"La plupart des 20 000 Roms de France vivent dans une extrême pauvreté, dans des
campements offrant peu ou pas d'accès aux services de base, tels que l'eau et
l'assainissement, et sous la menace constante des expulsions forcées", constate Amnesty.
Les préjugés négatifs restent profondément ancrés dans la société et les personnalités politiques, de gauche comme de droite, tiennent régulièrement des propos qui renforcent ces préjugés.
Pour Amnesty, les responsables politiques et les représentants du gouvernement français expriment souvent des points de vue discriminatoires et des préjugés sur les Roms", écrit ainsi l'organisation de défense des droits de l'homme, rappelant les propos tenus en septembre 2013 sur France Inter par le ministre de l'Intérieur, devenu depuis chef du gouvernement français: "Ces populations [les Roms migrants] ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres. […] Cela veut bien dire que les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie".
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