Janvier, au cœur de l’hiver. Maryvonne et Robert me rencontrent chez moi, un peu timides, modestes.
Puis, Maryvonne commence à raconter. Et, soudain, la magie opère : sa passion l’emporte. Robert, lui, reste plus discret mais, régulièrement, il apporte sa note. De même que pour le chef d’un orchestre et son premier violon, on sent bien que l’harmonie est là !
Puis, Maryvonne commence à raconter. Et, soudain, la magie opère : sa passion l’emporte. Robert, lui, reste plus discret mais, régulièrement, il apporte sa note. De même que pour le chef d’un orchestre et son premier violon, on sent bien que l’harmonie est là !
D’entrée de jeu, ils, disent se reconnaître dans les valeurs portées par Histoires Ordinaires : rebelles, solidaires, engagés, passionnés, ils sont tout cela à la fois…
Maryvonne est élevée dans une famille pauvre de Saint-Nazaire. Son père est anarcho-syndicaliste. « Je crois que ça n’est pas pour rien dans mon engagement ». Elle travaille 35 ans à l’Université comme technicienne du son puis spécialiste en nouvelles technologies. Syndicaliste, elle investit le CA et est même, durant 5 ans, Vice Présidente de l'Université.
Robert vient d’un milieu classes moyennes où on ne milite pas. Commercial, il a passé sa vie sur les routes. Mais cela ne l’a pas empêché d’être syndicaliste, ni de militer dans le quartier de Villejean à Rennes, où ils ont élevé leurs enfants. Puis, la retraite aidant, il s’est engagé « à fond ».
Le vivre ensemble est leur leitmotiv. Aujourd’hui, ils marchent aux côtés des Sans Logis, à Rennes. Ils ont, récemment, réalisé, avec quatre autres personnes, une vidéo « Corps-Nuds en ce temps-là » : des habitants âgés y témoignent de leur vécu dans les années 40-60. Maryvonne a aussi a été conseillère municipale. Elle est personne qualifiée au comité consultatif de solidarité internationale du Conseil Général d’Ille et Vilaine.
Pourtant, ils ne me disent presque rien de tout cela. Ils choisissent de raconter ce qui les porte davantage : leur action aux côtés des Malgaches depuis quinze ans. Pour ce soutien, Maryvonne a d'ailleurs reçu une distinction honorifique du gouvernement malgache, mais elle ne l'évoquera pas non plus : ce qu'ils ont mis en oeuvre ? Quoi de plus naturel !
Maryvonne est élevée dans une famille pauvre de Saint-Nazaire. Son père est anarcho-syndicaliste. « Je crois que ça n’est pas pour rien dans mon engagement ». Elle travaille 35 ans à l’Université comme technicienne du son puis spécialiste en nouvelles technologies. Syndicaliste, elle investit le CA et est même, durant 5 ans, Vice Présidente de l'Université.
Robert vient d’un milieu classes moyennes où on ne milite pas. Commercial, il a passé sa vie sur les routes. Mais cela ne l’a pas empêché d’être syndicaliste, ni de militer dans le quartier de Villejean à Rennes, où ils ont élevé leurs enfants. Puis, la retraite aidant, il s’est engagé « à fond ».
Le vivre ensemble est leur leitmotiv. Aujourd’hui, ils marchent aux côtés des Sans Logis, à Rennes. Ils ont, récemment, réalisé, avec quatre autres personnes, une vidéo « Corps-Nuds en ce temps-là » : des habitants âgés y témoignent de leur vécu dans les années 40-60. Maryvonne a aussi a été conseillère municipale. Elle est personne qualifiée au comité consultatif de solidarité internationale du Conseil Général d’Ille et Vilaine.
Pourtant, ils ne me disent presque rien de tout cela. Ils choisissent de raconter ce qui les porte davantage : leur action aux côtés des Malgaches depuis quinze ans. Pour ce soutien, Maryvonne a d'ailleurs reçu une distinction honorifique du gouvernement malgache, mais elle ne l'évoquera pas non plus : ce qu'ils ont mis en oeuvre ? Quoi de plus naturel !
