En 180 pages, d’une écriture simple, classique, dans un style parfois un peu naïf, Michèle FOULAIN nous raconte la vie de Léopoldine et de ses quatre enfants. Fille de marin pêcheur –Terre Neuva - Léopoldine, à 16 ans, épouse par amour Jean Marie, chirurgien dentiste. La famille de celui-ci – de grande bourgeoisie malouine – ne reconnaîtra jamais la « mésalliance ».
Peu importe, le couple est libre et le métier de Jean Marie leur assure une vie sans souci. Le bonheur familial, un plaisir d’amour toujours intact depuis le premier soir où Léopoldine eut le sentiment d’être « accrochée au plafond » par Jean Marie ; une histoire de vie ordinaire qui deviendrait vite mièvre si l’Histoire avec un grand H ne les rattrapait pas. Le destin de Léopoldine bascule quand Jean Marie – appelé en 1916 - est tué au front.
Ce roman nous présente une « figure de femme » moderne : indépendante, industrieuse, s’embarrassant peu des conventions religieuses ou sociales, mère, femme, entrepreneur, résistante quand il le faut, généreuse sans ostentation bourgeoise…
Les combats de Léopoldine ne sont pas « sociaux » mais individuels. Elle se bat au quotidien pour vivre, réussir sa vie, à l’échelle de la famille, de la ville enserrée dans ses remparts ou ouverte au grand large, des solidarités amicales ou de voisinage. La société, l’actualité politique ou sociale ne sont jamais présents, jamais pressentis… sauf quand, à deux reprises dans sa vie, l’Histoire surgit et met à bas le bel édifice : deux guerres, la perte du mari, du fils ainé, du gendre, à chaque fois faire face pour survivre, résister, remonter la pente, accompagner, entrainer les proches…
Bien sûr on est loin des grands romans sociaux ou historiques et pourtant, autant dans ce qu’elle dit que dans ce qu’elle ne dit pas, Michèle FOULAIN nous apprend quelque chose sur l’histoire ordinaire, à l’ombre des remparts de Saint Malo, dans la première partie du XX° siècle.
Peu importe, le couple est libre et le métier de Jean Marie leur assure une vie sans souci. Le bonheur familial, un plaisir d’amour toujours intact depuis le premier soir où Léopoldine eut le sentiment d’être « accrochée au plafond » par Jean Marie ; une histoire de vie ordinaire qui deviendrait vite mièvre si l’Histoire avec un grand H ne les rattrapait pas. Le destin de Léopoldine bascule quand Jean Marie – appelé en 1916 - est tué au front.
Ce roman nous présente une « figure de femme » moderne : indépendante, industrieuse, s’embarrassant peu des conventions religieuses ou sociales, mère, femme, entrepreneur, résistante quand il le faut, généreuse sans ostentation bourgeoise…
Les combats de Léopoldine ne sont pas « sociaux » mais individuels. Elle se bat au quotidien pour vivre, réussir sa vie, à l’échelle de la famille, de la ville enserrée dans ses remparts ou ouverte au grand large, des solidarités amicales ou de voisinage. La société, l’actualité politique ou sociale ne sont jamais présents, jamais pressentis… sauf quand, à deux reprises dans sa vie, l’Histoire surgit et met à bas le bel édifice : deux guerres, la perte du mari, du fils ainé, du gendre, à chaque fois faire face pour survivre, résister, remonter la pente, accompagner, entrainer les proches…
Bien sûr on est loin des grands romans sociaux ou historiques et pourtant, autant dans ce qu’elle dit que dans ce qu’elle ne dit pas, Michèle FOULAIN nous apprend quelque chose sur l’histoire ordinaire, à l’ombre des remparts de Saint Malo, dans la première partie du XX° siècle.
Pour découvrir l’histoire de gens ordinaires tels que nous voulons les promouvoir ici, il est intéressant de fréquenter des éditeurs enracinés en région. En éditant ce premier roman, Les éditions Pascal Galodé de Saint Malo, nous le prouvent. On trouve "À l'ombre des rempart" dans toutes les bonnes librairies, en ligne ou en ville...
Alain JAUNAULT.