Sous le titre « Villejean résiste aux violences », un magazine de seize pages est distribué dès aujourd’hui dans l’ensemble du quartier.
Largement illustré, ce magazine donne la parole aux professionnels et militants engagés contre les multiples formes de violences qui, au-delà de la délinquance elle-même, affecte la vie des quelque 16 000 habitants et l’image de Villejean. Ces témoignages ont déjà été rassemblés sur un blog attaché au webmagazine Histoires Ordinaires : ses rédacteurs ont décidé d’en proposer une version plus courte et sur papier pour rendre cette enquête accessible à toute la population.
L’équipe d’Histoires Ordinaires connaît bien les énergies du quartier dont elle rend compte sur un blog depuis plus de quatre ans. Elle a donc voulu rendre justice à Villejean et ses habitants en montrant que la vie ne s’y limite pas aux trafics et autres faits divers. Ceux-ci, bien réels mais limités à des individus et groupes dans quelques lieux, éclaboussent les mille visages du vivre ensemble et masquent particulièrement les multiples initiatives prises pour résister aux violences établies, le chômage, la précarité, la pauvreté, les discriminations, qui minent la vie quotidienne et font le lit des déviances.
Des journalistes ont enquêté durant plusieurs semaines. Ils ont rencontré une trentaine de professionnels et militants mobilisés dans les services publics et quelque quatre-vingt associations, des femmes et des hommes engagés avec lesquels tout a été abordé : les causes, les faits, les initiatives pour prévenir, atténuer, enrayer, résister.
Le magazine, réalisé avec l’aide financière de la Ville et de Rennes Métropole, devrait être dans toutes les boîtes aux lettres du quartier d’ici le 24 mars.
L’équipe d’Histoires Ordinaires connaît bien les énergies du quartier dont elle rend compte sur un blog depuis plus de quatre ans. Elle a donc voulu rendre justice à Villejean et ses habitants en montrant que la vie ne s’y limite pas aux trafics et autres faits divers. Ceux-ci, bien réels mais limités à des individus et groupes dans quelques lieux, éclaboussent les mille visages du vivre ensemble et masquent particulièrement les multiples initiatives prises pour résister aux violences établies, le chômage, la précarité, la pauvreté, les discriminations, qui minent la vie quotidienne et font le lit des déviances.
Des journalistes ont enquêté durant plusieurs semaines. Ils ont rencontré une trentaine de professionnels et militants mobilisés dans les services publics et quelque quatre-vingt associations, des femmes et des hommes engagés avec lesquels tout a été abordé : les causes, les faits, les initiatives pour prévenir, atténuer, enrayer, résister.
Le magazine, réalisé avec l’aide financière de la Ville et de Rennes Métropole, devrait être dans toutes les boîtes aux lettres du quartier d’ici le 24 mars.
Mercredi 15 Mars 2023
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Jeudi 2 Mars 2023
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Dix commerçants du marché de Villejean ont accepté de se prêter au jeu du portrait. Maryvonne et Robert Meunier les ont photographiés le vendredi 3 décembre 2021. Les photos étaient exposées à la Maison de quartier de Villejean en ce début février 2023. Ils et elles habitent Rennes ou ses environs et viennent chaque semaine approvisionner le quartier. Variétés des produits, diversité d'origine des commerçants à l'image de la population des clients.
Mardi 14 Février 2023
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Dans une lettre au Ministre de l’Éducation Nationale, les personnels du collège Rosa Parks (Rennes Villejean) demandent le classement de leur établissement en REP+ (réseau d'éducation prioritaire renforcé)
Mercredi 1 Février 2023
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Dernière étape pour une formation à l'écoute de femmes victimes de violences
Fatima, Monique, Régine, trois des femmes du Collectif Kuné, à l'origine de la formation à l'écoute.
20230119 La cagnotte tout près du but.mp3 (1.34 Mo)
L'appel à financement participatif pour former huit personnes à l'écoute de femmes du quartier de Villejean a été lancé en septembre dernier. La cagnotte arrive à sa fin le 31 janvier. Il manque 375 € pour atteindre les 2000 €, minimum nécessaires au démarrage de la formation.