Coup de cœur pour les habitants de l’île rouge
Pour leurs 25 ans de mariage, Maryvonne et Robert vont à la découverte de Madagascar, l'île rouge. Ils y retournent en 1999, après leur retraite : « On a vu une misère insupportable qui touche les plus fragiles, les enfants. Mais on a aussi rencontré des gens formidables, des femmes impliquées qui souhaitaient s’organiser solidairement autour de projets de développement local communautaires. »
Ces Malgaches souhaitent lutter contre la faim et la misère, éduquer leurs enfants, professionnaliser les paysans et assurer l’autosuffisance alimentaire. Maryvonne et Robert leur disent : « Puisque vous vous aidez, on va vous aider. On va accompagner vos projets. »
Ils insistent sur l’idée que les porteurs de projets doivent en rester les acteurs. L’aide ne doit consister qu’en l’apport d’outils, de formations et de budgets : « Malgré des années de colonisation, ils savent mieux que nous, n’ont pas tout perdu de leurs traditions et de la connaissance de leurs terres. »
Ces Malgaches souhaitent lutter contre la faim et la misère, éduquer leurs enfants, professionnaliser les paysans et assurer l’autosuffisance alimentaire. Maryvonne et Robert leur disent : « Puisque vous vous aidez, on va vous aider. On va accompagner vos projets. »
Ils insistent sur l’idée que les porteurs de projets doivent en rester les acteurs. L’aide ne doit consister qu’en l’apport d’outils, de formations et de budgets : « Malgré des années de colonisation, ils savent mieux que nous, n’ont pas tout perdu de leurs traditions et de la connaissance de leurs terres. »
De l’aide au développement, pas de l’assistanat
De retour à Corps-Nuds, Maryvonne et Robert planchent sur le sujet. En 2001, avec deux complices, ils créent l'association Solidarité Malagasy 35 (A.S.M.35) pour partager des projets avec leurs amis-partenaires malgaches : « Depuis le début on veut avoir des relations d’égalité. Il n’y a pas la main qui donne et celle qui reçoit : c’est ''on reçoit, on donne''. »
Ils sont suivis dans leur démarche par des amis, les amis d’amis. L’association passe vite de 4 fondateurs à plus de 300 adhérents, dont une centaine de Cornusiens décidés à être actifs. Mais il n’est pas question d’assistanat : « Notre principe est de refuser toute aide qui n’aide pas à se passer de l’aide ». Robert ajoute : « On n’aide jamais un individu, seulement un groupe. » Leurs bilans sont rigoureux en ce sens : « A l’île aux Nattes, où nous avons apporté notre soutien, ils font du pain, ont une ferme, un potager, assurent du transport en pirogue... »
Très vite, A.S.M.35 déborde d’intentions. Il faut alors mobiliser les synergies. Aujourd’hui, l’association a de nombreux partenaires financiers et techniques : Conseil Régional de Bretagne, Conseil Général 35, Mairie de Corps-Nuds, Habitation Familiale, association Circuits Courts, ONG Electriciens sans Frontières, association humanitaire Energie Morbihan, etc.
Depuis 2001, Maryvonne et Robert vont chaque année à Madagascar suivre les projets et présentent un film à l’AG où viennent plus de 100 personnes.
Ils sont suivis dans leur démarche par des amis, les amis d’amis. L’association passe vite de 4 fondateurs à plus de 300 adhérents, dont une centaine de Cornusiens décidés à être actifs. Mais il n’est pas question d’assistanat : « Notre principe est de refuser toute aide qui n’aide pas à se passer de l’aide ». Robert ajoute : « On n’aide jamais un individu, seulement un groupe. » Leurs bilans sont rigoureux en ce sens : « A l’île aux Nattes, où nous avons apporté notre soutien, ils font du pain, ont une ferme, un potager, assurent du transport en pirogue... »
Très vite, A.S.M.35 déborde d’intentions. Il faut alors mobiliser les synergies. Aujourd’hui, l’association a de nombreux partenaires financiers et techniques : Conseil Régional de Bretagne, Conseil Général 35, Mairie de Corps-Nuds, Habitation Familiale, association Circuits Courts, ONG Electriciens sans Frontières, association humanitaire Energie Morbihan, etc.
