Slim Amanou est l'emblème des jeunes Tunisiens qui ont utilisé internet comme "support à la révolution" comme il le précise lui même dans l'interview qu'il a donné à Respect Mag. "Sans médias, ni relais, point de révolution" précise-t-il. Mais, ramenant ainsi le média à sa juest place, il ajoute immédiatement : "Même avec la mobilisation de tous les réseaux et modes d’expression sur le web, la révolution a tardé et a eu beaucoup de mal à se faire. Ce que tout le monde oublie aujourd’hui, c’est que nous avions essayé à plusieurs occasions, notamment lors des soulèvements dans le bassin minier de Gafsa en 2008."
Au plan politique la génération Twitter se veut pragmatique et centrée sur l'essentiel. Quand on lui reproche d'être entré dans un gouvernement de transition où siègent d'anciens ministres de Ben Ali il se justifie : "Pour mener à bien la transition, il faut avoir des hommes qui maitrisent la gouvernance et les arcanes de l’Etat". Il est sans grande illusion sur son rôle actuel de secrétaire d'état à la jeunesse et aux sports : " C’est uniquement pour gérer les affaires courantes. Eventuellement, si je peux améliorer les maisons des jeunes en très mauvais état, je le ferais." Mais là n'est pas l'essentiel. "Je suis bien plus utile et efficace à l’intérieur du pouvoir qu’en dehors. Je rends compte aux Tunisiens de ce qui s’y passe." Même si, à la demande du premier ministre, il a renoncé à "twitter" en directe des réunions du gouvernement.
"De toute façon, il fallait que ceux qui ont fait la révolution y soient. J’ai assumé mon rôle jusqu’au bout." et de conclure : " L’objectif reste d'organiser des élections le plus rapidement possible. Tout le gouvernement s’y attèle. C’est son seul objectif."
Sur le site de Respect mag lisez l'intégralité de cet interview de Ousmane Ndiaye qui donne un intéressant éclairage sur ces jeunes des classes moyennes Tunisienne qui ont été fer de lance de la révolution de Jasmin.
Au plan politique la génération Twitter se veut pragmatique et centrée sur l'essentiel. Quand on lui reproche d'être entré dans un gouvernement de transition où siègent d'anciens ministres de Ben Ali il se justifie : "Pour mener à bien la transition, il faut avoir des hommes qui maitrisent la gouvernance et les arcanes de l’Etat". Il est sans grande illusion sur son rôle actuel de secrétaire d'état à la jeunesse et aux sports : " C’est uniquement pour gérer les affaires courantes. Eventuellement, si je peux améliorer les maisons des jeunes en très mauvais état, je le ferais." Mais là n'est pas l'essentiel. "Je suis bien plus utile et efficace à l’intérieur du pouvoir qu’en dehors. Je rends compte aux Tunisiens de ce qui s’y passe." Même si, à la demande du premier ministre, il a renoncé à "twitter" en directe des réunions du gouvernement.
"De toute façon, il fallait que ceux qui ont fait la révolution y soient. J’ai assumé mon rôle jusqu’au bout." et de conclure : " L’objectif reste d'organiser des élections le plus rapidement possible. Tout le gouvernement s’y attèle. C’est son seul objectif."
Sur le site de Respect mag lisez l'intégralité de cet interview de Ousmane Ndiaye qui donne un intéressant éclairage sur ces jeunes des classes moyennes Tunisienne qui ont été fer de lance de la révolution de Jasmin.