Menu

Quatre jeunes du quartier de Villejean, à Rennes ont animé un débat aux Champs Libres : « Jeunes et police, pourquoi tant de haine ? » (1). Une vidéo de cette rencontre est disponible. Ce débat a été, pour eux, une expérience marquante.


Des jeunes de Villejean ont organisé un débat,   une première au Festival "Nos futurs",
Des jeunes de Villejean ont organisé un débat, une première au Festival "Nos futurs",
bakou.mp3 Bakou.mp3  (5 Mo)

Bacou, Damir, Ruben et Stan, les quatre jeunes hommes ont  repris leur travail et leurs activités. Mais un an plus tard, ils ne constatent pas de changement d'attitude des policiers .  « Pourquoi les policiers sont-ils aussi durs avec les jeunes des quartiers populaires ? » s'interroge Ruben (2). Suite à des violences dans le quartier en janvier 2025, il a constaté une augmentation des contrôles policiers : « les contrôles ont doublé, triplé».  Damir regrette « la police ne fait pas son travail comme il faut. Il n'y a pas de patrouille régulière ». Les policiers ne sont pas assez présents, en permanence. Ils ne connaissent pas les habitants. Stan raconte :  « Un  contrôle mal passé, en voiture  : des policiers ont essayé de me rabaisser ». Il a dû se maîtriser pour ne pas réagir.
 
Davantage confiance
 
Ce débat les a marqués tous les quatre. « Ça m'a fait le plus grand bien, ça m'a donné du courage ». Bacou a davantage confiance en lui depuis ce débat. Maintenant il travaille comme livreur. Ruben est veilleur de nuit à la Maison des enfants. Avec Breizh Insertion Sport, il a participé, début avril,  à l'organisation d'un après-midi au Parc du Berry « Balle au centre », autour d'un match de foot, avec de la musique et des animations ouvertes à tous, jeunes, enfants et parents. Damir est éducateur sportif et en formation vente. Comme son ami, Stan est éducateur sportif, lui à Beauregard (Rennes) :  « j'aime  beaucoup être en  relation avec les gens . Avec le foot, c'est facile ». 

 (1) Le débat a eu lieu le 23 mars 2024, lors du Festival «Nos futurs » La vidéo de ce débat vient de sortir.
(2) Ces entretiens se sont déroulés avant les coups de feu du jeudi 17 avril 2025.

Voir aussi sur Histoires ordinaires :
Ils ont organisé  le débat « Jeunes et police, pourquoi tant de haine ? »
et :
Des jeunes ouvrent le débat sur l'action de la police dans leur quartier
 
Dimanche 20 Avril 2025

Uncategorized

Le Spot Armagnac, à Villejean, accueille des jeunes de 16 à 25 ans. Il est ouvert le mercredi après-midi et le vendredi soir. Avant son démarrage en mars 2023, ces jeunes n'avaient pas de lieu spécifique. Des acteurs sociaux racontent comment ils les accompagnent (1).


Les repas et leur préparation sont parmi les activités les plus conviviales.
Les repas et leur préparation sont parmi les activités les plus conviviales.
Jeudi 6 Mars 2025

Uncategorized

Et si l'on habitait ensemble, mais chacun chez soi ? Elles et eux l'ont rêvé, et l'ont fait. Dans 14 appartements (1), la résidence de Villejean en habitat participatif, réunit 17 adultes et dix enfants, à ce jour : des couples, des mamans solos, des seniors. Trois d'entre eux m'accueillent dans leur salle de réunion : Véronique, Guylaine, Joseph.


