Le Comité interministériel du handicap (CIH) s’est tenu le 2 décembre dernier à Nancy, en présence du Premier ministre Manuel Valls, de la ministre du Travail et de Ségolène Neuville, secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion. Ce CIH fait suite à celui du 25 septembre 2013 et aux deux Conférences nationales du handicap en 2014 et en 2016.
Au cours de cette rencontre, sont discutées les mesures, véritable feuille de route du gouvernement. 14 actions prioritaires ont été mises en avant dont une concerne la parentalité des personnes en situation de handicap. C'est comme si cela n'existait pas les parents handicapés. C'est comme si, en tant qu'adultes, ils ne pouvaient inclure ce désir dans leur projet de vie. En effet, cette question n'est abordée ni dans la loi de 2005, ni dans ses textes d’application sur la PCH, notamment ceux qui traitent des aides humaines. C’est un angle-mort de la politique de compensation.
Passer du désir d'avoir un enfant à celui de le réaliser nécessite d'avoir les moyens de s'en occuper. Certains parents n'y parviennent pas en raison de leur handicap. Jusqu'à présent, seul le département d'Ille-et-Vilaine avait mis en place des indemnités compensatoires extra-légales.
La nouvelle mesure est textuellement la suivante : " Créer des aides à la parentalité dans le cadre de la PCH Cette mesure vise à créer une aide humaine à la parentalité pour les parents d’enfants de 0 à 7 ans : 3 heures par jour pour les parents handicapés moteurs ou sensoriels ayant des enfants de moins de 3 ans ; 1 heure par jour pour les parents avec un handicap mental ou psychique ayant des enfants de moins de 7 ans d’une part et les parents handicapés moteur ou sensoriel ayant des enfants âgés de 3 à 7 ans."
A cela Agnès Bourdon, animatrice du blog " Parents Handis, ça roule ! " réagit : " Si c’est une certaine avancée, on est très loin du compte ! L’APF demande une prestation de compensation, et notamment de la parentalité, personnalisée à la mesure des besoins des parents. Quant au type d’aides humaines : TISF (technicien(ne) intervention sociale et familiale, auxiliaire puéricultrice, AMP (aide-médico-sociale), auxiliaire de vie ? Un travail reste à faire et l’APF à travers son groupe parentalité et sa politique de la famille suit de très près ce dossier. Il est encore long le parcours qui mènera à une vraie compensation du handicap personnalisée ! "
Au cours de cette rencontre, sont discutées les mesures, véritable feuille de route du gouvernement. 14 actions prioritaires ont été mises en avant dont une concerne la parentalité des personnes en situation de handicap. C'est comme si cela n'existait pas les parents handicapés. C'est comme si, en tant qu'adultes, ils ne pouvaient inclure ce désir dans leur projet de vie. En effet, cette question n'est abordée ni dans la loi de 2005, ni dans ses textes d’application sur la PCH, notamment ceux qui traitent des aides humaines. C’est un angle-mort de la politique de compensation.
Passer du désir d'avoir un enfant à celui de le réaliser nécessite d'avoir les moyens de s'en occuper. Certains parents n'y parviennent pas en raison de leur handicap. Jusqu'à présent, seul le département d'Ille-et-Vilaine avait mis en place des indemnités compensatoires extra-légales.
La nouvelle mesure est textuellement la suivante : " Créer des aides à la parentalité dans le cadre de la PCH Cette mesure vise à créer une aide humaine à la parentalité pour les parents d’enfants de 0 à 7 ans : 3 heures par jour pour les parents handicapés moteurs ou sensoriels ayant des enfants de moins de 3 ans ; 1 heure par jour pour les parents avec un handicap mental ou psychique ayant des enfants de moins de 7 ans d’une part et les parents handicapés moteur ou sensoriel ayant des enfants âgés de 3 à 7 ans."
A cela Agnès Bourdon, animatrice du blog " Parents Handis, ça roule ! " réagit : " Si c’est une certaine avancée, on est très loin du compte ! L’APF demande une prestation de compensation, et notamment de la parentalité, personnalisée à la mesure des besoins des parents. Quant au type d’aides humaines : TISF (technicien(ne) intervention sociale et familiale, auxiliaire puéricultrice, AMP (aide-médico-sociale), auxiliaire de vie ? Un travail reste à faire et l’APF à travers son groupe parentalité et sa politique de la famille suit de très près ce dossier. Il est encore long le parcours qui mènera à une vraie compensation du handicap personnalisée ! "