Une personne en situation de handicap a-t-elle le droit de vivre l'amour ? C'est la question que pose le documentaire de Chergui Kharroubi. Il installe sa caméra en Belgique en 2004 entre les murs de la Maisonnée, établissement ouvert il y a quarante ans par Jean-Luc Wasmes. La presse le comparait alors à "un bordel pour handicapés ".
A la Maisonnée, la sexualité est un droit qui s'épanouit, accompagné, discuté, réfléchi. On le comprend en écoutant les témoignages de ceux et celles qui sont directement concerné(e)s, comme ce jeune couple qui souhaitent faire chambre commune ou Eric et Isabelle qui, après dix ans de relation, vont se fiancer.
A l'avant-garde dans leur manière de gérer le handicap, Jean-Luc Wasmes et son équipe ouvrent le regard sur une autre définition d'une vie affective et sexuelle épanouie.
A la Maisonnée, la sexualité est un droit qui s'épanouit, accompagné, discuté, réfléchi. On le comprend en écoutant les témoignages de ceux et celles qui sont directement concerné(e)s, comme ce jeune couple qui souhaitent faire chambre commune ou Eric et Isabelle qui, après dix ans de relation, vont se fiancer.
A l'avant-garde dans leur manière de gérer le handicap, Jean-Luc Wasmes et son équipe ouvrent le regard sur une autre définition d'une vie affective et sexuelle épanouie.
Peut-on faire des bébés ?
A "La Maisonnée", c'est le même cap depuis 40 ans. Si les résidents ont le droit à une vie affective et sexuelle, les jeunes femmes prennent une contraception.
Dans un article d'Annick Hovine, publié en 2012 dans la Libre Belgique, Jean-Luc Wasmes explique : " On n’accepte pas qu’ils fassent des enfants : s’ils sont accueillis ici, c’est parce qu’ils doivent déjà être accompagnés dans des tâches toutes simples comme manger, se laver, se déplacer. Avoir un enfant implique une prise en charge et des responsabilités auxquelles ils ne peuvent pas faire face. Cela retomberait sur l’équipe éducative. Mais on entend leur désir quand il s’exprime et on accepte de réfléchir avec eux ".
Dans un article d'Annick Hovine, publié en 2012 dans la Libre Belgique, Jean-Luc Wasmes explique : " On n’accepte pas qu’ils fassent des enfants : s’ils sont accueillis ici, c’est parce qu’ils doivent déjà être accompagnés dans des tâches toutes simples comme manger, se laver, se déplacer. Avoir un enfant implique une prise en charge et des responsabilités auxquelles ils ne peuvent pas faire face. Cela retomberait sur l’équipe éducative. Mais on entend leur désir quand il s’exprime et on accepte de réfléchir avec eux ".