Cette écoute contribuera à libérer la parole de femmes qui ne veulent pas porter plainte mais accepteraient de se confier, dans leur langue, à d'autres femmes de confiance. La formation prépare à recueillir la parole pour la libérer. Il faut savoir prendre du recul et ne pas être submergée par l'émotion. Enfin il faut être à même de trouver des solutions face à des situations de détresse silencieuse.
Plusieurs associations ont lancé cet appel à financement participatif : le collectif Kuné des Femmes de Villejean, NousToutes35 et des associations du quartier de Villejean, avec le soutien d'ESS Cargo. Le 11 avril 2022, le meurtre de Marie par son conjoint récidiviste a démontré combien le silence tue.
La formation devrait débuter rapidement après le bouclage du budget.
JFB.
Cette écoute contribuera à libérer la parole de femmes qui ne veulent pas porter plainte mais accepteraient de se confier, dans leur langue, à d'autres femmes de confiance. La formation prépare à recueillir la parole pour la libérer. Il faut savoir prendre du recul et ne pas être submergée par l'émotion. Enfin il faut être à même de trouver des solutions face à des situations de détresse silencieuse.
Plusieurs associations ont lancé cet appel à financement participatif : le collectif Kuné des Femmes de Villejean, NousToutes35 et des associations du quartier de Villejean, avec le soutien d'ESS Cargo. Le 11 avril 2022, le meurtre de Marie par son conjoint récidiviste a démontré combien le silence tue.
La formation devrait débuter rapidement après le bouclage du budget.
JFB.
Lundi 16 Janvier 2023
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L'Agrafe (1) propose des articles sur des sujets divers. Avec un contenu engagé, ouvert sur le monde, les rédactrices et rédacteurs se mouillent. Deux d'entre eux, Elise et Jean, témoignent.
20221215 Un journal étudiant ouvert sur le monde.mp3 (3.45 Mo)
Une tribune sur Giorgia Méloni : des femmes au pouvoir, oui, mais pas une "anti-féministe fasciste". Un reportage sur le Mondial de foot au Qatar, à partir des informations d'Amnesty International. Les paroles du Dr Mukwege de passage à Rennes2 autour de son livre «La force des femmes».
Un point de vue sur l'incompatibilité de la sécurité alimentaire et l'alimentation carnée. Du jus de tomate sur des tableaux dans les musées, efficace ou non ? La vente d'enfants en Afghanistan
L'Agrafe présente aussi des textes littéraires : «La baguette», celle d'un chef d'orchestre, une nouvelle légèrement fantastique. Une lecture actuelle des «Soliloques du pauvre», des poèmes de Jehan Rictus publiés en 1897. Mais aussi des informations pratiques et une revue de presse.
Un point de vue sur l'incompatibilité de la sécurité alimentaire et l'alimentation carnée. Du jus de tomate sur des tableaux dans les musées, efficace ou non ? La vente d'enfants en Afghanistan
L'Agrafe présente aussi des textes littéraires : «La baguette», celle d'un chef d'orchestre, une nouvelle légèrement fantastique. Une lecture actuelle des «Soliloques du pauvre», des poèmes de Jehan Rictus publiés en 1897. Mais aussi des informations pratiques et une revue de presse.
Mardi 13 Décembre 2022
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Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la dalle Kennedy, vendredi 25 novembre, en soirée, pour manifester dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Dès 18h, vendredi 25 novembre, les participants sont peu à peu arrivés sur la dalle Kennedy. Pourquoi la dalle ? A la mémoire de Marie, assassinée par son conjoint en avril dernier. A la tombée de la nuit, le groupe de rap Gaboma Swaa a présenté quelques-unes de ses productions, en particulier celle composée spécialement sur le sujet de la lutte contre les violences, intitulée «Pas comme ça»
Tiens l' coup comme une militaire
car tout ce qu'elle vit c'est la guerre
Je m' dis c'est le monde à l envers
Les deux chorales participantes à la marche, Les luttes enchantées et Colectiva
ont entonné quatre chants en commun, très rythmés, en espagnol et en français :
Entendez notre pas décidé,
qui réveill'ra du fond de la terre
Comme un cri d'âme qui espère.