Ensemble des résidents (novembre 2022) quand le gros oeuvre est terminé.
Ensemble des résidents (novembre 2022) quand le gros oeuvre est terminé.
 « La mise en route s'est faite de façon assez fluide » précise Véronique, l'une des initiatrices de ce projet d'habitat participatif. Ils sont installés depuis plus d'un an dans leur logement, allée du Saumurois, Cette première année a été bien occupée : « Il y a beaucoup de réserves sur la construction à gérer (fissures du crépis, étanchéité...). On avait aussi individuellement des  travaux ». Chacun, chacune a sa vie personnelle avec enfants, pour certains, et des activités professionnelles... Pour la vie du collectif « On devrait y consacrer davantage de temps. Ça va se mettre en place», estime Véronique.
 
Mardi 7 Janvier 2025

Uncategorized

Claudine, Madina, Eric... une douzaine d'habitants de Villejean, a photographié différents lieux du quartier, des endroits qui leur parlent... Leurs photos sont présentées à la Maison de quartier de Villejean du 7 au 18 janvier 2025.


Planche contact des photos de l'exposition "Du lieu au lien"
Planche contact des photos de l'exposition "Du lieu au lien"
Cinq adultes, locataires d' Aiguillon, à  Villejean, et sept jeunes rencontrés au Spot (1), ont parcouru un coin du quartier pendant deux séances de prises de vues, accompagnés par Anne-Cécile Estève (2). Un appareil photo entre les mains, ils et elles ont regardé leur quartier. Chacune et chacun ont choisi  plusieurs sujets qui leur parlent avec « un regard sensible ». Le résultat : une série d'images de Villejean qu'ils et elles commentent.

L'exposition « Du lieu au lien » est la seconde édition, initiée par le bailleur social  Aiguillon. Elle veut « valoriser les habitants de Villejean ». Elle propose les photos légendées par chaque photographe amateur. Et, en plus, sur une page de texte affichée parmi les images, ils et elles racontent un peu de leur vie, leur attachement, ou non, au quartier. Accompagnés par Loïc Choneau (3), les participants racontent ainsi leur point de vue sur le quartier « Pour vous Villejean, c'est quoi ? »

Le vernissage de l'exposition se déroulera le mardi 7 janvier à 18h dans le hall de la Maison de Quartier. A noter sur votre agenda.

Jean-François Bourblanc

(1) Le Spot Armagnac (3bis rue d'Armagnac) est un lieu de rencontre pour les jeunes de 16 à 25 ans. Il  a été créé par cinq associations : Breizh Insertion Sports, We Ker (mission locale), Le Relais 35 SEA, la Maison de Quartier de Villejean, le 4 Bis
(2) Anne-Cécile Estève, photographe indépendante. Son travail personnel tourne essentiellement autour de femmes et d’hommes au chemin de vie singulier. Elle anime l'association Diapositive.
(3) Loïc Choneau est auteur et metteur en scène du Quidam théâtre, pour « développer un théâtre de proximité qui traite de la vie quotidienne de chacun et de chacune d’entre nous »

 
Lundi 9 Décembre 2024

Uncategorized

L'association « Nous féministes 35 », rencontre et écoute les femmes victimes de violences à la Maison de quartier de Villejean.


Rachida Bourdeaud -Bachtaka, et Marie-Pierre Raud cherchent à étoffer l'association.
Rachida Bourdeaud -Bachtaka, et Marie-Pierre Raud cherchent à étoffer l'association.
femmes.m4a FEMMES.m4a  (5 Mo)

Deux vendredis par mois, l'association « Nous féministes 35 » tient des permanences à la Maison de Quartier. « C'est un premier contact humain, raconte Rachida Bourdeaud-Bachtaka, la présidente. Des femmes  viennent voir l'association, pour parler. A nous de les mettre à l'aise, qu'elles puissent exprimer leurs problèmes. Venir nous voir c'est déjà un premier pas».
 
Dans le foyer ou dans la rue.
 
