C'est la question que pose le DAL, l'association pour le droit au logement. La loi Léonard, du nom du député charentais UMP Jean-Louis Léonard, a été votée à l'unanimité à l'Assemblée nationale le 16 novembre dernier : elle interdit aux usagers de vivre plus de trois mois sur les terrains de camping.
70 000 à 130 000 personnes y vivent à l'année, le plus souvent par manque de ressources financières. Jean-Louis Léonard n'en démord pas. Il veut, déclarait-il au Monde le 19 décembre dernier « prévenir d'éventuelles dérives liées à la sédentarisation, éviter la ' cabanisation ' et protéger les plus démunis contre les marchands de sommeil. Il ne s'agit pas de chasser les pauvres mais d'éviter le développement de campings qui n'en sont plus. »
Les associations de défense pour les mal-logés ont décidé de passer à l'action.Elles veulent que la loi soit tout simplement rejetée. Elles proposent que des efforts soient faits pour développer les terrains familiaux en zones rurales et semi-rurales et que soit créé un statut protecteur pour les habitants des campings à l'année afin de les protéger des agressions et de la précarité.
Par ailleurs Christophe Robert de la Fondation Abbé Pierre pense que ce texte mettrait à mal « l'un des amortisseurs de la crise du logement » idée qu'il développe dans cette interview accordée à France Info.
70 000 à 130 000 personnes y vivent à l'année, le plus souvent par manque de ressources financières. Jean-Louis Léonard n'en démord pas. Il veut, déclarait-il au Monde le 19 décembre dernier « prévenir d'éventuelles dérives liées à la sédentarisation, éviter la ' cabanisation ' et protéger les plus démunis contre les marchands de sommeil. Il ne s'agit pas de chasser les pauvres mais d'éviter le développement de campings qui n'en sont plus. »
Les associations de défense pour les mal-logés ont décidé de passer à l'action.Elles veulent que la loi soit tout simplement rejetée. Elles proposent que des efforts soient faits pour développer les terrains familiaux en zones rurales et semi-rurales et que soit créé un statut protecteur pour les habitants des campings à l'année afin de les protéger des agressions et de la précarité.
Par ailleurs Christophe Robert de la Fondation Abbé Pierre pense que ce texte mettrait à mal « l'un des amortisseurs de la crise du logement » idée qu'il développe dans cette interview accordée à France Info.