26 ans. Je passe beaucoup de temps à expliquer ce que je voulais, un four quoi, un qui cuise les aliments sans faire toutes ces autres mille choses dont je n'avais pas besoin. Le vendeur me garantit deux ans de bons et loyaux services pour ma nouvelle acquisition mais me conseille fortement de prendre une assurance supplémentaire pour rallonger la sauce de trois ans. Etait-il donc à ce point si craintif de la validité de mon achat ? L'air peiné vraiment, il m'a mis dans la confidence : « Tout est fait pour réduire la durée de vie des appareils. Tenez, me dit-il, les machines à laver, les cuves sont acier, mais les pièces qui assurent les rotations sont en plastique. »
Gaspillage et surconsommation, certains discours nous en imputeraient facilement la responsabilité, nous sommes si changeants, si avides de nouveauté... Eh bien non, un rapport des Amis de la Terre montre que nous sommes manipulés par des stratégies bien élaborées par l'industrie. Que faire ?
Damien Ravé a créé un site commentreparer.com. On y échange des astuces pour réparer et rallonger la vie de nos appareils que nous soyons des as du tournevis ou pas. On y trouve des guides et des adresses pour les pièces détachées.
Chic, mon four a quelques belles années devant lui !