« C'est difficile de sortir de l'isolement, quand on est victime, on est sous l'emprise, poursuit Rachida. On ne sent pas que l'on vit dans les violences.  Après on se rend compte que l'on est en train de vivre la pire des choses. Surtout quand on a des enfants. Pour les enfants, les blessures sont invisibles mais elles existent. ». « La violence faite aux femmes, elle est aussi bien dans le foyer que dans la rue » , précise Marie-Pierre Raud.
« Quand on entend la personne se confier, ça nous touche beaucoup. J'aimerais bien que d'autres personnes puissent les écouter".Rachida a été formée à l'écoute pour bien conduire ces entretiens.
A Villejean, 8 femmes ont suivi une telle formation,  à l'initiative du Collectif Kuné (1). .. « L'Asfad, la Maison des femmes accueillent aussi les femmes pour l'écoute. Ils ont des psychologues, des juristes...  J'oriente parfois vers SOS Victimes ou pour déposer plainte si elles sont prêtes » note Rachida.

 
Mercredi 27 Novembre 2024

Uncategorized

Chaque semaine, à Villejean, Déclic Femmes propose sept cours de Français Langue Étrangère pour une soixantaine de femmes, originaires de régions ou pays différents. Une vingtaine de bénévoles assure ces formations.


Christine Lejas, formatrice bénévole, utilise une méthode active pour l'apprentissage du français
Christine Lejas, formatrice bénévole, utilise une méthode active pour l'apprentissage du français
declic.m4a DÉCLIC.m4a  (8.86 Mo)


 
Vendredi 11 Octobre 2024

Uncategorized

Dix ans plus tard, le film "les enfants de la dalle" n'a (presque) pas pris une ride.


Des enfants jouent au ballon, sautent, dansent sur la dalle. Ils et elles parlent de leur quartier, avec leurs mots : « Les jeunes l'appellent la dalle, surtout ne pas confondre avec la dalle, on a faim ». « Il y a beaucoup de personnes de plusieurs continents ». L'un d'eux aimerait « moins de tours, plus de maisons ». Ils habitent Villejean en 2013.
 
Des adultes, aussi
 
Des adultes s'expriment aussi : « On est à la porte de la campagne tout en étant à la porte du centre ville ». « Je me sens bien parce que ça bouge, il y a des anciens, il y a des jeunes ». Une femme répond à certaines critiques : « S'il n'y a pas de bruits, pas d'enfants, le quartier est mort ». Un autre précise :  « Il y a peut-être un peu plus de chômage qu'ailleurs »  mais ajoute « peu à peu, je m'habitue ». Une autre : « Je cherche la paix » ou encore « c'est un quartier très très calme ». Beaucoup s'expriment aussi sur le racisme, le mélange des cultures.

 Le film montre des gens de tous âges, de nombreux portraits très différents. Il propose une image nuancée du quartier, évoque les difficultés. Au bilan, c'est un quartier normal où il fait bon vivre.

Le documentaire est une réalisation de l'association Zéro de conduite (1) avec des habitants de Villejean en 2013-2014

Des expressions surprennent, d'autres font sourire. La vie du quartier a assez peu changé en dix ans !

Jean-François Bourblanc




(1) Zéro de conduite est une association d'éducation à l'image qui promeut la pratique cinématographique sur support vidéo et argentique. Elle met en place des ateliers de créations collectives auprès d'un public souvent jeune dans différents contextes : maison de quartier, école, lycée... Elle soutient et accompagne également les réalisation artistique de ses membres.

Lundi 16 Septembre 2024

Uncategorized

Dimanche 22 septembre, le Collectif rennais pour une Sécurité Sociale de l'alimentation (1) organise un Banquet des solidarités, rue de Bourgogne , avec la participation d'habitants et d'associations de Villejean.


Environ 150 personnes ont participé au Banquet des solidarités, malgré les incertitudes de la météo..
Environ 150 personnes ont participé au Banquet des solidarités, malgré les incertitudes de la météo..
Le déjeuner en plein air  est prévu à partir de 13h sur la place devant la Maison de Quartier. La contribution de chaque participant est libre : aucun tarif n'est fixé. Un apéritif sera servi dès 11h30. Tous les habitants du quartier et au delà y sont conviés. Autour du repas des animations et jeux sont organisés. A partir de 11h, un accueil des  plus petits  leur permettra de dessiner ou participer à un atelier cuisine avec des fruits de saison.
 
