Au début des années 80, la famine contraint le quart des habitants du Sahel a quitté leur terre désséchée. Le jeune Yacouba Sawadogo se refuse à partir. Il expérimente à partir d' une technique traditionnelle qu'il améliore, le Zaï. Les anciens grattaient la terre de façon superficielle pendant la saison des pluies afin de permettre à l'eau de s'infiltrer. Yacouba élargit et approfondit les trous de Zaï pour faire des petits puits. Il les protège de cordons pierreux pour retenir l'eau.
Son travail est mal perçu par sa communauté parce qu'il ose défier la tradition. En réponse, Yacouba plante des arbres qui protègent le sol et attirent les termites. Intéressants les termites : comme les vers de terre, ces insectes morcellent le sol en creusant et décomposant la matière organique ce qui rend la terre plus riche en nutriments.
Les saisons passent et le désert reverdit. En 1990, alors que la sécheresse s'installe à nouveau, seules ses parcelles résistent.
Aujourd'hui, ses techniques sont connues du Mali au Niger et attirent les scientifiques occidentaux.
Un site très bien documenté et un film documentaire est disponible sur le site du producteur « The man who stopped the desert »
Son travail est mal perçu par sa communauté parce qu'il ose défier la tradition. En réponse, Yacouba plante des arbres qui protègent le sol et attirent les termites. Intéressants les termites : comme les vers de terre, ces insectes morcellent le sol en creusant et décomposant la matière organique ce qui rend la terre plus riche en nutriments.
Les saisons passent et le désert reverdit. En 1990, alors que la sécheresse s'installe à nouveau, seules ses parcelles résistent.
Aujourd'hui, ses techniques sont connues du Mali au Niger et attirent les scientifiques occidentaux.
Un site très bien documenté et un film documentaire est disponible sur le site du producteur « The man who stopped the desert »