Depuis 2001, Maryvonne et Robert vont chaque année à Madagascar suivre les projets et présentent un film à l’AG où viennent plus de 100 personnes.
Les ramasseurs de patates à Corps-Nuds. Août 2008. Photo Robert Meunier
A Corps-Nuds, on s’active…
Les actions menées sont diverses. Soutien à de tous petits projets : « un poulailler, une plantation de vanille, une rizière en commun ». Soutien à de plus grands : développement agricole, commerce équitable, micro crédits, développement du tourisme, etc. Mais il faut financer tout cela !
Tout Corps-Nuds se met au travail : Mamie Confitures prépare jusqu’à mille pots par an ; les enfants dessinent ; à la maison de retraite, on tricote ; des marchés solidaires sont organisés, etc.
L’un des meilleurs souvenirs de Robert : l’opération « patates solidaires ». Un agriculteur prêtait son terrain où des pommes de terres étaient cultivées, à l’ancienne : « C’est l’action qui a rassemblé le plus de monde : une année, on était 99 pour ramasser les patates et on a eu jusqu’à mille personnes à la fête des patates. On en vendait 7 à 8 tonnes. On l’a fait 8 ans mais on a arrêté à cause du mildiou et de la fatigue des anciens. »
Une réalisation d’envergure est le soutien à Euphrasie, de l’île aux Nattes : contribution à la construction d’une école, d’ateliers professionnels et d’un centre d’accueil pour des enfants en difficultés. Pour accompagner le projet, des cotisations de parrainage sont régulièrement envoyées et environ 80 personnes versent 15 € par mois.
Aujourd’hui, ce sont plus de 10 actions de développement qui sont suivies sur la côte est de l’île et des centaines de Malgaches mobilisés. En 2010, dernier exercice de Maryvonne après dix ans de présidence, plus de 75 000 € ont été récoltés, 80 % émanant de cotisations, dons et revenus de l’activité associative. Presque 50 000 € ont été redistribués là-bas.
Tout Corps-Nuds se met au travail : Mamie Confitures prépare jusqu’à mille pots par an ; les enfants dessinent ; à la maison de retraite, on tricote ; des marchés solidaires sont organisés, etc.
L’un des meilleurs souvenirs de Robert : l’opération « patates solidaires ». Un agriculteur prêtait son terrain où des pommes de terres étaient cultivées, à l’ancienne : « C’est l’action qui a rassemblé le plus de monde : une année, on était 99 pour ramasser les patates et on a eu jusqu’à mille personnes à la fête des patates. On en vendait 7 à 8 tonnes. On l’a fait 8 ans mais on a arrêté à cause du mildiou et de la fatigue des anciens. »
Une réalisation d’envergure est le soutien à Euphrasie, de l’île aux Nattes : contribution à la construction d’une école, d’ateliers professionnels et d’un centre d’accueil pour des enfants en difficultés. Pour accompagner le projet, des cotisations de parrainage sont régulièrement envoyées et environ 80 personnes versent 15 € par mois.
Aujourd’hui, ce sont plus de 10 actions de développement qui sont suivies sur la côte est de l’île et des centaines de Malgaches mobilisés. En 2010, dernier exercice de Maryvonne après dix ans de présidence, plus de 75 000 € ont été récoltés, 80 % émanant de cotisations, dons et revenus de l’activité associative. Presque 50 000 € ont été redistribués là-bas.
… Et on expérimente aussi !
La majorité des projets répond à une demande malgache mais elle émane parfois de la réflexion cornusienne, ce qui nécessite une expérimentation préalable. Cela a été le cas pour la réalisation de la ferme « Spiruline ».
Pour vaincre la faim, l’ambitieux projet agricole « Avotra » est monté, en 2006, à l’île Sainte-Marie. Il démarre par l’achat de terrains, l’alphabétisation de 65 personnes et leur formation au maraîchage.
