Un petit village, au milieu de champs de mines, avec son église et sa mosquée : il sort de la fin d’une guerre qui n’est pas nommée. Chrétiens et musulmans partagent la même pénurie, vont se ravitailler à la même épicerie, boivent et jouent dans le même café et partagent la même douleur de la perte d’êtres chers, enterrés, chacun dans son carré, dans le cimetière.
Mais la haine n’est pas loin dans la mémoire des hommes. Les femmes, elles, n’en peuvent plus de pleurer et porter le noir du deuil. Quand elles entendent qu’à nouveau les combats ont repris dans un village voisin, elles se mobilisent, foulard sur la tête ou croix au cou, et inventent des stratagèmes, parfois très loufoques, pour empêcher leurs hommes de déterrer les armes.
Le film de Nadine Labaki se déroule comme un conte où on rit, où on chante et où on pleure pour être conduit malgré nous à se poser la question-titre Et maintenant on va où ?
On sort revigoré(e) de ce conte où les femmes nous invitent à l’utopie.
Mais la haine n’est pas loin dans la mémoire des hommes. Les femmes, elles, n’en peuvent plus de pleurer et porter le noir du deuil. Quand elles entendent qu’à nouveau les combats ont repris dans un village voisin, elles se mobilisent, foulard sur la tête ou croix au cou, et inventent des stratagèmes, parfois très loufoques, pour empêcher leurs hommes de déterrer les armes.
Le film de Nadine Labaki se déroule comme un conte où on rit, où on chante et où on pleure pour être conduit malgré nous à se poser la question-titre Et maintenant on va où ?
On sort revigoré(e) de ce conte où les femmes nous invitent à l’utopie.