Des volontaires préparent les repas
 
Le matin, de 7h  à 10h, des volontaires prépareront les tables et entre 10h et midi, d'autres bénévoles feront la cuisine (2) à la Maison de Quartier et à l'ESS Cargo .
De nombreuses personnes et associations du quartier préparent et animeront cette journée :  Secours catholique, groupe d'entraide, animatrice Projet réussite éducative de la Ville de Rennes, association Vrac... Par exemple, avec ses amies, Fattou a prévu de cuisiner un rougail et du riz jaune, et comme dessert un goula-goula. Habitante du quartier, elle  participe à plusieurs associations et notamment au projet sportif Football Club Sainte Anne  (3).
Le but de cette fête est de sensibiliser aux enjeux de l'alimentation et de créer des liens entre les habitants dans une ambiance conviviale.
L'après-midi, des animations : l'une d'elle, sous forme de jeux, permettra  de connaître les coûts cachés de l'alimentation. Toutes et tous pourront participer.

Jean-François Bourblanc

(1) Le Collectif SSA35, est un groupe local de citoyen.ne.s et d'organisations réuni.e.s pour  porter politiquement le projet de Sécurité sociale de l'alimentation sur le Pays de Rennes
(2) Pour participer à l'organisation ou à la préparation des repas contacter ssa_grandetablerennes@proton.me
(3) Football Club Sainte Anne contacts :  Landza Touffail 06 46 58 54 14 ou Fattou Tatanie Ravo  07 44 54 47 12 Ce collectif organise des rencontres de foot, le dimanche matin au Parc du Berry, ouvertes à tous : des plus jeunes jusqu'à 12 ans, mais aussi des plus grands  « de 17 à 30 ans » précise Sarah, l'une des animatrices du club.

Voir aussi C'est quoi la Sécurité Sociale de l'Alimentation sur Histoires ordinaires
bds___flyer.pdf BDS - Flyer.pdf  (2.56 Mo)
Jeudi 5 Septembre 2024

Uncategorized

1 2 3 4 5 » ... 12

Pause parc du Berry
Au marché, par Clovis Gicquel (vidéo)

Adèle, Louise et Périne, colocataires solidaires

Le choix d'Abdel, devenir imprimeur

Driss Farah a créé So’ali, une épicerie solidaire

Épiphane Hanyurwimana, agent de médiation sociale

Marc Loyon photographie le quartier de son enfance

Le papy des boxeurs : "Sur le ring, ils existent !"

Sarah, émerveillée face à l’engagement solidaire des étudiants

Fred aux jeunes du quartier : « Allez venez courir avec moi »

Lahcen bâtit une société "Mosaïque"

Emmanuelle invite les femmes à sortir

Shadi Morshed, propose une calligraphie contemporaine

Sarah entrouvre les portes de l’université







Sur histoiresordinaires.fr, d'autres informations sur les quartiers

Deux étudiantes engagées sur le quartier

Kune, un collectif de femmes d'ailleurs et d'ici

Avec Marc Depasse, un pied de nez à l’obsolescence programmée !

Fatima danse le Monde, la Vie

Balade avec Luc Thiébaut, d'une rive à l'autre de la Méditerranée

Ahmed, le président d'Avicenne, a changé l'image de la "mosquée"

Un jour, le médecin généraliste transmit enfin ses combats

Bernadette invite les enfants à se respecter

Jean-Julien L'Azou, un rêveur, les pieds sur terre

Pour Béatrice, être caissière, "c'est bonheur"

Mathieu : "Casser les cloisons pour mieux vivre ensemble !"

Sur Breizh Femmes

Avec trois Villejeannaises, Magguy, Monique et Isabelle