En 2007, de terribles cyclones sont suivis d’une année de forte famine qui fait de nombreux morts, notamment des enfants. Maryvonne et Robert ont entendu parler par un ami, Ange, de la spiruline, complément alimentaire qui a des propriétés contre la malnutrition et a sauvé des gens au Burkina Faso. Le projet nait d’en cultiver à Madagascar. Ils me racontent leur expérience en riant : « On a fait venir de la semence vivante et 4 couples de Corps-Nuds l’ont cultivée pendant un été. Il fallait 30°, pas facile en Bretagne ! Alors on promenait la spiruline dans le coffre de la voiture, au soleil ! »
La récolte étant fructueuse, l’essai continue : « On s’est mis dans la situation de là-bas : on a fabriqué des outils. Il fallait de l’oxyde de fer : on a fait rouiller des clous. On a même fabriqué des séchoirs solaires. Mais on a rencontré des difficultés pour sécher et broyer la spiruline, alors on s’est formé nous mêmes ! »
Puis, quand ils sont assurés que la spiruline peut être cultivée à Madagascar, ils embarquent leur projet : « Trois malgaches ont fait une formation dans une ONG et ont construit, avec notre aide, un bassin, un laboratoire et acheté des outils. »
Enfin, l’année suivante, ils vont évaluer l’action : « Un an après, on n’a pas reconnu notre ami Bimba ! Avant, il était usé, mais après une cure de spiruline, il avait rajeuni, incroyable : on a cru que c’était son fils ! On s’est alors dit "on fonce à plein pour en distribuer aux enfants malnutris" ».
Aujourd’hui, 6 bassins de spiruline tournent et le centre de formation, d’expérimentation et de production agricole « Avotra » continue à fonctionner et d'autres ont pris la relève : après Jacques, c'est maintenant Henry, Hubert et d'autres, tout aussi motivés !
Pour vaincre la faim, l’ambitieux projet agricole « Avotra » est monté, en 2006, à l’île Sainte-Marie. Il démarre par l’achat de terrains, l’alphabétisation de 65 personnes et leur formation au maraîchage.
En 2007, de terribles cyclones sont suivis d’une année de forte famine qui fait de nombreux morts, notamment des enfants. Maryvonne et Robert ont entendu parler par un ami, Ange, de la spiruline, complément alimentaire qui a des propriétés contre la malnutrition et a sauvé des gens au Burkina Faso. Le projet nait d’en cultiver à Madagascar. Ils me racontent leur expérience en riant : « On a fait venir de la semence vivante et 4 couples de Corps-Nuds l’ont cultivée pendant un été. Il fallait 30°, pas facile en Bretagne ! Alors on promenait la spiruline dans le coffre de la voiture, au soleil ! »
La récolte étant fructueuse, l’essai continue : « On s’est mis dans la situation de là-bas : on a fabriqué des outils. Il fallait de l’oxyde de fer : on a fait rouiller des clous. On a même fabriqué des séchoirs solaires. Mais on a rencontré des difficultés pour sécher et broyer la spiruline, alors on s’est formé nous mêmes ! »
Puis, quand ils sont assurés que la spiruline peut être cultivée à Madagascar, ils embarquent leur projet : « Trois malgaches ont fait une formation dans une ONG et ont construit, avec notre aide, un bassin, un laboratoire et acheté des outils. »
Enfin, l’année suivante, ils vont évaluer l’action : « Un an après, on n’a pas reconnu notre ami Bimba ! Avant, il était usé, mais après une cure de spiruline, il avait rajeuni, incroyable : on a cru que c’était son fils ! On s’est alors dit "on fonce à plein pour en distribuer aux enfants malnutris" ».
Aujourd’hui, 6 bassins de spiruline tournent et le centre de formation, d’expérimentation et de production agricole « Avotra » continue à fonctionner et d'autres ont pris la relève : après Jacques, c'est maintenant Henry, Hubert et d'autres, tout aussi motivés !
