Ce livre vient de paraître aux Editions Champ social dans la collection Accompagnement à la Parentalité. Les trois auteurs travaillent dans le champ de la psychologie : Jaqueline Wendland est Professeur de Psychologie Clinique et Psychopathologie de la périnatalité, de la parentalité et de la petite enfance à l’Université Paris Descartes, Émilie Boujut est Maître de Conférences en psychologie à l’Université Cergy-Pontoise et Thomas Saïas est Professeur de psychologie communautaire à l’Université du Québec à Montréal.
Ils ont, avec la collaboration de jeunes psychologues cliniciennes , de dresser un état des lieux sur un sujet qui est de plus en plus présent dans les pratiques des professionnels : handicap et parentalité. L'enquête s'appuie sur des publications depuis les années 1990.
De nombreux enfants grandissent avec un parent atteint d’une maladie mentale ou somatique, ou porteur d’un handicap. L'ouvrage comporte trois parties : la première porte sur l’impact des pathologies psychiques telles que les troubles psychotiques et bipolaires, la deuxième aborde les maladies somatiques comme le cancer, alors que la troisième explore l’impact des handicaps moteurs et sensoriels et de la déficience mentale. L’ouvrage formule également des recommandations sur des actions préventives et de soutien destinées aux parents confrontés à une maladie ou un handicap et à leurs familles.
"En s’interrogeant sur l’impact du handicap des parents sur le développement des enfants, ils soulèvent plusieurs tabous, écrit Drina Candillis-Huisman, psychologue ( à paraître dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, à télécharger ici ). L’association des termes Handicap et parentalité a toujours été largement centrée sur les parents d’un enfant handicapé, comme si ces enfants ne devaient jamais grandir, aspirer à une sexualité et accéder à leur tour au statut de parents. D’ailleurs les auteurs soulignent à juste titre la longue persistance de pratiques eugéniques à l’encontre de ces personnes devenus adultes (stérilisation, IVG etc..). D’un autre côté, s’interroger sur les effets du handicap sur le développement des enfants expose soit à trouver des travaux qui vont confronter les enfants des personnes en situation de handicap à la « norme » de ceux des parents dits « valides », soit trouver des démarches de recherche qui se situent non plus du côté de la déficience parentale mais du côté des possibilités inédites rencontrées par ces familles, sans tomber pour autant dans la dénégation des difficultés posées par la situation de handicap. Ce deuxième volet se développe de plus en plus dans les dernières années avec la diffusion du concept de « capabilité », qui remplace peu à peu celui d’incapacité. "
Ils ont, avec la collaboration de jeunes psychologues cliniciennes , de dresser un état des lieux sur un sujet qui est de plus en plus présent dans les pratiques des professionnels : handicap et parentalité. L'enquête s'appuie sur des publications depuis les années 1990.
De nombreux enfants grandissent avec un parent atteint d’une maladie mentale ou somatique, ou porteur d’un handicap. L'ouvrage comporte trois parties : la première porte sur l’impact des pathologies psychiques telles que les troubles psychotiques et bipolaires, la deuxième aborde les maladies somatiques comme le cancer, alors que la troisième explore l’impact des handicaps moteurs et sensoriels et de la déficience mentale. L’ouvrage formule également des recommandations sur des actions préventives et de soutien destinées aux parents confrontés à une maladie ou un handicap et à leurs familles.
"En s’interrogeant sur l’impact du handicap des parents sur le développement des enfants, ils soulèvent plusieurs tabous, écrit Drina Candillis-Huisman, psychologue ( à paraître dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, à télécharger ici ). L’association des termes Handicap et parentalité a toujours été largement centrée sur les parents d’un enfant handicapé, comme si ces enfants ne devaient jamais grandir, aspirer à une sexualité et accéder à leur tour au statut de parents. D’ailleurs les auteurs soulignent à juste titre la longue persistance de pratiques eugéniques à l’encontre de ces personnes devenus adultes (stérilisation, IVG etc..). D’un autre côté, s’interroger sur les effets du handicap sur le développement des enfants expose soit à trouver des travaux qui vont confronter les enfants des personnes en situation de handicap à la « norme » de ceux des parents dits « valides », soit trouver des démarches de recherche qui se situent non plus du côté de la déficience parentale mais du côté des possibilités inédites rencontrées par ces familles, sans tomber pour autant dans la dénégation des difficultés posées par la situation de handicap. Ce deuxième volet se développe de plus en plus dans les dernières années avec la diffusion du concept de « capabilité », qui remplace peu à peu celui d’incapacité. "