Ce fut aussi un moment de rencontre, de discussions entre ami.e.s.
Après les interventions des associations organisatrices, (inter-organisation féministe de Rennes), en particulier Nous toutes 35, Kuné faire ensemble à Villejean ... la marche aux flambeaux s'est élancée vers le centre ville de Rennes, direction place de la République.
Dans la journée des stands d'informations étaient installés sous l'auvent de la dalle.
L'après midi était organisé par les associations et organismes engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes, avec leurs outils et compétences, notamment le jeu "Est ce aimé" de l'ASFAD, (association d'aide aux victimes de violences conjugales) ainsi que le "violentomètre" créé par le centre Hubertine Auclercsuivis du jeu « Est-ce aimer ? », pour s’exprimer sur les violences conjugales. Une tablée féministe a été organisée pour sensibiliser sur les inégalités femmes-hommes ainsi que des arbres à palabres pour s’exprimer sur les violences conjugales.
J-F. Bourblanc
Tiens l' coup comme une militaire
car tout ce qu'elle vit c'est la guerre
Je m' dis c'est le monde à l envers
Les deux chorales participantes à la marche, Les luttes enchantées et Colectiva
ont entonné quatre chants en commun, très rythmés, en espagnol et en français :
Entendez notre pas décidé,
qui réveill'ra du fond de la terre
Comme un cri d'âme qui espère.
Ce fut aussi un moment de rencontre, de discussions entre ami.e.s.
Après les interventions des associations organisatrices, (inter-organisation féministe de Rennes), en particulier Nous toutes 35, Kuné faire ensemble à Villejean ... la marche aux flambeaux s'est élancée vers le centre ville de Rennes, direction place de la République.
Dans la journée des stands d'informations étaient installés sous l'auvent de la dalle.
L'après midi était organisé par les associations et organismes engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes, avec leurs outils et compétences, notamment le jeu "Est ce aimé" de l'ASFAD, (association d'aide aux victimes de violences conjugales) ainsi que le "violentomètre" créé par le centre Hubertine Auclercsuivis du jeu « Est-ce aimer ? », pour s’exprimer sur les violences conjugales. Une tablée féministe a été organisée pour sensibiliser sur les inégalités femmes-hommes ainsi que des arbres à palabres pour s’exprimer sur les violences conjugales.
J-F. Bourblanc
Lundi 28 Novembre 2022
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Pendant quatre jours, du 16 au 20 novembre, la Maison de quartier va vivre aux rythmes du Brésil, à l'occasion de la journée de la « conscience noire ».
Dès mercredi un atelier propose aux enfants et à leurs parents de fabriquer des cerfs-volants : ce jeu très populaire au Brésil est aussi un instrument de résistance.
Jeudi, le film «A ultima aboliçao» (L'ultime abolition) explique pourquoi l'abolition de l'esclavage au Brésil, ne résoud pas tous les problèmes, ne supprime pas les inégalités liées à la couleur de peau, y compris aujourd'hui. Le Brésil est le dernier pays occidental à avoir aboli l'esclavage (1888).
Samedi, trois concerts de musiques variées du Brésil se succèdent : batucada, coco, maracatu...
Et dimanche un bal de musiques brésiliennes : les participants sont invités à s'initier à la danse Forro puis à la Samba.
Jeudi, le film «A ultima aboliçao» (L'ultime abolition) explique pourquoi l'abolition de l'esclavage au Brésil, ne résoud pas tous les problèmes, ne supprime pas les inégalités liées à la couleur de peau, y compris aujourd'hui. Le Brésil est le dernier pays occidental à avoir aboli l'esclavage (1888).
Samedi, trois concerts de musiques variées du Brésil se succèdent : batucada, coco, maracatu...
Et dimanche un bal de musiques brésiliennes : les participants sont invités à s'initier à la danse Forro puis à la Samba.
Lundi 14 Novembre 2022