Maryvonne et Robert experts en coopération
Sans le vouloir, Maryvonne et Robert sont devenus experts en coopération. Ainsi, après que Maryvonne ait quitté la présidence de l’association, a-t-elle été interpelée sur le projet de reboisement de Madagascar « Des arbres et des hommes », qui réunit associations malgaches et françaises : Yves Rocher, sollicité pour son financement, avait soutenu A.S.M.35 quelques années avant, dans le cadre de « Terre de Femmes ». Il connaissait Maryvonne et lui a demandé d'aller voir le projet sur place.
Et les voilà repartis sur le terrain ! Avec Philippe, président de l'association « Reboiser à Madagascar » (RAM), ils rencontrent 500 paysans malgaches militants du reboisement en dix jours : « Ils ont bien fait valoir leur intérêt à revenir à la biodiversité pour sauver leurs terres, ont expliqué leur façon de partager leurs connaissances, leurs outils et les semences entre villages… » Au regard du bilan effectué, Yves Rocher a financé l’action.
Ils s’impliquent alors dans nouvelle cette action et repartent pour de nouvelles aventures ! Et, semble-t-il, ça n’est pas pour leur déplaire : « Cette action, c'est 302 équipes de pépiniéristes sur cinq sites, une dizaine d’associations, plus de mille planteurs qui ont été formés, 78 espèces d’arbres, un million 250 mille arbres plantés et autant en pépinières. On est témoin de l’engouement des paysans pour reboiser. Et c’est nécessaire, sinon le pays meurt. »
Ils ajoutent : « Ce projet nous porte : si cette opération marche dans la région d'Analanjirofo, elle devrait pouvoir essaimer ailleurs, un peu partout à Madagascar... C'est notre souhait et celui de l'équipe de RAM ! »
Et les voilà repartis sur le terrain ! Avec Philippe, président de l'association « Reboiser à Madagascar » (RAM), ils rencontrent 500 paysans malgaches militants du reboisement en dix jours : « Ils ont bien fait valoir leur intérêt à revenir à la biodiversité pour sauver leurs terres, ont expliqué leur façon de partager leurs connaissances, leurs outils et les semences entre villages… » Au regard du bilan effectué, Yves Rocher a financé l’action.
Ils s’impliquent alors dans nouvelle cette action et repartent pour de nouvelles aventures ! Et, semble-t-il, ça n’est pas pour leur déplaire : « Cette action, c'est 302 équipes de pépiniéristes sur cinq sites, une dizaine d’associations, plus de mille planteurs qui ont été formés, 78 espèces d’arbres, un million 250 mille arbres plantés et autant en pépinières. On est témoin de l’engouement des paysans pour reboiser. Et c’est nécessaire, sinon le pays meurt. »
Ils ajoutent : « Ce projet nous porte : si cette opération marche dans la région d'Analanjirofo, elle devrait pouvoir essaimer ailleurs, un peu partout à Madagascar... C'est notre souhait et celui de l'équipe de RAM ! »
Quand je les interroge sur le chemin parcouru aux côtés des Malgaches, ils répondent : « On a soutenu des gens dans la prise de responsabilité. C’est comme ça que nous concevons les relations nord/sud, c’est très bien. C’était l’objectif ! »
Ils soulignent pourtant, qu’au début, les Malgaches ne se sentaient pas égaux avec eux. Mais 15 ans d’amitié et de fraternité ont conduit à une autre victoire : l’égalité est devenue réelle. « En 2012, pour nos 50 ans de mariage, nous sommes allés là-bas avec nos enfants et petits enfants, à leur demande. On a reçu beaucoup d’affection. Ce qu’on a voulu en termes d’égalité, de justice, de relations, c’est réussi… Même si les projets économiques n’ont pas toujours abouti, on est de la même famille ! »
Dominique Crestin
Pour en savoir plus :
Un extrait de la vidéo « Corps-Nuds en ce temps-là » (en vente, 6 €, à la MJC de Corps-Nuds)
Rétrospective de l'activité A.S.M.35 2001/2010