Près de 45ha de jardins potagers dans l'agglomération de Rennes en 2015 ( Maxime Marie, revue Vertigo)
« L'agriculture urbaine est pratiquée par 800 millions de personnes dans le monde d'après la FAO (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) : elles produisent 15 % des denrées alimentaires mondiales ». Ce constat regroupe des réalités très diverses : jardins partagés, potagers informels, jardins ouvriers... En été, la consommation personnelle de fruits et légumes de ces jardiniers amateurs est quasi assurée. A Rennes, par exemple, les productions potagères domestiques couvrent 45ha, et 50ha à Caen .
Les surfaces de potagers par ménage sont plus importantes pour les catégories populaires et des retraités. Les jardins collectifs, notamment familiaux, se trouvent aux marges de la ville dense et à proximité immédiate des quartiers de grands ensembles édifiés dans les années 1960 et 1970, Le Blosne à Rennes, le Chemin Vert à Caen.
Les communes périphériques ont, elles, accueilli de nouveaux habitants dans les années 1970-80. Elles sont marquées par la présence en grand nombre de potagers, à la fois dans le bâti ancien et dans les jardins des pavillons récents (comme à Bréteville-sur-Odon, pour Caen, Montgermont ou Chantepie pour Rennes, Saint-Paterne pour Alençon). Avec un peu plus de 540 tonnes de légumes auto-produits et plus 10 000 tonnes de légumes consommés par an, on constate une contribution relativement faible des potagers domestiques dans l’agglomération de Rennes, soit environ 5 %. A Alençon, la part des légumes auto-produits atteint 18 % de la consommation . « La forte représentation des catégories populaires et leurs liens encore forts avec le monde rural et agricole peut apparaître comme la première explication » souligne Maxime Marie
La contribution des productions potagères domestiques au système alimentaire local est différente selon les agglomérations, les quartiers... en fonction de la composition sociale de la population, de la forme de la ville et des possibilités d'accès à un espace pour cultiver. Les agriculteurs, les maraîchers à proximité des villes avec les marchés et les différentes formes de circuits courts tiennent, eux, une place principale dans l'alimentation des habitants des villes. La crise actuelle met aussi en avant leur importance.
Flaminia Paddeu, géographe, dans un entretien à Médiapart montre, par ailleurs, l'intérêt et les difficultés de développer les potagers en ville.
J.F.B.
Les surfaces de potagers par ménage sont plus importantes pour les catégories populaires et des retraités. Les jardins collectifs, notamment familiaux, se trouvent aux marges de la ville dense et à proximité immédiate des quartiers de grands ensembles édifiés dans les années 1960 et 1970, Le Blosne à Rennes, le Chemin Vert à Caen.
Les communes périphériques ont, elles, accueilli de nouveaux habitants dans les années 1970-80. Elles sont marquées par la présence en grand nombre de potagers, à la fois dans le bâti ancien et dans les jardins des pavillons récents (comme à Bréteville-sur-Odon, pour Caen, Montgermont ou Chantepie pour Rennes, Saint-Paterne pour Alençon). Avec un peu plus de 540 tonnes de légumes auto-produits et plus 10 000 tonnes de légumes consommés par an, on constate une contribution relativement faible des potagers domestiques dans l’agglomération de Rennes, soit environ 5 %. A Alençon, la part des légumes auto-produits atteint 18 % de la consommation . « La forte représentation des catégories populaires et leurs liens encore forts avec le monde rural et agricole peut apparaître comme la première explication » souligne Maxime Marie
La contribution des productions potagères domestiques au système alimentaire local est différente selon les agglomérations, les quartiers... en fonction de la composition sociale de la population, de la forme de la ville et des possibilités d'accès à un espace pour cultiver. Les agriculteurs, les maraîchers à proximité des villes avec les marchés et les différentes formes de circuits courts tiennent, eux, une place principale dans l'alimentation des habitants des villes. La crise actuelle met aussi en avant leur importance.
Flaminia Paddeu, géographe, dans un entretien à Médiapart montre, par ailleurs, l'intérêt et les difficultés de développer les potagers en ville.
J.F.B.